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halou
118 abonnés
1 532 critiques
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3,0
Publiée le 6 janvier 2015
Film d'espionnage assez froid dans sa réalisation (Winner n'est certes pas reconnu pour son talent, la série des "Death Wish" reflète tristement sa filmographie) et assez plat dans son déroulement. Une histoire d'agent de la CIA à abattre car soupçonné double avec les soviétiques. On retient la très bonne interprétation de Lancaster et son personnage ambigu intéressant, moins le côté volontairement impassible de Delon assez linéaire dans son jeu. Le scénario reste vraisemblablement trop alambiqué car notamment trop d'intervenants donc le spectateur n'arrive jamais a accroché à fond. Loin d'être inoubliable.
Film d'espionnage ultra classique "Scorpio" ne vaut (et encore) que pour le face à face Alain Delon / Burt Lancaster. L'action est poussive et mollassonne, le scenar embrouillé et très peu convaincant. Pas un grand moment de cinéma.. 2 / 5
13 713 abonnés
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3,0
Publiée le 14 juillet 2013
A l'image du titre, "Scorpio" fait en fait rèfèrence au signe zodiacal du metteur en scène Michael Winner et des interprètes principaux! Qui aurait crû qu'on retrouverait près de dix ans après "Il gattopardo" le prince Fabrizio Corbera de Salina (Burt Lancaster) et Tancrède Falconeri (Alain Delon) dans un policier / suspense dirigè, non pas par Visconti, mais par le futur rèalisateur de "Death Wish" ? Un mètrage qui ne se veut pas analytique et propre à la rèflexion où Delon et Lancaster forment l'ètonnant tandem de ce suspense captivant sur le quotidien des services secrets amèricains! Rèaliste et plutôt habile, le scènario tient en haleine jusqu'au bout entre Paris, Vienne et Washington qui fournissent des extèrieurs satisfaisants! Avec aussi l'immense acteur de thèâtre, Paul Scofield, et la jolie Gayle Hunnicutt qui complètent la distribution! Très honorable...
Peu de films on rendu avect autant de précision des opérations d'agents secrets, déterminées sans doute par des ordinateurs et exécutées par des tueurs qui ne connaissent que leur mission et leur salaire. Mené à toute allure, le film est à la fois une passionnante aventure d'espionnage et une démystification cynique des services spéciaux français ou américains. L'idée d'avoir réuni trois acteurs aussi différents que Burt Lancaster, Alain Delon et le shakespearien Paul Scofield se révèle très heureuse.
De Michael Winner ne subsiste dans les esprits que sa collaboration avec Charles Bronson pour ce qui fut l'archétype du film de "vengeance", la série des "Un justicier dans la ville" initiée dès 1973 à la suite de "Scorpio". Le film d'espionnage est un genre parfaitement codifié aux mœurs un peu chahutées depuis l'apparition de James Bond au cinéma qui a apporté un peu de légèreté à un univers plutôt glacial, essentiellement alimenté par les arcanes sous terraines de la guerre froide. Après la parenthèse des années 70 à 90 symbolisée par les prestations décontractées de Roger Moore et Pier Brosnan dans le rôle de l'agent 007, les années 2000 avec l'entrée en scène de Daniel Craig marquent un retour aux sources certes plus musclé mais malgré tout clairement affiché, "La taupe" de Tomas Alfredson (2011) venant magistralement confirmer cette tendance. Michael Winner cinéaste menant à cheval sa carrière entre l'Angleterre et Hollywood y revient en 1972 pour ce film réunissant le duo d'acteurs du "Guépard". "Scorpio" est une classique histoire d'espion qui ne parvient pas à s'extirper de la pieuvre pour prendre une retraite bien méritée et qui va devoir échapper au tueur que la CIA a mis à ses trousses. Lancaster et Delon sont tous les deux parfaits dans un registre qu'ils maîtrisent parfaitement. Entre Vienne où Winner multiplie les clins d'œil au "Troisième homme" de son compatriote Carol Reed et Les States, la traque se poursuit, montrant le caractère inéluctable de celle-ci, quelques ruses que l'agent Cross puisse mettre en œuvre. Cruelle désillusion pour Cross autrefois idéaliste qui voit son poulain plus jeune dit "Scorpio" en charge de l'éliminer. Winner rythme parfaitement son film entre action (sublime poursuite dans un chantier viennois) et description des mœurs d'un milieu qui nous fascine parce qu'hermétique et mystérieux. Les deux stars phagocytent l'écran laissant peu de place à leurs partenaires hormis Paul Scofield qui campe un espion russe vieillissant, point de contact de Cross en Europe centrale. Un film solide et trop méconnu dans la carrière des deux monstres sacrés.
« Scorpio » est un film d'espionnage « à l'ancienne » qui se révèle bien agréable à suivre, tant pour son ambiance paranoïaque que pour la qualité de ses scènes d'action. Sorti en 1973, sous la direction de Michael Winner, le film nous plonge avec délice au cœur de la guerre froide pour un affrontement sans pitié entre deux acteurs d'envergure, Burt Lancaster et Alain Delon. Ces deux Stars mondiales se révèlent d'ailleurs à la hauteur de leur immense réputation en délivrant une prestation impeccable et totalement crédible. Ceci dit, le film en lui même ne manque pas de charme non plus, loin s'en faut. J'ai pris un évident plaisir à redécouvrir l'ambiance des grandes capitales européennes en mode « seventees ». Pour rester totalement honnête, il faut toutefois reconnaître que le style et la réalisation ont un peu vieilli, mais ce n'est jamais rédhibitoire et ce « vieux » film s'inscrit sans problème dans la longue liste des classiques du genre. A ce titre, la fin est même plutôt inattendue et dégage un romantisme morbide du plus bel effet. Pas mal du tout !
Superbe film d'espionnage, mené de main de maître même si tout n'est pas crédible. Les dialogues sont bon et on reste fasciné par deux acteurs charismatiques, Lancaster et Delon.
Michael Winner, cinéaste anglais partit travailler aux usa, à l'instar de la plupart de ses collègues de l'époque, après quelques films remarqués réalisés "à domicile" ( Lindsay Anderson et Ken Russel restèrent eux, exercer leur art en Europe, à la différence de Boorman, Schlesinger, Richardson notamment).
Longtemps considéré comme un honnête faiseur de films d'action ( la série des "un justicier dans la ville" qui obtint un grand succès et valu à Charles Bronson sa renommée internationale définitive), Winner mérite sans aucun doute d'être reconsidéré auprès de la cinéphilie.
Il suffit de visionner " Scorpio" souvent présenté comme relevant strictement du registre de l'"espionnage ", ce qu'il n'est pas, me semble t il exactement.
Il s'agit aussi d'un film d'action, pretexte à la remise en cause des idéologies ( c'est finalement les rapports personnels qui comptent plus que son camp d'appartenance)
Finalement assez proche de " les trois jours du condor" de Pollack - sans en atteindre le degré d'accomplissement - , " Scorpio" permet de savourer le talent d'un Burt Lancaster vieillissant, face à Delon ( ici dans sa période américaine, qui mérite d'être connue et réévaluée).
Rappelons que les deux acteurs se retrouvent alors, une décennie après leur travail en commun dans " le guépard " de Visconti.
Selon moi, Lancaster - formidable- domine son partenaire qui pourtant ne démérite pas, mais n'est sans doute pas dirigé avec la finesse qu'il faudrait.
Les meilleures scènes sont celles tournées à Vienne ( Autriche) qui rappellent certains moments de " le troisième homme " de Carol Reed et aussi pour son ambiance de " la lettre du Kremlin" de John Huston ( ces deux références étant beaucoup plus accomplies que " Scorpio").
Précisons que ce film ( il date de1973 ) ne présente aucun manque de rythme et demande aux spectateurs de l' attention pour suivre les méandres du scénario.
Sans cette dernière, il y a de forte chance de passer à côté du plaisir incontestable qu'offre la vision de cet opus de Winner, ici dans sa meilleure période ( 71-77).
Bonne surprise pour ce film des années soixante dix, qui malgré un bon casting, fait toujours peur après tant d’année. Certes, son temps a marqué ce film, mais le rythme est là pour nous réconcilier avec le genre. Lancaster est parfait, même vieillissant, il n’en est pas moins très charismatique et il n’a pas oublié ses jeunes années d’athlète pendant cette fameuse scène de poursuite. Delon lui, joue du Delon, pas mauvais, et il tient son rôle. Le final moins conventionnel qu’à l’accoutumé reste dans la même structure de cette histoire.
On ne va pas se voiler la face hein, Michael Winner est exclusivement connu pour ses nombreuses collaborations avec Charles Bronson, c'est d'ailleurs lui qui lança la saga du justicier en 1974. Pourtant, entre « Le cercle noir » et le premier opus de la saga, vient se glisser ce film d'espionnage finalement assez méconnu qu'est « Scorpio » réunissant deux têtes d'affiche de l'époque : Burt Lancaster et Alain Delon. Le deuxième nommé est chargé de supprimer le premier nommé car ce dernier est soupçonné d'être un agent double. Au cinoche, il existe une théorie qui dit ceci : ce n'est pas parce que l'on a de bons acteurs que l'on a obligatoirement un bon film. Elle se vérifie ici, car, en effet, « Scorpio » ne propose rien qui soit spécialement emballant. La première heure de film est assez longue, l'intrigue prenant trop de temps pour se mettre en place. La deuxième partie, concernant la traque à proprement parler est d'un meilleur acabit sans pour autant atteindre des sommets. L'étincelle n'est créée que partiellement en raison d'un rythme trop inégal. L'ensemble ne parvient jamais à être prenant de manière continue. Restent donc comme atouts l'interprétation sans failles de Delon et Lancaster et un contenu dépourvu de tout manichéisme. Mais tout cela reste trop faible pour pouvoir être réellement convaincant.
Un excellent film d'espionnage. Alain Delon livre une performance d'acteur dans un film américain. Burt Lancaster interprète un bon rôle pour sa carrière.
Un solide film d espionnage des années 70 sur la paranoïa de la guerre froide et ses agents doubles . L interprétation est solide et Delon est crédible en agent qui doute de plus il s en sort très bien avec l anglais . Le film souffre d un rythme un peu lent qui fait perdre de l intensité au récit.
Scorpio mise sur le réalisme et le cynisme qui régissent les rapports entre agents dans l'univers de l'espionnage. On retiendra une harrasante poursuite à pied dans la veine de French Connection ainsi qu'a une fin brutale et malheureuse qui donne de la consistance à l'ensemble. On regrettera le petit rythme et l'interprétation en demi-teinte de Delon
Un bon thriller réaliste ( Quoique ayant un peu vieilli par ses techniques maintenant uniformisés ) dans lequel les prédateurs annoncés se révèlent surtout inconscients & victimes d'une sombre machination : Un classique !