Un Yves Boisset méconnu et trop rare. Un bon film, simple et gai, du réalisateur d’Espion Lève toi et de Dupont Lajoie. Une comédie dramatique, une comédie de mœurs. Il ne s’y passe d’événements grandioses mais un message passe. Un message de tolérance, d’ouverture d’esprit et également un témoignage d’une certaine mentalité et d’une certaine époque. C’ est une comédie heureuse, douce amère, sentimentale, à mi chemin entre PROFS et Diabolo Menthe. Profs pour le contexte professionnel et surtout pour les idées larges, post 68ardes, éprises de liberté, les cours jubilatoires d’une prof passionnante, qui n’hésite pas à sortir des sentiers battus du programme réglementaire pour évoquer l’actualité, la politique ou la sexualité en cours. Diabolo Menthe pour l’étude de meurs, la vie des jeunes filles, les garçons, les premiers flirts, les peines de cœur, la vie adolescente quoi.
Mais surtout les deux titres de film cités ne sont pas un hasard. En effet, sont au casting deux jeunes filles qui crèvent l’écran Eléonore Klarwein, la magnifique petite Anne, héroïne de Diabolo Menthe de Diane Kurys en 1977, que l’on retrouve donc, un an après le film qui l’a révélé. Elle n’a pas changé. Elle doit avoir 14 ou 15 ans. Elle est divine. Je donnerai tout pour une image d’Eléonore Klarwein en larmes. La grâce.
L’autre jeune fille, beaucoup plus jeune, frappe elle aussi par sa beauté et ses yeux bleus. Nous sommes en 1978, elle doit avoir 11 ou 12 ans. Elle joue la petite sœur d’Eléonore Klarwein. On décèle dans son physique de petite fille, la magnifique adolescente qu’elle va devenir , qui sera amoureuse de Patrick Bruel dans PROFS, qu’elle interprétera 7 ans plus tard dans PROFS de Patrick Schulmann en 1985. C’est la sublime Malène Sweinbjornsson.
Les deux rôles principaux sont campés par deux très grands acteurs du Cinéma Français qui nous donnent une fraicheur et eux aussi une tranche de bonheur dans leur interprétation l’un comme l’autre. Ils forment un couple rare e