Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
ferdinand75
549 abonnés
3 869 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 17 novembre 2024
Un film d'espionnage ,assez complexe, qui vaut surtout pour la superbe confrontation entre Alain Delon et Burt Lancaster. Excellents tous les deux. L'intrigue étant assez noueuse et compliquée.
Superbe film d'espionnage, mené de main de maître même si tout n'est pas crédible. Les dialogues sont bon et on reste fasciné par deux acteurs charismatiques, Lancaster et Delon.
Du tout grand film d'espionnage. Méfiance, manipulation, pouvoir et que dire de la fin dramatique et inéluctable ! Avec un casting incroyable : Burt Lancaster et Alain Delon.
Michael Winner, cinéaste anglais partit travailler aux usa, à l'instar de la plupart de ses collègues de l'époque, après quelques films remarqués réalisés "à domicile" ( Lindsay Anderson et Ken Russel restèrent eux, exercer leur art en Europe, à la différence de Boorman, Schlesinger, Richardson notamment).
Longtemps considéré comme un honnête faiseur de films d'action ( la série des "un justicier dans la ville" qui obtint un grand succès et valu à Charles Bronson sa renommée internationale définitive), Winner mérite sans aucun doute d'être reconsidéré auprès de la cinéphilie.
Il suffit de visionner " Scorpio" souvent présenté comme relevant strictement du registre de l'"espionnage ", ce qu'il n'est pas, me semble t il exactement.
Il s'agit aussi d'un film d'action, pretexte à la remise en cause des idéologies ( c'est finalement les rapports personnels qui comptent plus que son camp d'appartenance)
Finalement assez proche de " les trois jours du condor" de Pollack - sans en atteindre le degré d'accomplissement - , " Scorpio" permet de savourer le talent d'un Burt Lancaster vieillissant, face à Delon ( ici dans sa période américaine, qui mérite d'être connue et réévaluée).
Rappelons que les deux acteurs se retrouvent alors, une décennie après leur travail en commun dans " le guépard " de Visconti.
Selon moi, Lancaster - formidable- domine son partenaire qui pourtant ne démérite pas, mais n'est sans doute pas dirigé avec la finesse qu'il faudrait.
Les meilleures scènes sont celles tournées à Vienne ( Autriche) qui rappellent certains moments de " le troisième homme " de Carol Reed et aussi pour son ambiance de " la lettre du Kremlin" de John Huston ( ces deux références étant beaucoup plus accomplies que " Scorpio").
Précisons que ce film ( il date de1973 ) ne présente aucun manque de rythme et demande aux spectateurs de l' attention pour suivre les méandres du scénario.
Sans cette dernière, il y a de forte chance de passer à côté du plaisir incontestable qu'offre la vision de cet opus de Winner, ici dans sa meilleure période ( 71-77).
Burt Lancaster et Alain Delon se retrouvent dans ce film d’espionnage à l’ancienne bien marqué dans les années 70. On suit des personnages troubles pris dans une histoire alambiquée où chacun semble jouer plusieurs jeux et ou les pièges peuvent se refermer sur eux à chaque instant. C’est une aventure qui se suit entre Paris Washington et Vienne où les blocs américains et soviétiques s’observent, se questionnent et s’affrontent. Le côté action du film a un peu vieilli, mais le scénario et les personnages restent intéressants.
Sous fond de guerre froide, un thriller d’espionnage très typé années 70, au scénario complexe, plein de coups tordus et de personnages ambigus, porté par l’interprétation excellente de Burt Lancaster qui fait face à un Delon sobre et efficace. Pas dingue mais sympa !
Les films d'espionnage des années 70 avançaient au rythme des cabines téléphoniques sans cette fausse instantanéité des portables d'aujourd'hui qui fonctionnent toujours même dans les pires conditions. C'est plus lent, le temps de démêler une intrigue très compliquée qui entrelace l'amitié et le cynisme, le vrai et le faux, la CIA et le KGB sans que cela ne soit jamais définitif. Burt Lancaster est parfaitement dans le rôle avec un souci permanent de sincérité alors que Delon est déjà dans ceux où l'efficacité prime. Malgré tout une belle scène de poursuite dans un chantier de travaux public sans l'irréalisme d'aujourd'hui. A savourer tranquillement comme un John Le Carré.
Film d'espionnage ultra classique "Scorpio" ne vaut (et encore) que pour le face à face Alain Delon / Burt Lancaster. L'action est poussive et mollassonne, le scenar embrouillé et très peu convaincant. Pas un grand moment de cinéma.. 2 / 5
« Scorpio » est un film d'espionnage « à l'ancienne » qui se révèle bien agréable à suivre, tant pour son ambiance paranoïaque que pour la qualité de ses scènes d'action. Sorti en 1973, sous la direction de Michael Winner, le film nous plonge avec délice au cœur de la guerre froide pour un affrontement sans pitié entre deux acteurs d'envergure, Burt Lancaster et Alain Delon. Ces deux Stars mondiales se révèlent d'ailleurs à la hauteur de leur immense réputation en délivrant une prestation impeccable et totalement crédible. Ceci dit, le film en lui même ne manque pas de charme non plus, loin s'en faut. J'ai pris un évident plaisir à redécouvrir l'ambiance des grandes capitales européennes en mode « seventees ». Pour rester totalement honnête, il faut toutefois reconnaître que le style et la réalisation ont un peu vieilli, mais ce n'est jamais rédhibitoire et ce « vieux » film s'inscrit sans problème dans la longue liste des classiques du genre. A ce titre, la fin est même plutôt inattendue et dégage un romantisme morbide du plus bel effet. Pas mal du tout !
Un solide film d espionnage des années 70 sur la paranoïa de la guerre froide et ses agents doubles . L interprétation est solide et Delon est crédible en agent qui doute de plus il s en sort très bien avec l anglais . Le film souffre d un rythme un peu lent qui fait perdre de l intensité au récit.
Un excellent film d'espionnage. Alain Delon livre une performance d'acteur dans un film américain. Burt Lancaster interprète un bon rôle pour sa carrière.
On ne va pas se voiler la face hein, Michael Winner est exclusivement connu pour ses nombreuses collaborations avec Charles Bronson, c'est d'ailleurs lui qui lança la saga du justicier en 1974. Pourtant, entre « Le cercle noir » et le premier opus de la saga, vient se glisser ce film d'espionnage finalement assez méconnu qu'est « Scorpio » réunissant deux têtes d'affiche de l'époque : Burt Lancaster et Alain Delon. Le deuxième nommé est chargé de supprimer le premier nommé car ce dernier est soupçonné d'être un agent double. Au cinoche, il existe une théorie qui dit ceci : ce n'est pas parce que l'on a de bons acteurs que l'on a obligatoirement un bon film. Elle se vérifie ici, car, en effet, « Scorpio » ne propose rien qui soit spécialement emballant. La première heure de film est assez longue, l'intrigue prenant trop de temps pour se mettre en place. La deuxième partie, concernant la traque à proprement parler est d'un meilleur acabit sans pour autant atteindre des sommets. L'étincelle n'est créée que partiellement en raison d'un rythme trop inégal. L'ensemble ne parvient jamais à être prenant de manière continue. Restent donc comme atouts l'interprétation sans failles de Delon et Lancaster et un contenu dépourvu de tout manichéisme. Mais tout cela reste trop faible pour pouvoir être réellement convaincant.
Film d'espionnage assez froid dans sa réalisation (Winner n'est certes pas reconnu pour son talent, la série des "Death Wish" reflète tristement sa filmographie) et assez plat dans son déroulement. Une histoire d'agent de la CIA à abattre car soupçonné double avec les soviétiques. On retient la très bonne interprétation de Lancaster et son personnage ambigu intéressant, moins le côté volontairement impassible de Delon assez linéaire dans son jeu. Le scénario reste vraisemblablement trop alambiqué car notamment trop d'intervenants donc le spectateur n'arrive jamais a accroché à fond. Loin d'être inoubliable.