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DAVID MOREAU
135 abonnés
2 235 critiques
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1,5
Publiée le 29 septembre 2010
FRENCH CONNECTION. Bebel parti, Delon essuie la révolte. Si Deray adore Delon et le met en scéne éfficacement, sa mise en scéne a pris un coup de vieux.
Clairement en-dessous du film original, "Borsalino & Co" souffre de l'absence de Belmondo spoiler: mais vu le final de "Borsalino", personne ne pouvait espérer que Bébel soit de l'aventure de cette suite . Le film est donc entièrement porté par Delon, ce qui en fait un vrai véhicule pour sa gloire, et comme en plus, c'est Deray, un des réalisateurs avec lesquels Delon a le plus bossé (déjà réalisateur du premier opus, ce qui permet au film de garder la même patte que le précédent film)... De bonnes séquences spoiler: (j'aime bien comment on se débarrasse, à la fin, du méchant, dans le train...) ne font cependant pas de "Borsalino & Co" un film aussi mémorable que le premier, donc, on sent un essoufflement, et clairement, sans Bébel, ça ne devient qu'un film de gangsters delonien comme il y en à eu tant d'autres, et des meilleurs que lui ("Le Samouraï", "Le Clan des Siciliens", "Le Cercle Rouge"). Un film, cependant, totalement regardable.
J’ai trouvé cette suite plutôt réussie. Bien sûr l’absence de Belmondo se fait sentir par rapport au premier qui fonctionnait beaucoup sur l’opposition des deux stars du cinéma français. Mais cette suite qui donne lieu à un Western Marseillais plein de virilisme, d’acteurs qui en font des caisses, de scènes d’action plutôt bien réalisées..reste plaisante à regarder pour ses qualités au premier degrés mais aussi pour ses excès. A voir aussi pour le décorum qui donne une reconstitution crédible du Marseille des années 30.
La suite du premier navet mais sans Belmondo cette fois c 'est donc Alain Delon qui continue de parader, de tirer la gueule et de faire ce qu' il savait faire de mieux, c ;est-à-dire de l';Alain Delon : rien en somme. Deux heures plombées avec de la daube. Le metteur en scène Jacques Deray est coutumier du fait, lui qui agite du vide et réussit au moins une chose à coup sûr, toujours la même : abrutir, assommer et endormir le spectateur coûte que coûte ! Et ça il sait y faire, c';est même sa spécialité via l 'inanité des dialogues, du scénario et de tout le reste, de ce qui va avec et de ce qui ne va pas avec. Or ici, évidemment, rien ne vas car ça sonne toujours creux, c';est totalement bidon, mal écrit, mal interprété ( affligeante Lola ! ) et aussi attrayant qu';un vieux feuilleton foireux . La reconstitution du Marseille des années 30 est , en revanche, soignée. Il est écrit " A suivre " dans le générique de fin ... Or, il n' y aura jamais de suite , et c ' est une promesse dont on peux se réjouir qu' elle ne se soit pas concrétisée.
Suite de BORSALINO, le film commençant exactement à la fin du premier, il n'avait pas vraiment lieu d'exister pour autant.
Sur un scénario sans grand ressort mais rempli d'action et de fusillades, on reconnait qu'en même prendre du plaisir à retrouver tous les personnages de la mafia marseillaise du premier opus.
Mais c'est sans grand interêt que l'on suit pourtant ce film, le personnage de Belmondo manquant terriblement, surtout son humour.
Un troisième opus annoncé à la fin n'a jamais vu le jour....
Bon, mais légèrement déçevant: on attendait mieux!!
Je n avais pas revu cette suite depuis que j etais enfant et c est un vrai plaisir. L histoire est simple mieux que de faire une copie du film précédent Jacques Deray voulait sans doute lancer une série qui n a finalement jamais vu le jour . Un plaisir de suivre la vengeance de Roc Siffredi à Marseille. Un très bon moment.
N'ayant pas vu le premier Borsalino, je ne pourrais faire la comparaison, mais j'ai trouvé ce film de gangsters plutot de bonne qualité. Porté par la grande présence d'Alain Delon (bien qu'ici plus sobre que jamais), ainsi que par des scènes de règlements de comptes très efficaces et réalistes, ce film fait passer un vrai bon moment, avec une mise en scène sans bavure. Du bon cinéma à la francaise.
Un polar sur mesure pour Alain Delon dans lequel Jacques Deray fait plus que mettre en valeur la star, il immortalise carrément son rôle de Roch Siffredi. Pour cela, un scénar carré et une mise en scène honnête font l’affaire.
Un bon film. J'ai bien aimé parce que j'aime beaucoup l'époque des années 30 avec les Thompson tout ça... Alain Delon a la classe en gangster et le scénario, bien que classique et sans surprise, n'est au final pas si mal que ça. Je le conseille pour ceux qui aiment les films de gangsters, ils vont passer un bon moment !!
très bon film de truand des années 30 avec une très belle reconstitution des décors. On ne s'ennuie pas du tout et on s'impatiente de découvrir de quoi sera fait la vengeance du héros contre le méchant venu de Berlin. A voir par tous les amateurs de policier et d'époque en plus.
Une pauvreté sans égal dans l'écriture du scénario, une réalisation "pro" involontairement dilettante et des acteurs jouant comme des chaussettes, Borsalino tombe dans le ridicule avec une facilité accablante à tel point que je me suis repassé certaines scènes trois fois d'affilée pour finir mort de rire sur mon canapé. Il suffit de voir un quelconque acteur de cette mascarade tenter de réciter son texte pour se faire une idée générale du niveau du film. Soit, très bas.
Le film se veut plus sombre que le premier opus et l'histoire plus sérieuse. Mais au final c'est beaucoup moins prenant et jubilatoire que le premier opus...dommage.
Fallait-il vraiment une suite a l'excellent Borsalino ? Non seulement Bebel n'est plus de la partie, mais ce second opus manque en plus de souffle et de rythme pourtant présent dans le précédent. Une suite inutile et sans surprise donc.
Un bon film, assurement, malgré un scénario assez simple. Delon est excellent dans ce role de truand froid et assoifé de vengeance. La superbe musique (de Claude Bolling) apporte une touche décalée. Alain Delon est producteur, et cela se voit : les détails sont soignés ; dommage seulement que le scénario soit assez facile .