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Nodrog Remmus
3 critiques
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5,0
Publiée le 19 avril 2023
Un film accrocheur. Un film dérangeant. Un film avec une kyrielle de bons acteurs. Un film sans concessions. Un scénario qui tient la route. L'allusion spoiler: de l'hebdo Globe ressemblant a un célèbre hebdo politique est a peine masquée . Le tandem Belmondo-Denner fonctionne à merveille. Belmondo, qui pour une fois, ne réalise presque pas de cascades, et c'est assez rare pour être souligné. Un film de Labro qui sait de quoi il parle et qui le dit intelligemment dans ce film. A voir absolument !!!
Un film qui a vieilli au niveau de sa trame. En effet sa critique de la construction de l’Europe industrielle et l’ascension de gros conglomérats financiers paraît un peu désuète avec l’œil d’aujourd’hui. Dommage aussi que le final paraisse trop improbable et bâclé. Il reste quand même un Belmondo en grande forme dans ce rôle de richissime héritier, et quelques très bons seconds rôles comme Charles Denner et Jean Rochefort.
Je n'avais jamais vu ce Belmondo, que j'adore pourtant. Pas de regrets du coup. Ce film paraît plus vieux que sa date de tournage. Qualité de l'image et du son mauvaise, des flashs de souvenirs sans arrêt qui nous font perdre le fil de l'histoire. Scénario moyen. Des scènes assez ''risibles'', spoiler: telles par exemple le mitraillage lourd opéré depuis un balcon en face par plusieurs mecs armés jusqu'aux dents, mais que Belmondo arrive à neutraliser avec une seule grenade qui tombe pile sur le balcon.
Belmondo toujours excellent, mais ne suffit pas à sauver pas le film.
L'intention était louable : décrire l'héritier sympa d'un empire industriel, propulsé du jour au lendemain dans un monde de loups où tous les coups sont permis. Le soucis c'est que les bonnes intentions ne suffisent pas. Nous avons affaire ici à un film mal fabriqué. Trop monté à ce point que parfois certaines scènes n'aboutissent sur rien ou sont à la limite du compréhensible. La psychologie des personnages est rudimentaire. Les scènes d'actions tournent au grand n'importe quoi, (les mecs qui tirent sur les encadrements de photos et qu'on déloge à la grenade !). Les rares tentatives d'humour tombent à plat (Bebel qui se baigne en pantalon, qu'est-ce qu'on rigole !) Les dialogues sont souvent artificiels (voir le premier échange entre JPB et le curé) A sauver : le sourire de ces dames qui sont charmantes (Carla Gravina et Maureen Kerwin) Mon Dieu , que ce cinéma populaire français là a mal vieilli !
Intrigue plutôt bien construite. La musique criarde surprend ; mais, finalement, elle s'accorde plutôt bien avec le rythme de la mise en scène. Reste une narration pas toujours crédible et surtout un Belmondo pas du tout convaincant ... Bref, l'atout de ce film ce sont les péripéties de cette intrigue. Mais cette production, qui semble vouloir singer un genre américain de l'époque, est un polar d'entre deux gares qu'on lit vite et qu'on jette aussi vite une fois lu. Donc film pour occuper un temps vide.
Malgrés la présence toujours forte de Belmondo, ce film m'a séduit à moitié pour son intrigue dévoilé en puzzle, et une réalisation un brin ennuyeux. Récompensé quand même par jolie actrice et Jean Rocheford, et les habitué de Belbel, Charles Denner ou Michel Beaune. La vieille France de l'époque, nous fait replonger dans le passé, ce passé tellement meilleur. Une bonne B. O.. Très politique, ce film met en scène la mort d'un grand homme d'affaire, dont le fils renommé, hérite de sa fortune, il doit continuer le combat, devenir lui aussi un homme d'affaire. Mais des personnes sombres semble vouloir en décider autrement. Cordell semble en savoir plus sur la disparition de son vieux. Certainement le crime organisé. La machination prend son envol dans la conclusion. Qui remet les pendules à l'heure. Traîtrise. Complots. Et le coup de théâtre final, émouvant.
Même s’il est porté par un Belmondo charismatique plus sérieux et moins nonchalant qu’à l’accoutumée, ce polar sur fond de magouilles financières est d’un ennui mortel tant rien dans son intrigue ne vient éveiller l’intérêt.
Ca reste toujours un très grand plaisir de regarder Belmondo jouer un rôle sérieux, bien loin des cascades et des pitreries, on se rend compte également dans ce genre de film de tout le talent de cet acteur. La mise en scène de Philippe Labro est soignée mais on remarque quelques scènes "étranges" qui ne collent pas trop au ton su film (Belmondo qui se baigne avec son pantalon, la scène de la fusillade dans l'immeuble...) et il faut bien admettre que l'intrigue met une bonne heure avant de décoller véritablement.
4 527 abonnés
18 103 critiques
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2,0
Publiée le 3 juin 2021
L'Héritier met en scène Jean Paul Belmondo qui est au sommet de sa gloire dans le rôle d'un magnat des affaires venu de New York à Paris après la mort de ses parents dans un accident d'avion. Il soupçonne que ce n'est pas un accident mais un assassinat. Il s'agit d'un film rapide avec quelques scènes d'action bien réalisées et Belmondo est son charisme habituel. Cependant la mise en scène de Philippe Labro est parfois inutilement artificielle notamment lorsqu'il s'emballe avec le découpage entre différents lieux ou même périodes de temps. La relation de Belmondo avec Carla Gravina ne sonne pas vrai nous sommes censés croire qu'elle tombe amoureuse de lui après qu'il l'ai giflée deux fois. Quant à la fin pessimiste elle est assez prévisible on est dans les années 1970...
Jean-Paul Belmondo dans un rôle moins physique que d'habitude dans ses films des années 1970, crédible dans son personnage de playboy qui réfléchit. Le scénario est bon, mais la réalisation est mauvaise. La musique est nulle, on se croirait dans un film porno de l'époque. Certaines scènes sont inutiles, comme s'il avait fallu diluer pour dépasser 1h45 et peut-être recevoir une subvention, qui sait ? Le final est rendu incompréhensible par la présence de Maureen Kerwin (la call girl). Seul intérêt, revoir Bebel et Jean Rochefort dans un film rarement présenté à la télévision.
Je me souvenais à peine l'avoir vu un jour. Ce genre de film politico-financier à la française est plutôt bête et prétentieux (le summum dans le genre étant "Le bon plaisir"). Je pensais prendre plaisir à voir Denner et Rochefort mais même pas. Reste quand même la présence de la très belle Maureen Kerwin. A voir une fois tous les 20 ans, c'est suffisant.
Un drame assez quelconque avec des personnages très peu fouillés voire même caricaturaux. L'histoire n'est pas non plus palpitante. Très moyen donc et qui ne restera pas comme la plus grande prestation de Belmondo.
L'intention était louable : décrire l'héritier sympa d'un empire industriel, propulsé du jour au lendemain dans un monde de loups où tous les coups sont permis. Le soucis c'est que les bonnes intentions ne suffisent pas. Nous avons affaire ici à un film mal fabriqué. Trop monté à ce point que parfois certaines scènes n'aboutissent sur rien ou sont à la limite du compréhensible. La psychologie des personnages est rudimentaire. Les scènes d'actions tournent au grand n'importe quoi, spoiler: (les mecs qui tirent sur les encadrements de photos et qu'on déloge à la grenade !). Les rares tentatrices d'humour tombent à plat (Bebel qui se baigne en pantalon, qu'est-ce qu'on rigole !) Les dialogues sont souvent artificiels (voir le premier échange entre JPB et le curé) et on ne saura jamais le secret de la pierre Maya. A sauver le sourire de ces dames qui sont charmantes (Carla Gravina et Maureen Kerwin)
« L’héritier » aurait-il inspiré le célèbre personnage Largo Winch, paru quelques années plus tard ? Le doute est permis tant les similitudes sont nombreuses... sans compter le patronyme du réalisateur ! En effet, Jean-Paul Belmondo incarne un play-boy catapulté à la tête d’une grosse fortune, et contraint de reprendre l’empire industriel de son père, décédé dans des circonstances troubles. Il aura affaire à ceux qui luttent contre les changements qu’il veut imposer, et surtout une machination qui tente de le faire disparaître à son tour. « L’héritier » est un film assez inégal. Le scénario contient de très bonnes idées, notamment celle d’un homme explosif qui veut dynamiter les conventions industrielles, politiques, et médiatiques de son empire, et tout changer. On y trouve même des réflexions sur la construction de l’Europe industrielle, par une génération qui a pourtant agi durant la guerre. Le souci est que ces éléments passent souvent au second plan, ou sont en tout cas trop peu élaborés. L’intrigue préfère se centrer sur un complot assez classique, ou sur des scènes misogynes qui feraient passer James Bond pour un féministe. Scènes mettant en valeur le « pouvoir de séduction et de virilité » de Bébél, pourtant un peu plus sobre et complexe que les rôles de cogneur au grand sourire qu’il enchaînera dans les années 70/80. Philippe Labro s’appuie tout de même sur une belle brochette de seconds rôles, avec en tête Charles Denner et Jean Rochefort. Il propose également une mise en scène originale, jouant beaucoup sur l’effet Koulechov avec un montage qui mêle séquences de différents moments du film, ou éléments symboliques, pour renforcer le poids et le sens de certaines séquences. Aussi il est dommage que film n’ait pas bénéficier d’une intrigue plus fouillée.