Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
flushroyal
33 abonnés
910 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 20 mars 2012
Un film assez intéressant, inclassable qui dépeint le monde des affaires avec un certain cynisme. Le personnage campé par JP Belmondo semble avoir été inspiré de Kennedy. Le récit et le montage est fouillé montrant une volonté de complexité. L'ensemble ne produit pas cependant l'effet voulu et peut paraître un peu dispersé et décousue faute de nombreuses zones d'ombre. A voir tout de même.
L’héritier est un bon drame de Philippe Labro même si il aurait pu être mieux réussi. La mise en scène est excellente, les acteurs comme Jean-Paul Belmondo, Carla Gravina ou encore Jean Rochefort. Malheureusement le scénario n’est pas aussi réussi que ce qu’on pourrait penser. Je mets donc un 11 / 20.
En 1973, Philippe Labro (réalisateur de L'alpagueur et parolier de Ma jolie Sarah de Johnny) signait un film habile et osé pour l'époque. Un héritier en quête de sens... ou Bebel l'inattendu trouve l'un de ses meilleurs rôles. Il est suivi de près par les acteurs du moment : Denner (Z, Peur sur la ville,...), Desailly (Le doulos), Beaune (L'aveu, L'incorrigible, Flic ou voyou,...). La musique est digne d'un Morricone/Belmondo. Passant un bon moment, on se demande comment l'héritier va trouver la réponse... Si vous la voulez, héritez ! PS : les multiples apparitions de Jean sont appréciables, d'autant qu'il fait toujours plaisir à voir (Ridicule, Le placard, L'homme du train,...).
Avec "L'Héritier", Philippe Labro s'attaquait ici au pouvoir des grandes familles françaises et européennes. Le film de l'écrivain fait mouche, surtout grâce une nouvelle fois à l'interprétation sans faille de Jean-Paul Belmondo. Reste que le film a quelque peu vieilli et de cette œuvre politiquement incorrect, il faudra avant tout retenir la performance exemplaire de son acteur principal.
Bart Cordell succède à son père décédé dans un accident d’avion, reprenant les aciéries et la presse du magnat. Enquêtant sur les mystères de la disparition de son père, Bart est lui-même victime d’attentats. Le film de Labro vaut davantage par la forme que par son contenu. La mise en scène, originale, fait se succéder de nombreuses séquences courtes entrelacées, dont beaucoup comprennent un dialogue volontairement inaudible. L’effet de kaléidoscope produit ne nuit pas à la compréhension, et crée une atmosphère de mystère qui convient au sujet (« Rive droite rive gauche » inclura également une intéressante recherche formelle). Le scénario par contre est des plus classiques : un héros parfait, patron généreux avec son personnel, séducteur sympathique, luttant contre un affreux groupe multinational ; déroulement et fin assez prévisibles. Une bonne distribution, des acteurs épatants et quelques détails savoureux améliorent certes le rendu, mais au vu des qualités du montage, on attendait mieux.
Une formidable interprétation de la part de Jean-Paul Belmondo servie par une mise en scène parfaitement maîtrisée et une réalisation exemplaire de Philippe Labro. Un film peu connu mais qui est à découvrir.
Intrigue plutôt bien construite. La musique criarde surprend ; mais, finalement, elle s'accorde plutôt bien avec le rythme de la mise en scène. Reste une narration pas toujours crédible et surtout un Belmondo pas du tout convaincant ... Bref, l'atout de ce film ce sont les péripéties de cette intrigue. Mais cette production, qui semble vouloir singer un genre américain de l'époque, est un polar d'entre deux gares qu'on lit vite et qu'on jette aussi vite une fois lu. Donc film pour occuper un temps vide.
Belmondo en héros central et inébranlable, c’est vu et revu. En plus ici, avec ce personnage plutôt brut de décoffrage et macho accompli, on frôle la caricature. Cette plongée dans le monde des affaires où le pouvoir de l’image est évoqué aurait pu donner naissance à un thriller inspiré et aux multiples rebondissements : même pas. Mais est-ce finalement le but de ce genre de film qui ressemble certes à bien d’autres mais qui, remis dans son contexte, correspond à son époque avec un héros aux larges épaules qui bouscule l’establishment. Car là effectivement, c’est du Bébel grande époque tout craché.
Vu à la télé hier soir. De Labro j'ai vu et critiqué "Sans mobile apparent" avec Trintignant. Trintignant court, Belmondo marche, ça meuble. Certains notent la misogynie des personnages. C'était pareil l'autre fois. A se demander si ce n'est pas une constante chez Labro. Ce qui me frappe aussi ce sont les jeux de scène idiots. Par exemple Belmondo et son confident Denner se font des passes au bureau avec un ballon de rugby. Y a t-il là un sens caché ? Labro a tenu à ce que Bébel meure à la fin. Dans "le professionnel" de Lautner il meurt aussi, rafalé dans le dos. Le public s'en est remis. Le thème de fond du film ce sont les difficultés de certaines successions capitalistiques. Pour ma part, j'ai eu un patron considéré comme un playboy avant d'hériter. Il roulait en moto 1000 cm3. Pourtant, une fois qu'il eut hérité il s'en tira remarquablement grâce à ce qu'il avait appris à Polytechnique et à ses qualités propres. Il est mort dans un accident d'avion où il y avait des personnages plus importants que lui. Son héritage a été dilapidé par les pouvoirs publics : pas de regrets pour ça. Belmondo n'a pas de chance, soit il fait des cascades et c'est du guignol, soit il n'en fait pas et c'est rasoir.
Un bon scénario, un rythme assez prenant, une réalisation pas spectaculaire mais soignée, des acteurs convaincants... au final rien de mauvais mais avec un peu de recul une impression que le film a un peu tourné en rond. Néanmoins on a passe un bon moment et reste captivé jusqu'à la fin.
c'est mon bebel préféré. ce film est prenant et j'adore le sujet qui oscille entre le film social et le polar. bebel est génial et les seconds rôles (rochefort notamment) sont parfaits. la musique de colombier est une de mes préférés du cinéma français. à voir
Une formidable interprétation de la part de Jean-Paul Belmondo servie par une mise en scène parfaitement maîtrisée et une réalisation exemplaire de Philippe Labro. Un film peu connu mais qui est à découvrir.
Assez sombre. Le scénario est plutôt réussi et fait preuve d'un certain panache. Belmondo assure avec plus d'austérité que d'habitude. Dans l'ensemble cela a bien vieilli.
Je n'avais jamais vu ce Belmondo, que j'adore pourtant. Pas de regrets du coup. Ce film paraît plus vieux que sa date de tournage. Qualité de l'image et du son mauvaise, des flashs de souvenirs sans arrêt qui nous font perdre le fil de l'histoire. Scénario moyen. Des scènes assez ''risibles'', spoiler: telles par exemple le mitraillage lourd opéré depuis un balcon en face par plusieurs mecs armés jusqu'aux dents, mais que Belmondo arrive à neutraliser avec une seule grenade qui tombe pile sur le balcon.
Belmondo toujours excellent, mais ne suffit pas à sauver pas le film.
Belmondo utilisé dans un contre emploi, en tant qu'homme d'affaires imperturbable, alors oui ça marche plutôt bien, mais le film semble avoir avoir pris un coup de vieux monstrueux et manque cruellement de rythme. Les fans de Belmondo y trouveront leur compte et considèreront "L'Héritier" comme un classique du cinéma français, ce qui n'est pas totalement faux non plus...