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    La Dolce Vita
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    126 critiques spectateurs

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    Newstrum
    Newstrum

    46 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 octobre 2016
    La Dolce Vita (1960), fresque sur le désenchantement du monde moderne et son réenchantement par le cinéma, est une oeuvre charnière dans la filmographie de Fellini, portée par un extraordinaire Marcello Mastroianni. Voir ma critique sur mon sur mon blog :
    Spiriel
    Spiriel

    37 abonnés 318 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 janvier 2009
    Film qui a beaucoup perdu de sa subversion, la Dolce vita reste mythique, même si j'ai jamais compris le mythe autour de la séquence de la fontaine. Mastroianni campe un journaliste peu scrupuleux, qui semble avoir été absorbé par le milieu qu'il décrit : la haute société romaine. Le film présente 12 "tableaux" qui interrogent la possibilité d'un choix, d'un contrôle sur sa vie, que le héros finira par refuser en ne traversant pas un petit affaissement sur une plage, qui le sépare d'une jeune fille qui pourrait lui permettre de s'extirper de la déchéance qu'il vient pourtant de mépriser cyniquement. Pas d'histoire à proprement parler, comme ce sera quasi-systématiquement le cas avec Fellini désormais. L'ordre des tableaux n'obéit plus qu'à la logique du réalisateur. Pas encore totalement fantasmagorique, le film est moins novateur, audacieux, moderne, courageux et puissant que L'avventura d'Antonioni. Il s'en reste pas moins un imposant classique, qui a beaucoup de richesse à révéler, et qui, au-delà de la peinture qu'il fait de la société décadente italienne, nous amène à remettre en question ce qu'on estime comme contrainte sur nos choix. Mastroianni est grandiose, tout comme les actrices ou encore la musique.
    maxime ...
    maxime ...

    239 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 janvier 2014
    Une satire d'un milieu abjecte, non pas à cause du sexe, de la fête et de l'alcool car c'est la vie mais de part leurs superficialité et la sensation de supériorité, c'est tellement bien fait qu'on fini parfois par s'ennuyé avec eux. Il y a beaucoup de grâce et la méthode de construction qui je pensais allais me déplaire ma totalement convaincu. Beaucoup de beauté, ces femmes surtout ( Magali Noel, Anouk Aimé ... et surtout Anita Ekberg fascinante dans cette fontaine mais dès son arrivée elle marque les esprits ). Marcello Mastroianni est magnifique et grandiose. Mon premier Fellini, assurément pas le dernier, réussir a filmé la bêtise, le vide et le ridicule aussi incroyablement, il faut être un génie.
    tietie007
    tietie007

    40 abonnés 161 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Fellini filme avec talent les turpitudes de la bourgeoisie italienne, mais aussi le désoeuvrement et l'ennui. Léger et profond comme un bon chianti !
    Benjamin A
    Benjamin A

    710 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 septembre 2015
    À l'exception d'un court-métrage dans Histoires Extraordinaires, je n'avais jamais tenté l'expérience Fellini, c'est chose faire avec La Dolce Vita, où le cinéaste italien nous fait suivre les péripéties d'un journaliste à scandale basé à Rome.

    Et quelle claque ! Federico Fellini propose un formidable et envoutant voyage dans la bourgeoisie italienne, souvent romaine, où l'on navigue entre star américaine, monde du spectacle ou encore de la presse. La fascination vient dès les premières minutes où l'on découvre, après une introduction montrant le déplacement d'une statue du Christ, Marcello suivant un couple dans un restaurant avant de déambuler dans Rome avec Maddalena puis de passer la nuit avec.

    Federico Fellini met en place une longue fresque découpée en plusieurs séquences souvent liées, dont l'intérêt ne se trouve pas forcément dans l'histoire à proprement parler mais dans l'atmosphère, souvent envoutante et désenchantée, ou même certains détails. Le cinéaste capte son époque avec brio, en profite pour épingler la société contemporaine, la bourgeoisie, la presse, le monde du spectacle voire même l'église, le tout sans jamais être dans l'excès mais avec un ton juste et une caméra fluide, nous donnant l'impression d'être régulièrement au coeur de l'action et aux côtés des protagonistes. C'est à travers cette succession de tableaux qu'il décrit la société romaine de la fin des années 1950, notamment dans sa décadence et désillusion donc, en prenant le point de vue d'un journaliste à scandale qui va toujours se trouver dans les bons coups pour observer cet univers.

    Il y a aussi une telle science du détail, et un art des dialogues, qu'il est difficile d'y déceler tous les symboles et la richesse en une seule vision, tandis que les séquences inoubliables, et intemporelles, se succèdent, à l'image de la baignade de l'actrice américaine ou de la rencontre sur la plage. Tout semble parfaitement orchestré, que ce soit dans les plans, souvent somptueux et participant à l'immersion, la très belle photographie en noir et blanc ou dans l'utilisation de l'excellente musique de Nino Rota. Il arrive à nous faire passer par tout un panel d'émotion, et de tons, aucun personnage, ou réflexion proposée, ne laissant indifférent. Devant la caméra, La Dolce Vita bénéficie d'un exceptionnel Marcello Mastrioanni qui se fond dans son personnage tandis que la galerie d'acteurs participant à son errance lui rendent merveilleusement bien la réplique, Anouk Aimée et Anita Ekberg en tête.

    Et si c'était cela finalement du grand et beau Cinéma ? Federico Fellini signe une oeuvre d'art intemporelle où il capte son époque et offre une fresque envoutante, riche, pertinente et mémorable.
    Carlos Stins
    Carlos Stins

    75 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 septembre 2018
    Est-il vraiment utile de rappeler que « La dolce vita » est un chef d’œuvre, l’un des plus beaux longs-métrages de l’histoire du septième art ? Absolument tout dans ce film est parfait, autant sur le fond que sur la forme. Je crois que c’est tout simplement le plus beau noir et blanc que j’ai vu de ma vie, chaque image de ce film est une œuvre d’art à part entière. La sublime photographie combinée aux splendides jeux de lumière et au talent de metteur en scène de Fellini font de ce métrage une réussite visuelle de tous les instants. Avec réalisme et en même temps beaucoup de poésie et parfois même de sensualité, le cinéaste italien s’attache à capter l’évolution d'une société bourgeoise italienne en pleine mutation. A travers sept petites intrigues, il dresse une fresque sociétale d’une ampleur quasi inédite au cinéma, captant l’énergie et la ferveur du Rome du début des années 60 avec une grâce unique. Mais, là où beaucoup de cinéastes se seraient contentés de livrer un énième constat sur la décadence de la bourgeoisie, Fellini adopte une position plus subtile et complexe. Il constate bien sûr cette décadence de la bourgeoisie, quasi seule bénéficiaire de l’essor économique que connaît alors l’Italie, qui mène une vie faite de débauche et de superficialité. Mais « La dolce vita » se distingue des autres films abordant le même sujet en refusant d’adopter un regard moralisateur sur ces personnages, Fellini cherche à nous exposer une réalité sans pour autant l’enjoliver ni la dévaloriser. Il ne s’arrête pas non plus au simple constat de la disparition inévitable de la bourgeoisie traditionnelle, il annonce l’avènement d’une nouvelle génération vouée à la remplacer et à bousculer les codes sociétaux établis. Ainsi, je considère que l’effervescence de « La dolce vita » est annonciatrice des changements sociaux et politiques qui parcourront le veux monde dans les années 60, le mythique dernier plan en étant la parfaite illustration, ce regard caméra plein de défi m’évoquant la prise de pouvoir d'une jeunesse avide de bousculer les codes. Evidemment, cette interprétation en vaut une autre mais elle démontre bien que « La dolce vita » est une œuvre d’une immense richesse dans laquelle chacun peut y trouver quelque chose, un chef d’œuvre indémodable et impérissable à voir et à revoir.
    Guillaume182
    Guillaume182

    130 abonnés 1 194 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 novembre 2013
    Un brun ténébreux et une blonde à la poitrine avantageuse sur l'affiche.

    Est il possible de ne pas aimer un film qui est considéré comme le film le plus culte du cinéma Italien?

    Pour aimé La Dolce vita il faut certainement bien connaître Fellini et ce n'est pas vraiment mon cas, bien que jusqu'à présent je n'avais vu que "Les nuits de Cabiria" qui d'ailleurs fait partie de mes films cultes. Donc on ne peut pas dire que je connais bien l'univers de Fellini.

    La Dolce vita n'est pas un film conventionnel, il ne ressemble à rien de ce qui a été fait. Fellini nous parle de la société Italienne avec plusieurs épisodes qui séduisent et d'autres durs.

    On n'est d'abord fasciné par le film bien qu'il n'y est pas vraiment d'histoire et puis on s'ennuie. En tout cas Fellini m'a perdu 1 heure avant la fin.

    La photographie est magnifiques. Mastroianni et Anouk Aimée sont magnifiques.

    Il faut certainement plus qu'une vision pour comprendre et aimé "La dolce vita"
    AlexTorrance
    AlexTorrance

    30 abonnés 486 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 mars 2012
    S'il y a bien quelque chose de réellement affligeant, c'est de ne pas trouver un Fellini géant. Heureusement, La Dolce Vita n'est que le deuxième long-métrage du grand Federico Fellini qui me laisse sceptique sur ses appellations de chef-d'oeuvre. On retrouve différents thèmes fidèle à ce dernier : la lassitude, la bourgeoisie, la luxure... Et c'est à travers différentes scénettes indépendantes les unes des autres plus ou moins fascinantes que l'on assiste au renoncement général de Marcello (le charismatique Mastroianni, fidèle collaborateur du réalisateur). C'est-à-dire qu'on le voit peu à peu tout plaquer : boulot, femme etc. Certes, on peut y voir une excellente critique du métier de journaliste, mais aussi de la bourgeoisie (récurrent chez Fellini) mais l'ensemble aurait gagné davantage à éviter les temps morts un peu trop présents à mon goût. À côté de cela, on passe néanmoins d'excellents moments de cinéma, en particulier la scène culte de la fontaine, où la beauté d'Anita Ekberg ne fait qu'évaporer tout sentiment d'ennui.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 23 février 2014
    film culte. le mot paparazzi vient de là. alors ne vous attendez pas à un film classique ni conventionnel. c'est particulier. c est bruyant comme tous les films italiens. un certaine idée de la vie (soirées mondaines, exubérance, ...)
    Camusduverseau
    Camusduverseau

    49 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 janvier 2007
    C'est l'un des plus grands films de l'histoire du cinéma. C'est un conte "moderne et dramatique" génial. C'est du grand art !
    Itaelle
    Itaelle

    75 abonnés 664 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 avril 2010
    Fellini est le cinéaste qui est considéré comme celui transmettant le mieux le rêve. Cette sensation est omniprésente durant trois heures que l'on ne voit pas passer. "La Dolce Vita" est une chronique de la vie romaine de l'époque et a une aisance assez impressionnante du point de vue du réalisme. Mastroianni est dirigé de main de maître dans un rôle magnifique et donne la réplique à des femmes, toutes plus superbes les unes que les autres, symboles du fantasme innaccessible. C'est durant ces périodes que le film prend son envol et marque le spectateur. Comment oublier la longue séquence commençant avec la sortie de l'avion d'Anita Ekberg, se poursuivant dans un bal et se terminant dans le fontaine de Trevi? Ce passage est tout simplement prodigieux et fait partie des plus beaux jamais réalisés. Tout n'est que désespoir, cynisme, et humour noir. On devient triste en même temps que l'on rêve et on se laisse aisément porter dans ce voyage unique que constitue "La dolce Vita".
    S M.
    S M.

    34 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 septembre 2013
    Fellini rend une nouvelle fois hommage à "sa Rome chérie" et nous montre en même temps la décadence de la bourgeoisie romaine. On ne peut qu'être émerveillé devant une telle mise en scène et les séquences sublimes qui s'enchaînent. Les acteurs sont formidables, Mr Mastroianni en tête. Anita Ekberg est sublime. Chef-d'oeuvre.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 mars 2008
    La Dolce Vita fait partie de ces film qui n'ont pas vieilli et qui ne vieillirons surment jamais. Son thème, c'est à dire les stars, les photographes, le show-bizness, est toujours d'actualité et ce qui est le plus important est la façon dont est montré Marcello, jamais explicite, très profond, très recherché. Car pour aimer un film comme ça, il ne faut pas se contenter de rester devant son écran en pensant qu'un quelquonque dénoument arrivera à la fin du film, non, il faut se casser un peu la tête et lorsque l'on a saisie où Fellini veut en arriver on se rend compte que rare son les film aussi juste sur le vide humain, sur la recherche du sens de la vie. Pendant trois heures durant ont baigne dans un Rome où le lyrisme, les fantasmes et les symboles sont omniprésents. Mastroianni exelle et est entouré de femmes toutes plus belles les une que les autres. Un chef-d'oeuvre du cinéma d'auteur et du 7ème art en général.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 août 2007
    La Dolce Vita est un film assez déroutant, un film dénué de tout fil narratif où il est facile de se perdre. Le mieux est de le prendre pour un portrait destructuré d'un monde, d'une socièté, d'une generation, où le personnage de Marcello serait notre guide. La Dolce Vita est un film foisonnant, foure-tout, où Rome devient un microcosme, une ville cosmopolite où les langue et les nationalités se mélange jusqu'à l'incomprehension. On a la 2h45 de scènes absurdes qui se suivent sans autre lien que la presence du personnage principal, 2h45de rires, de cris, de larmes qui ne compte que quelque rare moment de douceur. Fellini a inventé le film-fête forraine.
    Mysterfool
    Mysterfool

    10 abonnés 250 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 août 2023
    J'ai eu du mal à supporter aussi longtemps cette atmosphère de déchéance romaine. Heureusement Marcello est là avec sa gueule de clown triste.
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