Dans les films qui ne sont pas des comédies avec Jean- Paul Belmondo, celui- ci est une référence. Il est entouré de grands acteurs comme Charles Denner, Michel Beaune ou bien encore Jean Rochefort. Un triller politique sur fond de finances internationales ; un scénario bien ficelé qui offre une belle analyse de ce monde opaque à la fois « bling bling » et « magouilleux ». Avec en filigrane, une destinée dramatique que le poids des exigences dynastiques intensifie et influence jusque dans les moindres décisions, les moindres faits et gestes. « Montrez- moi un héros et je vous montrerai une tragédie ».
L’hérité : Pas le meilleur film de Bebel car c’est vrai qu’il manque ce que on aimée dans ses films : des cascades, un humour ravageur grâce a des répliques… Et la, on a rien de tout ça et le film est a un rythme assez lent au début, on ne comprend pas très bien ce qui se passe. A cause d’une réalisation un peu confuse au début, avec des coupures et des flashs backs qui perd le spectateur malgré une mise en scène plutôt soignée. Ensuite, c’est le scénario, faut pas s’attendre a de l’action, c’est un film policier/politique avec une pointe d’enquête car c’est après le décès de son riche père qui a eu un accident de avion que son fils hérité va mener l’enquête car il ne croit pas a l’accident. Et la va commencer une partie de chasse au empire, politique, argent, femme et meurtre se mêle. Donc voila, début un peu trouble et bizarre mais après une bonne demi heure, on commence à être dans le rythme mais ce n’est pas non plus l’extase. Dommage, car Belmondo assure toujours dans ses rôles et celui la lui va à merveille mais on le sens en retenu mais c’est le rôle qui le veux. Donc voila, un film qui se laisse regarder car il y a un bon casting et un rôle a contre emplois pour Jean Paul mais ça manque de rythme et d’impacte.
Un drame assez quelconque avec des personnages très peu fouillés voire même caricaturaux. L'histoire n'est pas non plus palpitante. Très moyen donc et qui ne restera pas comme la plus grande prestation de Belmondo.
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2,0
Publiée le 3 juin 2021
L'Héritier met en scène Jean Paul Belmondo qui est au sommet de sa gloire dans le rôle d'un magnat des affaires venu de New York à Paris après la mort de ses parents dans un accident d'avion. Il soupçonne que ce n'est pas un accident mais un assassinat. Il s'agit d'un film rapide avec quelques scènes d'action bien réalisées et Belmondo est son charisme habituel. Cependant la mise en scène de Philippe Labro est parfois inutilement artificielle notamment lorsqu'il s'emballe avec le découpage entre différents lieux ou même périodes de temps. La relation de Belmondo avec Carla Gravina ne sonne pas vrai nous sommes censés croire qu'elle tombe amoureuse de lui après qu'il l'ai giflée deux fois. Quant à la fin pessimiste elle est assez prévisible on est dans les années 1970...
Les codes de la société(ici les 30 glorieuses) ainsi que ceux du cinéma ont bien changés, ce qui explique sans doute le coup de vieux. Néanmoins L'héritier reste un film agréable à suivre, avec une bonne histoire et un Belmondo en forme.
Même s’il est porté par un Belmondo charismatique plus sérieux et moins nonchalant qu’à l’accoutumée, ce polar sur fond de magouilles financières est d’un ennui mortel tant rien dans son intrigue ne vient éveiller l’intérêt.
Un film que j'ai trouvé assez moyen réalisé par Philippe Labro dans les années 70 !! Je pense que le metteur en scène de ce long métrage est plus doué pour écrire un roman ou un scénario (ici, on ne se plaint pas, c'est bien écrit) que de passer derrière la caméra car le résultat n'est pas terrible visuellement et vieillit un peu mal avec l'air du temps. Il offre quand même un bon role à Jean-Paul Belmondo dans la peau d'un personnage plus sérieux que d'habitude et sans cascade et je l'ai trouvé excellent et sobre dans la peau, comme le titre l'indique, de "L'héritier", c'est à dire le descendant d'un patron industriel qui meurt bizarrement dans un accident d('avion et dont le fils doit gérer la suite avec son équipe mais avec des soupçons . Il y a de très bons seconds roles comme Charles Denner, Jean Rochefort ou jean Dessailly entre autres . Je pense que si la mise en scène aurait été confier à un cinéaste d'envergure ça aurait marcher, en plus à l'époque, cela n'en manquait pas, le film aurait été meilleur mais bon.
« L’héritier » aurait-il inspiré le célèbre personnage Largo Winch, paru quelques années plus tard ? Le doute est permis tant les similitudes sont nombreuses... sans compter le patronyme du réalisateur ! En effet, Jean-Paul Belmondo incarne un play-boy catapulté à la tête d’une grosse fortune, et contraint de reprendre l’empire industriel de son père, décédé dans des circonstances troubles. Il aura affaire à ceux qui luttent contre les changements qu’il veut imposer, et surtout une machination qui tente de le faire disparaître à son tour. « L’héritier » est un film assez inégal. Le scénario contient de très bonnes idées, notamment celle d’un homme explosif qui veut dynamiter les conventions industrielles, politiques, et médiatiques de son empire, et tout changer. On y trouve même des réflexions sur la construction de l’Europe industrielle, par une génération qui a pourtant agi durant la guerre. Le souci est que ces éléments passent souvent au second plan, ou sont en tout cas trop peu élaborés. L’intrigue préfère se centrer sur un complot assez classique, ou sur des scènes misogynes qui feraient passer James Bond pour un féministe. Scènes mettant en valeur le « pouvoir de séduction et de virilité » de Bébél, pourtant un peu plus sobre et complexe que les rôles de cogneur au grand sourire qu’il enchaînera dans les années 70/80. Philippe Labro s’appuie tout de même sur une belle brochette de seconds rôles, avec en tête Charles Denner et Jean Rochefort. Il propose également une mise en scène originale, jouant beaucoup sur l’effet Koulechov avec un montage qui mêle séquences de différents moments du film, ou éléments symboliques, pour renforcer le poids et le sens de certaines séquences. Aussi il est dommage que film n’ait pas bénéficier d’une intrigue plus fouillée.
Un panier de crabes et au centre, Belmondo, toujours glamour à 300% dans un rôle qui lui va comme un gant. Ici il est cynique et glacial: « vous êtes le mâle dans toute son horreur » dit l’employée qui lui résiste. Ce film qui traite du milieu de la finance et des affaires est pourtant assez fastidieux et peu lisible. Excellent générique de fin....
Ca reste toujours un très grand plaisir de regarder Belmondo jouer un rôle sérieux, bien loin des cascades et des pitreries, on se rend compte également dans ce genre de film de tout le talent de cet acteur. La mise en scène de Philippe Labro est soignée mais on remarque quelques scènes "étranges" qui ne collent pas trop au ton su film (Belmondo qui se baigne avec son pantalon, la scène de la fusillade dans l'immeuble...) et il faut bien admettre que l'intrigue met une bonne heure avant de décoller véritablement.
Complètement dans la veine des films français des années 70, "L'héritier" est porté par sa star Belmondo, ni plus ni moins sombre dans sa composition que dans ses films de l'époque. L'intrigue est plutôt prenante et intéressante, même si au final elle se révèle noueuse. On peut en effet se perdre dans ces histoires de guerre de succession. La sobriété de l'ensemble est ponctuée de moments de fusillades, ce qui permet de ne pas lasser, et de ne pas s'ennuyer. Les acteurs sont quant à eux parfaits, les seconds rôles notamment.
Etonnant de voir Jean-Paul Belmondo dans une sorte de contre-emploi.C'était "L'Héritier" en 1972.Bart Cordell hérite d'une multinationale de l'acier détentrice de puissants groupes de presse.Un personnage playboy,fantasque mais ayant la motivation pour s'imposer dans ce milieu de requins.Une main de fer dans un gant de velours.Sa position privilégiée suscite bien des convoitises,d'où les OPA et les doutes sur la mort accidentelle de son paternel.Avec certaines nuances,et même de la fragilité dans son jeu,Belmondo réussit son opération drame politique.La réalisation de Philippe Labro est plutôt originale,avec des scènes qui se superposnt,flash-backs,évènements diffus...Par contre,la profusion de personnages nuit à la compréhension d'une intrigue,par ailleurs restant trop à la surface des problèmes politiques.Et une histoire d'amour mélo n'apporte rien.Cela dit,l'ensemble reste louable,intéressant,assez bien documenté et Belmondo parvient à s'entourer de sa garde rapprochée toujours joueuse(Jean Rochefort,Charles Denner,Michel Beaune).On retiendra donc cet homme en clair/obscur,et les arcanes impitoyables du pouvoir.
Certes, un scénario aujourd'hui devenu un peu trop fané et archi revu. Mais d'une mécanique toujours redoutable d’efficacité, grâce à un découpage et une mise en scène, aussi sobre et intelligente que claire et millimétré. De très bon passages dans les dialogues. Un casting affectueusement familier pour ma génération, que l'on prend toujours plaisir à retrouver. Un montage juste génial, qui sur le plan sonore comme visuel, est un modèle du genre très inspiré. Une scène de baffe d’anthologie passée à la postérité. Et surtout, une des toutes meilleures OST de tout le cinéma mondial des années 70, devenu un symbole indémodable et emblématique de cette période, avec un Michel Colombier à son sommet d’élégance minimaliste et de sensibilité grandiose. Bref, L'Héritier est un vrai classique qui marque son époque avec gout et classe. Certes, un petit classique parfois un peu facile, boiteux et superficiel. Mais tout de même un vrai drame social et conscient, qui dénonce tous azimut, une certaine hypocrisie systémique et une corruption révoltante. Un film tantôt nonchalant, calculateur et taiseux. Tantôt sec, brutal et tendu. Alors bien sur, il n'a rien à voir avec le tac-tac-badaboum effréné, qui a fait la popularité des Bébel de cette période. Mais n'en déplaise à certain, il demeure tout de même un authentique classique. C'est absolument indéniable.
Du bon et du moins bon dans ce film qui mériterait un 2,5 étoiles. Les traits sont forcis, les acteurs font plus que le minimum syndical mais par contre ils n'évitent pas totalement le cabotinage de rigueur (ça devait être écrit dans leur contrat), la réalisation de "l'amateur" Labro se veut percutante et originale mais reste trés conventionnelle bien qu'assez efficace, et le personnage du fils de Belmondo est à gifler avec une machette en guise de main. Ca se laisse très gentiment regarder. Mais, dans la carrière de Belmondo, ce film est un pas de plus (après "Le Cerveau" et "Borsalino" notamment et avant "Peur Sur La Ville") vers le statut d'icone populaire. Un pas vers le sommet qui est aussi un pas vers le bas.