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Glumdops
12 abonnés
195 critiques
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4,0
Publiée le 14 mai 2015
Une jolie comédie légère ou Jean Lefèvre trouve son unique premier rôle au cinéma. On y retrouve avec bonheur tout le charme un peu désuet des comédies françaises de cette époque. Une pléiade d'acteurs connus gravitent avec bonheur autour du rôle principal. A voir et à revoir.
Film archétypal dont le jugement est difficile à établir. Un sujet qui est encore d'actualité en 2015, de bons acteurs, des dialogues au top teintés d'une philosophie écologico-paysanne. Pourtant rien de génial dans le scénario. Rien de génial dans la réalisation. Mais il faut rester simple nous dit-on en filigrane. Déjà en 1967 quelques uns s'interrogeaient sur les Hlm. Nous avons la réponse actuellement. Finalement un film de premier ordre, ce qui est rare dans le genre comique.
Lefebvre dans un rôle qui lui sied particulièrement bien : celui de l'idiot du village. Alors forcément, lorsqu'il se retrouve en plein Paris, cela donne lieu à des scènes comiques. La suite du film est un peu moins intéressante. A voir une fois...
Un standard de la naïveté au cinéma, dont il est pourtant difficile de se lasser. Elle nous ramène en enfance, où la tour Eiffel était quelque chose de vital, de magnifique et de représentatif de la plus belle ville du monde. Elle oppose l’univers citadin et l’univers campagnard dans un feu d’artifice de différences si criantes qu’on se demande comment elles ont pu se rencontrer dans une même oeuvre. Lefebvre est l’idéal mélange des deux, et sa bêtise la frontière le long de laquelle il marche.
J'ai adoré ce film particulièrement très sympa dans lequel tous les personnages en deviennent attachants. Jean Lefèbvre joue à merveille son rôle d'idiot de village, Danny Carrel est d'une beauté saissisante, Bernard Blier savoureux. C'est simple, doux, tendre, non vulgaire, pimenté par les dialogues d'Audiard, les paysages de l'Allier ou la poésie régne, la très belle chanson de Jacques Brel et j'ai rigolé de bon coeur à plusieurs reprises. Une comédie que je revisonne de temps en temps sans m'ennuyer une seconde. Sans aucun doute le meilleur film de Serge Korber.
Afin de redécouvrir le vieux Paris, je me suis laissé tenté par ce film. A tord, car il ne m'a pas vraiment plu et les images d'archive sont plutôt décevantes. Un film d'une autre époque. ------Août 2013------
J'ai adoré ce film particulièrement très sympa dans lequel tous les personnages en deviennent attachants. Jean Lefèbvre joue à merveille son rôle d'idiot de village, Danny Carrel est d'une beauté saissisante, Bernard Blier savoureux. C'est simple, doux, tendre, non vulgaire, pimenté par les dialogues d'Audiard, les paysages de l'Allier ou la poésie régne, la très belle chanson de Jacques Brel et j'ai rigolé de bon coeur à plusieurs reprises. Une comédie que je revisonne de temps en temps sans m'ennuyer une seconde. Sans aucun doute le meilleur film de Serge Korber.
Avec son titre franchouillard « Un idiot à Paris » laisse à penser que nous sommes face à une de ces nombreuses productions des années 60 et 70 dans lesquelles la fine fleur du comique français mais aussi son arrière-ban allaient arrondir leurs fins de mois. La présence au générique de Jean Lefebvre et de Paul Préboist ne fait que renforcer l’impression de départ ayant tous les deux allègrement donné dans les nanars de Max Pécas, Serge Pénard ou Raoul André. Ceux qui s’arrêteraient à ces premiers indices auraient tort car c’est maître Audiard en personne qui adapte une tendre fable de René Fallet, confiant la réalisation à un tout jeune Serge Korber qui attaque ici sa deuxième réalisation après une carrière d’assistant du côté de la Nouvelle Vague. Goubi le fada d’un village de l’Allier se trouve projeté en plein Paris. Le hasard des déambulations de Goubi va mettre sur sa route une prostituée amoureuse des fleurs et un riche marchand de viandes des Halles sorti de l’assistance tout comme le pauvre Goubi. En confiant ces deux rôles à la mutine Dany Carrel et l’inénarrable Bernard Blier, grand praticien des dialogues d’Audiard, Serge Korber ne pouvait que faire mouche. On comprend qu’Audiard ait été séduit par cette histoire confrontant la naïveté du travailleur agricole au franc parlé de la dame de petite vertu, les saillies de l’une répondant à merveille aux étonnements béats de l’autre. On s’amuse donc beaucoup à l’écoute d’une des très bonnes partitions du dialoguiste qui est alors au firmament de sa gloire. Mais au-delà des réjouissances traditionnelles offertes par Audiard le film fait montre d’une réelle poésie qui doit beaucoup à l’interprétation de Jean Lefebvre qui a su trouver le ton juste pour éviter le côté tête à claques jusqu’alors recherché par les réalisateurs et cause de son succès comme second rôle. Dans une France qui hésite encore à perdre sa ruralité profonde, on assiste parfois ému à ce joli conte de fées qui fait l’éloge de la naïveté. Mais Dieu ! Comme dirait Audiard que Dany Carrel était gironde. Comment résister à ses clignements d’yeux qui feraient monter le tensiomètre d’un moine tibétain ? Contempler la belle Dany dans ses tenues chamarrées tout au long du métrage n’est pas le moindre intérêt d’ « Un idiot à Paris ».
Un vrai petit chef d'oeuvre méconnu, dans lequel Jean Lefebvre n'en fait pas des tonnes, au contraire il joue avec justesse. Danny Carel est adorable, et B. Blier fait un numéro d'anthologie. certains dialogues sont mémorables. Il ya qq chose de magique dans ce film. Certains le trouveront ringard ou même niais, mais ce n'est pas du tout le cas.
Une comédie drôle, attachante et tendre. Tous les acteurs offrent une bonne interprétation (Blier, Dalban, Carrel...). La musique est très belle, le tout sans vulgarité, voilà une comédie vraiment agréable qu'on ne fait plus de nos jours. A redécouvrir !