Je n'ai découvert ce film que récemment mais quel film ! je pense l'avoir regardé 4 ou 5 fois depuis et le regarderai souvent encore... A voir absolument en VO ! Ce film est d'une profondeur et d'une richesse remarquable. On en découvre de nouvelles facettes à chaque fois. A la fois enthousiasmant et désespérant et d'une terrible llucidité. Un âge d'or du cinéma, immortel.
Une réalisation splendide comme d'habitude chez Fellini. Des dialogues somptueux avec beaucoup de belles phrases sur les femmes, la vie, ... . Des interprètes excellents, un film pertinent sur le journalisme (et les paparazzis) et les femmes. Film très moderne et pourtant bien intégré dans son époque, mais la dernière demi heure semble longue tout de même.
Au delà du chef d'oeuvre que représente ce film, "La Dolce Vita" marque dans l'histoire du cinéma mondial une étape primordiale. Tout y est magnifié, la beauté de Rome, le jeu léger mais subtil des acteurs (la voluptueuse Anita Ekberg, le charme et l'intelligence de Marcello Mastroianni) et la réalisation magnifique du maëstro Federico Fellini. Ce film peut se voir et se revoir avec toujours autant de plaisir et de découvertes. Un pur chef d'oeuvre du cinéma.
Découvrir Federico Fellini avec "La Dolce Vita",son film le plus célèbre et commenté a été une véritable expérience.Oeuvre majeure du 7ème art,elle rend compte d'une époque libérale et des moeurs dissolues de la société aristocratique romaine de l'époque.L'Italie atteignait alors le miracle économique,et Rome devenait le centre du monde culturel.Ville de tous les excès,de toutes les chimères.Défilés de vedettes superficielles,starifiées par des paparazzi(mot inventé par le film)à l'affut.Effervescence de la Via Veneto,artère pulmonaire vrombissante de la capitale italienne.Un chroniqueur mondain fait le lien entre ces bourgeois inconséquents qui ne pensent qu'à faire la fête et le peuple modeste dont il est issu.Déchirante interprétation de Marcello Mastroianni,dont toute la tristesse face à la vacuité du monde dans lequel il évolue peut se lire dans les yeux.Il est entouré de splendides créatures,plantureuses selon l'idéal fellinien,dont ressort la présence charnelle et sensuelle de l'époustouflante Anita Ekberg(ah,la scène de la fontaine de Trevi...).Fellini explose toutes les barrières narratives(son film est une juxtaposition de séquences seulement reliées entre elles par le personnage de Marcello)et tout réalisme(on navigue allègrement entre surréalisme et vérité).Surtout,son style empreint d'exubérance et de liberté totale prend forme ici."La Dolce Vita" fut un scandale auprès des bourgeois et des ecclésiastiques à sa sortie,mais fit l'unanimité auprès de la profession(Palme d'Or en 1960).Il reste d'une troublante actualité,avec la décadence d'une certaine société oisive privilégiée,et par la valse comedia dell'arte que représente l'univers mondain.
Fellini est le cinéaste qui est considéré comme celui transmettant le mieux le rêve. Cette sensation est omniprésente durant trois heures que l'on ne voit pas passer. "La Dolce Vita" est une chronique de la vie romaine de l'époque et a une aisance assez impressionnante du point de vue du réalisme. Mastroianni est dirigé de main de maître dans un rôle magnifique et donne la réplique à des femmes, toutes plus superbes les unes que les autres, symboles du fantasme innaccessible. C'est durant ces périodes que le film prend son envol et marque le spectateur. Comment oublier la longue séquence commençant avec la sortie de l'avion d'Anita Ekberg, se poursuivant dans un bal et se terminant dans le fontaine de Trevi? Ce passage est tout simplement prodigieux et fait partie des plus beaux jamais réalisés. Tout n'est que désespoir, cynisme, et humour noir. On devient triste en même temps que l'on rêve et on se laisse aisément porter dans ce voyage unique que constitue "La dolce Vita".
Oeuvre culte de Federico Fellini et fresque dantesque pour le cinéaste qui s'essaya à l'occasion et pour la première fois, à tourner dans un studio, notamment celui de Cinecittà. Tournage interminable de 8 mois, où pas moins de 800 acteurs se succédèrent. Le film de Federico Fellini marqua les esprits du haut de ses 180 minutes. Drôle et impressionnant à la fois, répliques et séquences cultes se succèdent sans temps mort. Bien évidemment, notre plus beau souvenir reste et restera la scène de la Fontaine de Trévi. Les acteurs sont admirables et on tombe sous leurs charmes. Si le journal du Vatican « l'Osservatore Romano » a clairement détesté le film, de notre côté, on ne peut que se féliciter de la délibération du jury lors du 13ème Festival de Cannes qui décerna la Palme d'Or à cette oeuvre résolument provocatrice et enjouée.
La Douceur de vivre, titre initial pour sa sortie française, insuffle un vent de liberté à un cinéma en proie à des sensations fortes. Des sensations réelles et complètement désaxées, l'histoire contée par Fellini est celle des apparences, des apparences trompeuses. Un homme subjuguée par toutes les femmes qui l'entourent ( Anita Ekberg, Anouk Aimée,...) qui ne peut hélas quitter celle qui l'aime. Un homme au désir littéraire immense qui ne peut se résoudre à quitter sa vie parsemer de paparazzi. Un homme pris au piège des festivités de mondains marginaux. Au final, Fellini dresse le tableau de tout humain pris au piège de l'existence. Marcello, le reporter arriviste, demeure intrigué par les extravageances des êtres qui évoluent autour de lui (gens du peuple et mondains), hélas sa curiosité semble l'emporté sur son désir de ne plus se soumettre à cette mascarade. La mascarade de la vie...
Beaucoup trop long ! Et l'enchaînement des séquences est complètement raté, tant dans le scénario que dans le montage. Décevant sur ce point. Globalement, l'entrelacement de différentes langues est plus que déroutant, gênant, même, parfois, car il n'a pas vraiment lieu d'être. Mastroianni est très bon, tout le film repose sur lui. En fait, La Dolce Vita est un film de fond. Il offre une réflexion, avec ironie, dérision et aussi de façon dramatique, de l'acharnement médiatique et journalistique, le harcèlement des stars par les paparazzi, la chasse au scoop et à la bonne image, au détriment de toute dignité, de tout respect. Malgré tout, on ne rentre pas vraiment dans le film, et dans la dernière demi heure on a hâte que ça finisse. Toutefois, on aprécie le joli clin d'oeil à Marylin Monroe dans la première partie du film.
Une très grande oeuvre de Federico Fellini, qui prend tout sons sens en étant conscience de l'enjeu d'un tel film pour l'époque. Comme si le réalisateur italien avait prédit à l'avance l'évolution de notre société.
Film qui a beaucoup perdu de sa subversion, la Dolce vita reste mythique, même si j'ai jamais compris le mythe autour de la séquence de la fontaine. Mastroianni campe un journaliste peu scrupuleux, qui semble avoir été absorbé par le milieu qu'il décrit : la haute société romaine. Le film présente 12 "tableaux" qui interrogent la possibilité d'un choix, d'un contrôle sur sa vie, que le héros finira par refuser en ne traversant pas un petit affaissement sur une plage, qui le sépare d'une jeune fille qui pourrait lui permettre de s'extirper de la déchéance qu'il vient pourtant de mépriser cyniquement. Pas d'histoire à proprement parler, comme ce sera quasi-systématiquement le cas avec Fellini désormais. L'ordre des tableaux n'obéit plus qu'à la logique du réalisateur. Pas encore totalement fantasmagorique, le film est moins novateur, audacieux, moderne, courageux et puissant que L'avventura d'Antonioni. Il s'en reste pas moins un imposant classique, qui a beaucoup de richesse à révéler, et qui, au-delà de la peinture qu'il fait de la société décadente italienne, nous amène à remettre en question ce qu'on estime comme contrainte sur nos choix. Mastroianni est grandiose, tout comme les actrices ou encore la musique.
je ne me suis jamais autant emmerdé devant un film, ça n'en finit pas. les films modernes sont débiles, mais ils ont au moins le bon goût d'être courts. là, c'est pseudo-intellectuel et navrant
Un chef-d'oeuvre rendant hommage à Rome et ses habitants de divers horizons. Mais c'est surtout le milieu de la bourgeoisie romaine qui est montré comme un monde oisif et excessif. Incontournable!