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Audrey L
Les Voisins peut être résumé en sa qualité de comédie pouet-pouet dans laquelle John Belushi et Dan Aykroyd s'éclatent comme s'ils étaient dans un de leurs sketches du Saturday Night Live. Sauf que l'humour gamin et cartoonesque de Aykroyd, au-delà du sketch de quelques minutes, finit par ne plus faire rire que lui, et on repense souvent à ce long moment de solitude qu'est Coneheads (une autre adaptation filmique des idées comiques de Aykroyd, que vous aurez le bon goût d'éviter aussi), car ici on se coltine de nouveau cette musique de dessin animé, ces looks improbables (il faut voir Aykroyd gominé en blond et en short rouge de surfeur sans raison apparente...si ce n'est qu'on devine que ça le faisait marrer), ces gags très extravagants (la petite remorque qui s'envole d'un coup pour aller se coller à l'antenne électrique, le voisin qui tire au paintball sur "un intrus" avec toute la tenue de combat - "Mais quand a-t-il trouvé le temps de mettre tout ça ?!" - puis le voisin tartiné de boue qui grogne et déambule dans le quartier plutôt que d'essayer d'en enlever, logiquement...), et un final assez mièvre (
spoiler:
après s'être fait la guerre, les deux voisins brûlent leur maison et partent ensemble sur les routes
). C'est infernalement long, jamais drôle si vous avez passé l'âge du primaire, assez affligeant sur toute la mise en scène et le scénario, et trop cartoonesque pour qu'on y croit à un quelconque moment. Une comédie pouet-pouet tellement balourde et bruyantequ'on la dénonce pour nuisance de voisinage.
). C'est infernalement long, jamais drôle si vous avez passé l'âge du primaire, assez affligeant sur toute la mise en scène et le scénario, et trop cartoonesque pour qu'on y croit à un quelconque moment. Une comédie pouet-pouet tellement balourde et bruyantequ'on la dénonce pour nuisance de voisinage.
Fêtons le cinéma
Il est toujours tentant, devant un film mal-aimé voire détesté par une majeure partie de la critique aux États-Unis et en France, de chercher à le réhabiliter tel un pionner lancé dans la conquête d’une terre jugée incultivable et qui, par la convergence de sa détermination, de la vacuité des préjugés et de la chance, envoie valser les conventions. Or, Neighbors suspend rapidement toute entreprise de réhabilitation par sa nullité profonde en matière de comique et par son incapacité à composer des personnages et des situations cohérents.
John G. Avildsen réalise, dans la douleur certes, un film dépourvu de rythme et de pertinence quant à la thématique du voisinage et des conflits attenants : la forme du huis clos, belle idée sur le papier, engendre un jeu de massacre statique dans lequel les acteurs grognent, hurlent, se tordent tels des énergumènes que seule peut arrêter la touche stop de la télécommande. La partition burlesque que compose Bill Conti dissone avec les scènes, doublant par la musique et le bruitage cartoon les déplacements, les chutes et coups avec une lourdeur similaire à celle de la mise en scène. Dans ce théâtre de grotesques, rien ne vit jamais et rien ne se dit non plus sur les relations entre voisins, entre mari et épouse, entre homme et femme ; à la place, une pochade navrante qui parviendrait presque à rendre écœurants la sauce tomate et les spaghettis.
John G. Avildsen réalise, dans la douleur certes, un film dépourvu de rythme et de pertinence quant à la thématique du voisinage et des conflits attenants : la forme du huis clos, belle idée sur le papier, engendre un jeu de massacre statique dans lequel les acteurs grognent, hurlent, se tordent tels des énergumènes que seule peut arrêter la touche stop de la télécommande. La partition burlesque que compose Bill Conti dissone avec les scènes, doublant par la musique et le bruitage cartoon les déplacements, les chutes et coups avec une lourdeur similaire à celle de la mise en scène. Dans ce théâtre de grotesques, rien ne vit jamais et rien ne se dit non plus sur les relations entre voisins, entre mari et épouse, entre homme et femme ; à la place, une pochade navrante qui parviendrait presque à rendre écœurants la sauce tomate et les spaghettis.
Les Voisins est un film terrible et le pire c'est que le film a été présenté comme une comédie. Il n'y a pas de réplique hilarante il n'y a pas un rire il n'y a pas un rictus il n'y a pas un sourire il n'y a pas même un soupçon de sourire c'est juste deux heures d'ennui à se demander si on doit abandonner maintenant ou attendre le rire promis qui ne vient jamais. Avec les talents de Belushi et Akroyd ce film est impardonnable. Le scénario est une cacophonie d'histoires décousues sur des gens qui trouvent un assortiment de choses méchantes à faire à un type qui n'a rien fait pour le mériter. Ce genre de matériel aurait pu être drôle sous forme de sketchs aléatoires de Akroyd et Belushi dans Saturday Night Live. Mais dans un long métrage il devient juste un fardeau douloureux à supporter...
LA FETE DES VOISINS. Hello i love you, let me jumpin your game. Une comédie satirique ratée par les ex Blues Brothers. Parle à mon psy, ma tête est malade. Convivialité, échange et bonne humeur sont absents de cette fête des voisins. Le voisin est un animal nuisible assez proche de l'homme. Et un Razzie Award pour Dan Aykroyd.
Une excellente comédie . John Belushi incarne un père de famille. Dan Aykroyd interprète son voisin. La mauvaise entente entre les deux personnages était délirante.
Frédéric M.
Malgré la présence des blues brothers dans une histoire classique de conflits de voisins, le film est curieusement réalisé, malgré les quelques bons gags et comiques de situation. On sort un certain potentiel, mais le rendez vous est raté. Dommage, ça m'a juste donné envie de revoir les blues brothers.
Si ce n'était le plaisir de retrouver John Belushi et Dan Aykroyd je ne serais sans doute pas allé au bout de cette comédie qui en plus a très mal vieilli... Vite, se repasser les Blues Brothers!
Devenu cèlèbre pour avoir rèalisè "Rocky", John G. Avildsen est connu pour travailler vite et à « bon marchè » . Pour les producteurs Richard D. Zanuck et David Brown, il s'agissait avant tout que "Neighbors" ne dèpasse pas les dix millions de dollars! Chose faite, le film engendra un peu plus de 28 millions de dollars au box-office 1981-82! Pas mal pour une comèdie satirique mettant en scène le duo mythique des "Blues Brothers": John Belushi en voisin banlieusard et malchanceux et Dan Aykroyd en voisin insolite et hilarant! De francs moments de rigolade et des trouvailles fort poilantes sont au menu avec deux acteurs au top de leur forme! Ajoutez à cela Cathy Moriarty (ne lui prêtez surtout pas une queue de billard) et vous obtenez une comèdie culte de 81 hèlas trop mèconnue qui semble avoir disparue de la circulation depuis belle lurette! Ce qui est regrettable car un film avec l’ami John Belushi (ce fut d'ailleurs son dernier rôle avant de mourir d'une overdose), c'est toujours une bonne partie de rire garantie...
Yetcha
Une comédie sympathique qui vaut surtout par le rôle de déjanté et déluré de Dan Aykroyd en blond peroxydé aux yeux bleus. Une satire des années 80 bien dans son époque.
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