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TTNOUGAT
588 abonnés
2 530 critiques
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0,5
Publiée le 24 septembre 2010
Ni fait ni à faire,voici un prototype de mauvais cinéma. La mise en scène est inexistante,il s'agit de successions de plans quelconques sans aucun soin de raccords. C'est au montage que tout s'est fait. En réalité,c'est construit comme un roman photo. Les acteurs en plus sont vraiment moyens malgré leur notoriété et les deux jolies femmes sont elles carrément mauvaises. Je pense qu'ils n'ont pas assez été dirigés. Le scénario est sans aucun intérêt et la psychologie des personnages ne tient pas la route une seconde. Ce sont des marionnettes vides de sens à tel point que le comportement sexuel du héros est à la limite du vraisemblable et pourtant le ton du film se veut réaliste. C'est sans doute là que cela ne va pas. L'effet de mode étant passé ce film peut devenir un modèle de tout ce qu'il faut éviter.A la fin du film,j'ai juste pensé que David Lowenstein allait récupérer la pierre des Mayas.
L’héritier est un bon drame de Philippe Labro même si il aurait pu être mieux réussi. La mise en scène est excellente, les acteurs comme Jean-Paul Belmondo, Carla Gravina ou encore Jean Rochefort. Malheureusement le scénario n’est pas aussi réussi que ce qu’on pourrait penser. Je mets donc un 11 / 20.
Etonnant de voir Jean-Paul Belmondo dans une sorte de contre-emploi.C'était "L'Héritier" en 1972.Bart Cordell hérite d'une multinationale de l'acier détentrice de puissants groupes de presse.Un personnage playboy,fantasque mais ayant la motivation pour s'imposer dans ce milieu de requins.Une main de fer dans un gant de velours.Sa position privilégiée suscite bien des convoitises,d'où les OPA et les doutes sur la mort accidentelle de son paternel.Avec certaines nuances,et même de la fragilité dans son jeu,Belmondo réussit son opération drame politique.La réalisation de Philippe Labro est plutôt originale,avec des scènes qui se superposnt,flash-backs,évènements diffus...Par contre,la profusion de personnages nuit à la compréhension d'une intrigue,par ailleurs restant trop à la surface des problèmes politiques.Et une histoire d'amour mélo n'apporte rien.Cela dit,l'ensemble reste louable,intéressant,assez bien documenté et Belmondo parvient à s'entourer de sa garde rapprochée toujours joueuse(Jean Rochefort,Charles Denner,Michel Beaune).On retiendra donc cet homme en clair/obscur,et les arcanes impitoyables du pouvoir.
En 1973, Philippe Labro (réalisateur de L'alpagueur et parolier de Ma jolie Sarah de Johnny) signait un film habile et osé pour l'époque. Un héritier en quête de sens... ou Bebel l'inattendu trouve l'un de ses meilleurs rôles. Il est suivi de près par les acteurs du moment : Denner (Z, Peur sur la ville,...), Desailly (Le doulos), Beaune (L'aveu, L'incorrigible, Flic ou voyou,...). La musique est digne d'un Morricone/Belmondo. Passant un bon moment, on se demande comment l'héritier va trouver la réponse... Si vous la voulez, héritez ! PS : les multiples apparitions de Jean sont appréciables, d'autant qu'il fait toujours plaisir à voir (Ridicule, Le placard, L'homme du train,...).
L'Héritier c'est un peu Largo Winch avant l'heure car Bébél incarne le patron d'un empire financier après l'assassinat de son père. L'intrigue est prenante, on suit avec intérêt la quête de vérité de Bart Cordell. Belle interprétation.
Avec "L'Héritier", Philippe Labro s'attaquait ici au pouvoir des grandes familles françaises et européennes. Le film de l'écrivain fait mouche, surtout grâce une nouvelle fois à l'interprétation sans faille de Jean-Paul Belmondo. Reste que le film a quelque peu vieilli et de cette œuvre politiquement incorrect, il faudra avant tout retenir la performance exemplaire de son acteur principal.
Bart Cordell succède à son père décédé dans un accident d’avion, reprenant les aciéries et la presse du magnat. Enquêtant sur les mystères de la disparition de son père, Bart est lui-même victime d’attentats. Le film de Labro vaut davantage par la forme que par son contenu. La mise en scène, originale, fait se succéder de nombreuses séquences courtes entrelacées, dont beaucoup comprennent un dialogue volontairement inaudible. L’effet de kaléidoscope produit ne nuit pas à la compréhension, et crée une atmosphère de mystère qui convient au sujet (« Rive droite rive gauche » inclura également une intéressante recherche formelle). Le scénario par contre est des plus classiques : un héros parfait, patron généreux avec son personnel, séducteur sympathique, luttant contre un affreux groupe multinational ; déroulement et fin assez prévisibles. Une bonne distribution, des acteurs épatants et quelques détails savoureux améliorent certes le rendu, mais au vu des qualités du montage, on attendait mieux.
35 années après sa sortie, ce film est toujours un plaisir réel. L'intrigue et le rythme sont excellents, les acteurs justes. A avoir dans sa dvd-thèque ! Charles Denner et Jean-Paul Belmondo y sont parfaits ! Bref, achetez-le !
Du bon et du moins bon dans ce film qui mériterait un 2,5 étoiles. Les traits sont forcis, les acteurs font plus que le minimum syndical mais par contre ils n'évitent pas totalement le cabotinage de rigueur (ça devait être écrit dans leur contrat), la réalisation de "l'amateur" Labro se veut percutante et originale mais reste trés conventionnelle bien qu'assez efficace, et le personnage du fils de Belmondo est à gifler avec une machette en guise de main. Ca se laisse très gentiment regarder. Mais, dans la carrière de Belmondo, ce film est un pas de plus (après "Le Cerveau" et "Borsalino" notamment et avant "Peur Sur La Ville") vers le statut d'icone populaire. Un pas vers le sommet qui est aussi un pas vers le bas.
Réalisé en 1973, soit 3 ans avant "L"alpagueur", Philippe Labro mit déjà en scène Belmondo, dans ce polar haletant de bout-en-bout, où chaque scène se succède subtilement, sans la moindre longueur. Connu pour son éclectisme, le réalisateur - qui frise ici la perfection - dénonce jusqu'où peuvent mener les abus des grands groupes financiers, à une époque où l'on commençait tout doucement à parler de l'Europe... Belmondo est bien entouré, puisqu'on retrouve le regretté Charles Denner, Jean Rochefort ou Jean Desailly. Dommage peut-être ce trop grand nombre de personnages dans ce film, qui incite toutefois à réfléchir et dont on sort marqué.
Avec "l'héritier", Philippe Labro signe une oeuvre originale. Tout d'abord par le sujet du film, assez "osé". Puis, par les mouvements de caméra et par la musique très typée 70's et extremement présente. Mais en plus d'etre original, "l'héritier" est un excellent film. L'interpretation de Belmondo et excellente (on le voit presque pleurer a un moment). A noter que les seconds roles (Jean Rochefort et Charles Denner) sont aussi excellents. Bref, de part le sujet et l'atmosphère du film (dynamique mais aussi relativement émouvant) on passe un excellent moment à la vision de "l'héritier". Et ça reste toujours un plaisir de voir Belmondo, surtout dans un role aussi "sérieux" et dénué d'humour.