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Jonathan M
130 abonnés
1 528 critiques
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1,0
Publiée le 6 mars 2015
Egaré, il nous a, Téchiné avec son histoire des plus plates qu'elle soit. Le récit ne dit rien, ne sous-entend rien, ne visualise rien. Bien mou est ce film, qui en duperait plus d'un. Oh non pas moi, ni même ma compagne, restée juste pour le beau Gaspard et sa nonchalance.
Très beau film sur fond de Seconde Guerre mondiale, quelques petits moments de longueurs cependant. Bons acteurs en particulier Gaspard Ulliel, Grégoire leprince Ringuet et Emmanuelle Béart même si cette derniére devrait faire passer plus d'émotions dans sa voix car son jeu est assez monotone. A voir au moins une fois tout de même.
Avec finesse et subtilité, André Téchiné décrit un bonheur paradoxal, fugace, en période troublée. C'est un retour aux sources et à une certaine forme d'innocence, effaçant les différences de classes sociales, d'âge, de culture. Il y a là une idée du paradis perdu, dont le contrepoint final, triste et tragique retour à la réalité, est d'autant plus bouleversant. C'est aussi un très beau portrait de femme, sévère, perdue, dont le désir se réveille au contact d'un ado rebelle. Quelques moments gracieux, beaucoup d'émotion.
Le sujet était intéressant, être au cœur d'une famille lors de la débâcle de juin 1940. Le film commence bien, mais peine à trouver son rythme, et ce malgré quelques bons moments. Dommage.
Le film commence bien voire très bien cependant ensuite pendant toute la période où les personnages vivent dans la maison le scénario s'éssoufle considérablement et le film devient trop ennuyeux puisqu'il ne se passe rien. Sinon les interprètes sont plutot bons.
Bien que ce soit certainement un Techine mineur,"Les Égarés"(2003)diffuse une impression étrange,presque déstabilisante.Andre Techine utilise l'arborescence de sa thématique:la place d'une nature bucolique,l'amour contrarié et impossible,la jeunesse incontrôlable et vivante,le traumatisme de la guerre.Une mère de famille institutrice et ses deux enfants se réfugient dans une maison abandonnée,guide par un jeune inconnu limite intellectuellement rudement débrouillard.Gaspard Ulliel parvient donc à faire tressaillir une Emmanuelle Beart qui semble perdre la notion du temps et des sentiments dans ce refuge hors du monde et de la réalité.Hormis une scène délicatement sensuelle,Techine reste dans la retenue,le trouble du quotidien.Son film est clairement académique.Certain de ses effets dramatiques,il n'a pas besoin de trop en faire et se repose sur des interprètes impliqués,y compris Grégoire Leprince-Ringuet en fils aîné.Il est dommage que les dialogues soient si écrits,et que les scènes répétitives s'enchaînent.Beart est vraiment troublante,sa beauté est presque indécente.Un film qui reste toutefois trop en surface,un peu comme une anecdote qui n'a d'autre utilité.
Les qualités de "Les égarés" le rapproche plus d'un téléfilm que d'un film. Quant à l'histoire, on a le droit à une éternelle romance à deux sous sur fond de seconde guerre mondiale. Cela ne dépasse jamais le stade de "gentillet".
Bon, de la part de Téchiné, on ne s'attendait pas à un miracle. Pourtant, le plan séquence du début est prometteur. La présence des enfants donne de l'humour et du piquant au récit. Mais, les vieux démons reviennent et l'on se retrouve finalement face à un couple de désenchantés irresponsables et compliqués. Comme d'habitude... Et si les Téchiné urbains laissent une part d'action et d'esthétisme sinon de suspense (jusqu'où peuvent-ils aller dans l'autodestruction ?), là il faut bien dire que l'on s'ennuie vite sous les grosses ficelles du "scénario". Au chapitre des bonnes surprises, le bon jeu des trois enfants, au chapitre des mauvaises, le visage trafiqué de Béart qui ne fait pas naturel pour les années 40.
Moyen, un huit clos sur fond de guerre ou celle-ci est bien loin en fin de compte. Une romance au goût de lenteur, improbable et une fin bien trop rapide. Un film à la façon d'un chapitre d'un livre. Bof, bof !!!
Les égarés est un film empli de justesse tant par la qualité des dialogues que par l'interprétation de Beart/Ulliel. On entre très vite dans l'histoire, c'est un drame à voir si vous vous intéressez aux films traitant de la seconde guerre mondiale.
La maitrise du cinéaste, principalement dans la direction d'acteur, est formidable. Derrière l'apparente froideur des personnages et la sécheresse de l'intrigue, les tensions sont de plus en plus palpables. Téchiné parvient à nous faire vivre ce choc entre la rigide éducation de l'institutrice et la sauvagerie du garçon paumé. Tous les acteurs sont excellents, y compris les deux enfants. Courez vous imprégnier de l'univers de Téchiné, vite !
Avant d'être une histoire sur la Seconde Guerre Mondiale, "Les Egarés" est avant tout une histoire humaine, sur ce petit groupe de personnes qui vont chercher refuge dans une maison abandonnée. Le jeune homme mystérieux va nouer des relations avec les différents membres de la famille, entre le fils qui l'admire, mais ce n'est pas réciproque, la fille qui veut ses enfants, et la mère, envoûté par cet inconnu bien plus jeune (mais ça ne nous choque pas plus que ça). Tout le mystère autour de cet inconnu est assez peu poussé finalement, car on se moque éperdument de l'endroit d'où il vient. On préfère le voir agir de façon autonome et mature, prenant conscience de l'urgence contrairement à la mère. La rencontre avec les soldats est bien amenée, et ne tourne pas le film en tragédie, comme j'en ai eu peur quand je les ai vus arriver. Les interprétations sont plutôt bonnes, même si Emmanuelle Béart est la même dans tous ses films. A voir pour sa jolie et originale histoire.