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Un visiteur
3,0
Publiée le 13 décembre 2012
Une bonne idée de départ assez mal exploitée pour ce divertissement au comique à mon goût trop guindé. Même pour l'époque, on savait faire mieux. Il reste un film pas désagréable, mais tellement éloigné de nous qu'on a du mal à entrer dans les situations.
"Harvey"(1950) ou l'histoire d'un gentil garçon,assez simple d'esprit,qui a un ami imaginaire(un lapin géant de 2m03)et qui embarrasse tout le monde avec.Un film assez insolite,qui permet à James Stewart d'offrir une nouvell interprétation de haut vol,toute en proximité et prévenance,qu'il parle dans le vide,à sa soeur,ou des badauds(qu'il invite constamment à dîner).Sous couvert d'une comédie loufoque,c'est plutôt à une satire à laquelle on a à faire.Henry Koster critique une société uniformisée,où il est interdit de se comporter différemment de la norme,sous peine de "déranger".Ce qui eétait encore plus flagrant à l'aube des années 50.Dès lors,peu importe que le rêveur en question soit inoffensif ou le plus attachant des hôtes.Une belle hypocrisie soulevée.Si c'est une solution pour pallier à sa solitude ou à ses manques affectifs,alors tout le monde devrait avoir son Harvey.Pour le reste,la mise en scène est très quelconque et on doit se coltiner une Joséphine Hull horripilante en rombière qui ne pense qu'à sa vie mondaine.Et le final est bien convenu.Dommage.
tres bon film!!! je me suis tout simplement régalé!!! James stewart est impeccable et les petites touches d'humour et de quiproco sont impeccablement encrées dans l'histoire!!! Quand au fait de mettre un lapin de 2m03 ("il faut toujours etre precis", lol) sans pour jms autant le faire apparaitre est parfait!!!
Une idée originale et une très bonne première moitié pour ce film insolite et devenu culte. James Stewart est comme toujours excellent dans son rôle d’illuminé attardé dans une enfance peuplée de rêves. Pourtant, au milieu du récit, le ton se fait plus lourd et l’histoire se met à tourner en rond, comme si l’auteur avait du mal à pousser son propos au bout de sa pensée. La fin est loufoque et perd de sa force caustique, la satire se faisant inoffensive… Dommage !
En voilà un film qui ne ressemble à aucun autre. Que dire de cette oeuvre qui peut être apparenter sans problème à une fable ou à un conte philosophique ??? Ben d'abord tout simplement que Josephine Hull après nous avoir donné une interprétation délicieuse dans "Arsenic et vieilles dentelles" récidive avec autant de talent ici, que James Stewart est vraiment un des comédiens les plus extraordinaires qui ait existé et qui joue ce rôle de gentil garçon faussement naïf avec une conviction impressionnante, et que le reste de la distribution n'est pas non plus en reste. Ensuite, loin d'être contrairement aux apparences un film qui délivre un discours lénifiant ou naïf, c'est une oeuvre qui est une critique, sous couvert de légèreté et de poésie, assez noire d'une Société noyée et quasiment lobotomisée sous les conventions. Alors au lieu de se laisser totalement noyer et lobotomiser, il ne devrait pas être interdit d'avoir son grain de folie, d'autant plus inoffensif, même si ce dernier a la forme imaginaire (ou pas ?) d'un lapin géant qui s'appelle Harvey. Tout le monde devrait avoir son "Harvey"...
Adaptée d'une pièce de théatre à succès, une fable sur la folie douce mise en scène un peu platement et qui tourne sérieusement en rond sur la fin mais qui n'est pas dénuée d'humour et qui bénéficie du charme légendaire de James Stewart.
Ce film contient quelques bons moments d'humour et donne matière à réflexion. Le jeu des acteurs est très bon. Il ne manque à mon sens que quelques gags qui vous fasse éclater de rire.
Adaptation d’une pièce à succès de Mary Chase, « Harvey » (1950) est un des films préférés de James Stewart, et pour cause. Ce personnage de doux dingue affublé d’un ami imaginaire (un lapin de 1m90 nommé Harvey) prête à la performance d’acteur. C’est donc ce qu’on retiendra en premier lieu, bien avant la mise en scène correcte mais conventionnelle du sympathique Henry Koster. Pour l’anecdote, il est fait référence à ce film dans « Roger Rabbit » (« Dit bonjour… Harvey ! »). A y regarder de plus prêt la trame pourrait être celle d’un drame, avec ce personnage qui sombre dans l’alcoolisme et la folie après la mort de sa mère. Mais le ton est résolument optimiste, comme dans beaucoup de production des années 50. L’optimisme et la loufoquerie du héros finissent même par contaminer les autres protagonistes.
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3,5
Publiée le 4 septembre 2018
Le "Donnie Darko" des annèes 50! Fort du succès à Broadway, la transposition de la pièce de Mary Chase au cinèma est une franche rèussite! James Stewart, accompagnè en permanence de ce lapin gèant de 1m90 est gènial de bout en bout! Un film combinant astucieusement l'humour et l'émotion avec un Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle pour Josephine Hull en vieille soeur bourgeoise et d'une ravissante Peggy Dow qui ne fera malheureusement pas une grande carrière au cinèma! Un très joli classique qui se regarde avec un plaisir nostalgique et enfantin...
Sympathique. Même si la mise en scène d'Henry Koster est assez faible, ce film est très agréable à suivre, notamment grace à de savoureux dialogues et de très bons personnages, notamment celui inteprété avec beaucoup d'humour et de talent par James Stewart.