Derniers Avis : La Bête de guerre - Page 4

Très bon film de guerre. Le film éclaire bien la difficulté d'une guérilla sur un terrain si hostile que sont les montagnes afghanes. Et puis il y a cette histoire personnelle du soldat banni qui arrive à se faire accepter de ceux qui étaient au départ ces ennemis pour le temps d'un vengeance envers un chef despotique. Un commandant de char russe un brin caricaturé, il faut se replacer dans le contexte de la guerre froide, mais qui donne tout le sens à cette belle histoire, qui se déroule dans un contexte de guérilla intéressant et toujours d'actualité. A voir, largement meilleur que "L'étoile du soldat".

Ce film est une petite bombe de violence et de réalisme qui, vingt ans aprés, me claque toujours autant.
Une course-poursuite haletante qui ne nous épargne rien.
Un véritable Ovni dans la genre.
"La bete de guerre" est au film de guerre ce que "Duel" est au road-movie.

Un film passionnant retraçant une course-poursuite entre un char ultra-moderne et un groupe de moudjahidines à l'armement désuet pendant le conflit russo-afghan.
Les montagnes afghanes sont superbement filmées, les acteurs excellents, l'histoire captivante, cruelle, il n'y a rien à jeter ; la folie des hommes dans la guerre est ici parfaitement exprimée : le chef ultra-violent et paranoïaque, le second dévoué dans la cupidité et la cruauté, le suiveur qui ne fait que ce qu'on lui dit dans le seul but de sauver sa peau, le collaborateur local confondu entre ses convictions et l'amour de son pays, et l'idéaliste rebelle dépassé par l'horreur qui l'entoure. Avec ces cinq personnalités, le réalisateur a réussi a dresser un tableau complet de la folie et de la faiblesse humaine dans la guerre.
Une réplique me restera longtemps en tête: "comment ça se fait qu'on soit devenus les nazis?"
Simplement génial.

Excellent film de guerre qui mérite très largement d'être re-découvert ; certainement ce qui s'est fait de mieux sur le conflit Russo-Afghan, aussi bien, sinon meilleur que l'"étoile du soldat" (de De Ponfilly) et le "9e escadron" (Fyodor Bondarchuk). Dzundza au mieux de sa forme dans ce voyage au bout de l'enfer Afghan...bref, petit chef-d'oeuvre de l'anticolonialisme Russe (made in USA...), et un suspense jusqu'à la dernière séquence.A voir d'uuuuuurgence, un régal!

Ce soir, j'ai vu The Beast, le meilleur remake de Jaws à ce jour. J'en chiale tellement c'est fabuleux.
Steven Bauer inoubliable dans son plus beau rôle. Dzunda impressionant. Grand, très grand moment de cinéma.
Reynolds aura beau enfiler les échecs toute sa vie il aura toujours mon estime.

Que la bête meure !
De même que le sous-marin allemand dans "Das boot", la "bête de guerre" est l'objet de toutes les convoitises. Celui de la hargne pour les habitants d'un village afghan décimé par un tank soviétique, qui a imprégné leur sang dans le sable de cette contrée aride. Le pilote de cet engin destructeur, Constantin Koverchenko (Jason Patric), s'en veut à mort d'avoir obéi aux ordres de son chef tyrannique, Daskal (George Dzundza). Les chenilles de son char ont réduit en bouillie un moudjahidine. L'heure de la vengeance a sonné. La riposte soviétique se fera sans Koverchenko, abandonné et ligoté à un rocher de cette étendue désertique... En lieu et place d'un énième film d'action, Kevin Reynolds ("Robin des Bois, prince des voleurs", "Waterworld") réussit un film de guerre qui restera gravé à jamais dans les mémoires. D'abord parce qu'il évoque un conflit, rarement traité au cinéma, qui opposa les Soviétiques aux Afghans. Mais plus encore, en le focalisant sur quelques adversaires des deux camps, il parvient à faire ressortir toute la barbarie de cette guerre archaïque. Toute l'atrocité ressentie est atténuée par une musique des plus envoûtantes.

Un film de guerre étonnant, sur un sujet particulièrement évité par le cinéma : le conflit soviéto-afghan. Kevin Reynolds, réalisateur efficace, signe ici sans aucun doute son meilleur film, une machine incroyablement efficace et prenante du début jusqu'à la fin. Les personnages n'ont rien de caricaturaux et le ton non-manichéen, chacun étant montré avec ses points forts et ses points faibles. Bref, une course poursuite d'une heure quarante-cinq palpitante et intelligente, ce n'est pas assez courant pour être refusé! Etonnant.

Avec un titre pareil, je me suis dit que j'allais encore voir un film d'action bête et méchant. Et ba non pas du tout! Un des meilleurs films de guerre qui m'est été donné de voir. On rentre complètement dans cette traque à travers des paysages lunaires. Il reigne dans ce film une ambiance géniale. Tous les protagonistes semblent avoir perdu la raison et réagissent de manière animale devant le danger et la peur. Je comprend pas comment ce film est passé inapercu! A voir.

Vraiment du grand très grand cinéma , et pas seulement de la gueguerre , une histoire qui prend aux tripes , une musique qui va bien , perso j'ai adoré ce film qu'il suffit de voir une fois pour s'en souvenir toute sa vie , vraiment très bien filmé et très impressionant ....4 étoiles sans hésiter

Le meilleur film de Kevin Reynolds, mais aussi et surtout un des meilleurs films de guerre jamais tournés. Avec des moyens relativement modestes, Kevin Reynolds met en scène un film intense et brutal, porté par des acteurs excellents: Jason Patric forme un duo attachant avec Steven Bauer, mais surtout George Dzundza est époustouflant en officier cruel et fanatique. Un film coup de poing, méconnu mais impressionant.

1981, 3e année depuis l'invasion de l'Afghanistan par l'Armée Soviétique. Après la destruction d'un village avec une rare brutalité un thank T-55 se sépare de son unité et s'égare dans le dédale des montagnes afghanes. Un groupe de moudjahidins qui a juré de se venger se lance à sa poursuite. L'un des Militaires soviétiques est abandonné et rejoint les moudjahidins pour les aider. C'est tout pour le scénario... L'intérêt est dans la manière dont est présentée cette guerre par le cinéma américain (oubliez ce que vous avez vu dans les avantures de 007 dans "Living Daylights" ou Rambo 3: il n'y a aucune comparaison): point de propagande reaganienne (alors que le film est de 1988) où les Soviétiques sont tous des brutes endoctrinées sans cervelle. Ici le réalisateur cherche à ce que le spectateur occidental s'identifie aux soldats soviétiques: ils parlent le français (ou l'anglais si vous regardez la VO) et les Afghans leur langue (le ourdou je pense). Il y a de longues scènes de dialogue dans le thank où on nous montre les différentes réactions des protagonistes face à cette guerre. Le chef du thank, qui est une brute impitoyable et cruelle, a face à lui un jeune militaire qui ne sait pas très bien se que l'URSS fait dans ce pays et qui se révolte contre lui. Il est abandonné en pâture aux chiens sauvages et sauvé par les moudjahidins qui le font "prisonnier". Il les aide, mais au final ne les rejoint pas et retrouve son armée. Les personnages évoluent tout au long d'un film à l'action lente. L'important est le message: l'Union Soviétique puissante et moderne, embourbée dans une guerre incensée que personne ne comprend, face à un peuple faible et mal armé... comme les Etats Unis 15 ans plus tôt au Vietnam. Le thank représente cette super-puissance attaquée de tous côtés, répliquant mais sans pouvoir se défendre A peine un an plus tard (1989) l'URSS se retire et le socialisme s'effondre en Europe de l'Est... Brutal, édifiant, boulversant et peu connu mais bonne surprise

Film très moyen qui, sous couvert du conflit russo-afghan fait l'apologie de la guerre et de ses guerriers. Il manque ici une véritable critique de la guerre et c'est bien dommage, car l'ensemble est bien filmé et le jeu des acteurs est loin d'être mauvais.

Superbe film réalisé en extérieur sur des plateaux désertiques (sensés être les plaines afghanes). Tout est dit par les critiques précédentes. je n'avais pas revu ce film depuis sa sortie. L'affiche était magnifique : on y voyait un homme armé d'un vieux fusil de dos face au tank (c'est çà LA BETE DE GUERRE). Ce dessin stylisé faisait volontairement ou non penser à Don Quichotte décharné face aux moulins à vent qu'il attaque. De loin le meilleur film de ce réalisateur. Il y en a peu sur cet abominable conflit, sorte de Vietnam-soviétique. A mon avis ce film n'a pas eu le succès qu'il mérite, et personnellement je crois que son titre peu agicheur lui a été néfaste. C'est pure supposition, mais à l'époque des Rambo 25,26,27, des Van dames 12,13,14, celà pouvait peut être prêter à confusion. Sobre et magnifique.

Méconnu, et pourtant fascinant. Un film qui démontre que toute guerre est absurde et qui place l'humain en son centre, d'égal à égal face à l'horreur.
Un document aussi: en son temps "starfix" y voyait la révélation d'un très grand réalisateur; on connaît la suite.

Kevin Reynolds réalisait là son meilleur film avec ce film de guerre prenant le cadre originale de l'Afghanistan. Le film nous entraine dans une chasse au tank éprouvante et violente qui entrainera l'affrontement entre un soldat et son supérieur sadique . Une vraie réussite que ce film méconnue.