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    La Fille à la valise
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    Prad12
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    91 abonnés 1 086 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 mars 2017
    Zurlini est le plus sérieux des cinéastes italiens de cette époque.... la valise de cette fille est lourde et pesante pour la frêle Claudia..... pas d'humour et un peu trop de longueur m'ont gâché le plaisir de voir Cardinale et Perrin se débattre dans ce drame social sans grande envergure si ce n'est l'ambiance et le jeu de ces deux acteurs plus que talentueux....
    Top of the World
    Top of the World

    67 abonnés 153 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juillet 2015
    Réalisé par Valerio Zurlini en 1961, cet excellent film dépeint la relation intense mais contrariée entre un très jeune bourgeois et une danseuse légèrement plus âgée, respectivement joués par Jacques Perrin et Claudia Cardinale. Il est amoureux, elle non, et l'entourage du jeune homme n'est de toute façon pas disposé à le laisser vivre avec une femme issue d'un milieu populaire. Zurlini filme donc avec précision cette bourgeoisie aux valeurs étriquées mais le plus important réside dans son duo de personnages en quête d'horizons nouveaux. Leurs espoirs et désillusions sont brillamment retranscrits grâce à la subtilité de l'écriture, à une mise en scène libre et élégante et aux acteurs, impeccables. Lui et son obstination forcenée, ses maladresses touchantes, elle et sa beauté terrassante, son innocence troublante (elle est l'antithèse de la femme fatale). Mais également leurs échanges de regards gênés et leur liaison platonique. Un désenchantement évident plane sur ce récit toutefois jamais plombant. À découvrir !
    Plume231
    Plume231

    3 882 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 juin 2015
    Le film le plus célèbre de Valerio Zurlini, réalisateur italien dont les drames se distinguent par leur grande sensibilité et leur grande sobriété, mais pour moi pas son meilleur. J'avoue une plus grande préférence pour "Été violent", plus méconnu mais que je trouve plus fort et plus poignant.
    Je ne vais pas m'étendre sur l'incommensurable beauté de Claudia Cardinale cru 1961 ; une image est un milliard de fois plus éloquente que la plus élogieuse suite d'éloges... Et je ne vais m'étendre aussi sur le fait qu'elle forme un très beau couple avec un Jacques Perrin, acteur fétiche de Zurlini, âgé de 20 ans mais qui en parait bien moins.
    Autrement techniquement, on soulignera une photographie superbe, peut-être pas aussi superbe que l'actrice principale mais superbe quand même, ainsi qu'un montage qui utilise très efficacement l'ellipse. Scénaristiquement, contre toute attente l'histoire, malgré une idée de départ qui faisait penser le contraire, réussit sans mal à tenir sur deux heures.
    Reste que je me suis pas attaché au duo de protagonistes, le personnage féminin étant vraiment trop naïf pour cela, le personnage masculin trop chevaleresque (franchement à sa place je n'aurais pas lésiné niveau drague, Claudia Cardinale cru 1961 bon sang...!!!). Et si on s'attache pas vraiment aux personnages, c'est un peu foutu.
    Les qualités suffisent heureusement à compenser les défauts de l'oeuvre mais je suis un brin déçu par cette dernière.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 146 abonnés 5 130 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mai 2015
    Quel joli film. Très doux et très tendre. "Tu es la seule à avoir besoin de moi". C'est mignon dans la bouche de ce jeune homme à peine sorti de l'adolescence et qui tombe amoureux de cette jeune femme fragile. Il l'aide, il la réconforte et la protège. Une belle histoire d'amour impossible avec en point d'orgue cette splendide avant-dernière scène que la plage et cette scène du départ à la gare, remplie de tristesse, de regrets, de désirs et d'amertume.
    Santu2b
    Santu2b

    248 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 juillet 2018
    Sorti en 1961, "La fille à la valise" est sans doute le film le plus célèbre de Valerio Zurlini, alors en début de carrière. On y suit les pérégrinations d’Aïda (et sa valise), qui à la suite d’un quiproquo fera un bout de chemin avec un idéaliste bourgeois de seize ans. Pour autant, l’ensemble a été une légère déception. La bande-originale constitue à coup sûr l’un des points forts du film, mêlant Verdi, baroque ou rock italien. Resplendissante, Claudia Cardinale est l’expression même de la femme libre, aux abois mais prête à ne pas accepter n’importe quoi pour s’en sortir. Le couple qu’elle forme avec Jacques Perrin, touchant d’innocence, est attachant mais la réalisation ne suit pas. Zurlini fait grandement traîner en longueur son intrigue. Il tergiverse, coupe les cheveux en quatre et finit par lasser alors que son sujet pouvait très bien être traité en quatre-vingt dix minutes. Ce qui donne un ensemble final inégal, parfois ennuyeux, et même un peu surestimé.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 5 janvier 2014
    Très beau film, des plans superbes, Claudia Cardinale est pétillante. Jacques Perrin parfait dans le rôle du garçon amoureux. La comédie tourne bien même si l'histoire d'amour entre les personnages peut être un peu agaçante, ils sont très coincés mais ce n'est pas pompeux, juste subtil. Beaucoup de choses passent par le regard. Et puis faut resituer le contexte, italie des années 60...
    kinophil
    kinophil

    20 abonnés 262 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 décembre 2012
    Superbe histoire que celle de cette très belle femme d’un milieu modeste, régulièrement séduite et abandonnée par les hommes et de cet adolescent juvénile qui voudrait « la sauver » et l'aimer, alors qu’elle ne peut exister que dans ses yeux brûlants. Toute la mise en scène est admirablement maîtrisée. remarquable travail de composition de l’image et de cadrages, qualité de la photo, utilisation virtuose des Noir et blanc et des contre jour, fabuleuse direction d’acteurs, et Claudia Cardinale remarquable de liberté, de sensibilité, de féminité naturelle.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 29 mai 2012
    Un très beau role pour Claudia Cardinale, seulement un point m'a un peu gêné dans le film c'est l'age de Jacques Perrin sensé être beaucoup plus jeune qu'elle. hors cette différence qui a de l'importance dans le scénario n'est pas flagrante à l'écran puisqu'ils ont sensiblement le même age et que tout les deux font à peine leurs ages.
    Donc sinon un Zurlini classique, c'est précis, intimiste, sans surprise dans le scénario mais avec quelques efforts pour rendre certaines scènes plus gaies tout de même.
    Tendax_montpel
    Tendax_montpel

    31 abonnés 631 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 décembre 2011
    Un très joli film qui met magnifiquement en scène Jacques Perrin et Claudia Cardinale. Les deux personnages tentent de construire une relation, malgré les pesanteurs du contexte environnant. Pas de grande déclaration ici, la pudeur est de mise ; mais les silences, les regards, les mouvements, la comblent avec une grande délicatesse.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 699 abonnés 12 420 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 octobre 2011
    Valerio Zurlini est un metteur en scène rare et prècieux en Italie dans ce tout dèbut des annèes 60 où il signe là son deuxième long-mètrage, un chef d'oeuvre noir, intimiste et dèsespèrè proche du cinèma de Michelangelo Antonioni! Pourquoi prècieux ? Parce que ce cinèaste d'exception apparait ici comme un hèritier du nèorèalisme et aussi parce qu'il va se montrer plus indèpendant, plus personnel, plus liè à l'intimitè de ses personnages que la plupart des autres rèalisateurs italiens de son temps. "La Ragazza con la valigia" raconte l'histoire d'une fille bien faite, (Claudia Cardinale, dans son plus beau rôle au cinèma) mais plutôt infortunèe, qui rencontre (non pas une valise) mais un jeune homme de la classe bourgeoise incarnè par un juvènile Jacques Perrin, (il est surtout un regard dans le regard), fascinè bien sûr mais timide aussi face au personnage de Cardinale! La fille sera rejetèe par la famille du gamin...S'en suit un mèlo certes mais un mèlo bien èlevè car le film dèpose une manière de dèlicatesse dans la critique sociale et de moeurs! Une dèlicatesse qui pour autant, ne cède rien à l'âpretè quasi dèsespèrèe du sujet! Zurlini, cinèaste de l'èmotion discrète, des rapports sentimentaux imbriquès les uns dans les autres, et dans les rapports sociaux, est d'abord un intellectuel! Ce qui l'intèresse ici, c'est avant tout la nature humaine et ses faiblesses, mais il n'a pas peur de transcrire ses èmotions en mise en scène...et en mise en scène parfois baroque comme cette scène sublime d'escalier où Cardinale, dans la demeure des parents de Jacques Perrin, descend un grand escalier de pierre et lui à ce moment là met sur le disque la grande arrivèe d'Aïda! D'autant qu'ils sont beaux tous les deux, aussi perdu l'un que l'autre dans cette sèquence! C'est que Zurlini cherche et cherchera toujours la vèritè intèrieure des êtres! On a d'ailleurs durant le mètrage la gorge qui se noue pour chacun des deux personnages, pour tout ce qui ne peuvent pas se dire! Que dire d'autre, la photographie en noir et blanc est absolument magnifique, Claudia est sublime! Au final un immense film...
    stillpop
    stillpop

    81 abonnés 1 444 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 septembre 2011
    L'histoire des coups de chaleurs en Italie, et vues les filles qu'on y croise, comme dirait le Cavaliere, pas étonnant !
    Vous reprenez toute l'intrigue de l'« été violent » en 1959 avec Trintignant, vous le changez en Jacques Perrin et à la place de la belle femme mature, vous mettez une jeune écervelée qui commence au cinéma, La Cardinale. Mais hélas, la sauce ne reprend pas en 1962, d'abord parce que Claudia n'est pas encore « dégrossie », donc moins belle que quelques temps plus tard, notamment avec Sergio Leone, mais surtout, le scénario ne peut tenir aussi longtemps que l'opus précédent.
    Le film est filmé à l'ancienne, avec force plans figés et remplissage du cadre « copié collé » pendant tout le film. Les acteurs jouent correctement, mais on a du mal à s'intéresser aux amours « vraiment » impossibles entre une fille de peu trop âgée et un adolescent aristocratique trop idéaliste. Sans parler d'une lenteur fatigante à la longue.
    C'est vrai, certaines scènes sont très belles, la plage, les yeux d'assassins de Perrin, mais ça ne suffit pas, surtout qu'aucun côté sulfureux ne vient ternir la bonne tenue bourgeoise de l'ensemble.
    Ce qui est gênant, c'est qu'on se demande quel est le degré d'obsession du réalisateur pour nous ressortir la même chose de la presque même manière, en moins bien.
    Il se suicidera plus tard à Venise, en buvant jusqu'à plus soif après avoir avoué sa passion silencieuse à Claudia Cardinale quelques jours auparavant. Plus romantique et looser, on ne sait plus faire, heureusement !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 mai 2012
    Un jeu d'acteur magnifique, sublime, une réalisation sans fioriture, où les silences en disent plus que les mots.
    Valerio Zurlini à tout compris, en dire peu, mais le faire bien!
    Ce film est une merveille, c'est l'éclosion d'un sentiment naissant, le bonheur que cela procure, et malheureusement les désillusions que ça engendre.
    On voit, non, on ressent parfaitement ce que veut montrer le réalisateur, c'est beau et dramatique à la fois.
    Une histoire de cœur, raconté avec intelligence et sensibilité, une histoire dont on ne sort pas indemne. Un film qui se regarde donc avec le cœur. En un mot : inoubliable! L'age d'or du cinéma italien, à n'en pas douter...
    benoitparis
    benoitparis

    109 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 février 2011
    L’éducation sentimentale d’un adolescent de bonne famille, orphelin de mère, tombant amoureux d’une jeune femme du peuple dans la galère. Zurlini met en scène avec une infinie délicatesse l’intimité des sentiments, sans une ombre de pathos, avec une constante justesse. Avec le recul le film prend la valeur d’un document sans caricature sur l’Italie du début des années 60. Jacques Perrin et Claudia Cardinale sont tout jeunes, ils sont superbement dirigés, ils sont beaux et ils jouent magnifiquement. Avec les meilleurs films de Zurlini, « La femme à la valise » est un fleuron de l’âge d’or du cinéma italien. Rien d’autre à dire, sinon que cet art là doit être irrévocablement révolu.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 janvier 2010
    mlle cardinale creve l'ecran. si jeune et deja si pro si..
    que dire d'une femme comme elle! irresistible.charnelle.intelligente
    la beauté est et existe par ce qu'elle est rare.
    Vladimir.Potsch
    Vladimir.Potsch

    20 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 juin 2007
    On loue à juste titre Claudia Cardinale, qui a eu la chance d'avoir souvent de grands réalisateurs, contrairement à Bardot, pour qui ce fut bien plus rare. On loue parfoie le jeu innocent de Jacques Perrin en adolescent fasciné par la beauté. N'oublions pas Valerio Zurlini, qui a réalisé au début des années 60 plusieurs films de très grande qualité, dont celui ci bien évidemment. C'est un mélodramme mais dénué de scène larmoyante, gràce à une mise en scène qui évite toujours le pathos. Cette fille à la valise veut réussir quelque chose, veut arriver quelque part : elle tombe dans les pièges de tous ses hommes qui lui promettent monts et merveille, avant de la laisser tomber. Elle fait partie d'un monde (le peuple), et essaie de rejoindre un autre (la bourgeoisie). Sa grâce, sa beauté, lui fait entrevoir le miroir aux allouettes, avant que la porte ne se referme avec plus de brutalité sur une existence sans but. Dans cette rude épreuve, seul un très jeune homme saura la regarder avec des yeux et un coeur innocents, mais la bonne société qui l'entoure ne permettra pas qu'une idylle naisse de ce regard médusé. Derrière cette aventure sans espoir, nait une critique d'une société figée par des intérêts d'argent et de caste, ainsi que du machisme.
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