Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
BlindTheseus
294 abonnés
2 566 critiques
Suivre son activité
5,0
Publiée le 23 février 2010
D'importants propriétaires se disputant des parcelles de terrain, la loi de l'argent et ses intrigues, des fêtes ultra de luxe et les gros coupés d'Hollywood à l'âge de platine, tout cela est présent dans le recit de The Drowning Pool, d'ailleurs classique parfait. On aime ou on aime pas.
Le roman sur lequel était basé ce polar avait, à la base de nombreuses qualités. Entre autre un séduisant ancrage dans les particularités sociales, linguistiques, et culturelles de la Nouvelle Orléans. Stuart Rosenberg, ruine un peu tout cela avec de vagues références Néo-Orléanaises, une mise en scène qui manque de rythme. Si Joanne Woodward, est égale à elle-même en panache, son Paul Newman de mari, surjoue, gâchant ici, par un excès de mimiques sophistiquées sensées mettre en évidence l’aspect branchouille du privé californien, Harper. Le pire de tout reste encore la traduction française du titre. Passer de The Drowning Pool, à La Toile d’Araignée, relève d’une noyade sémantique.
Un bon polar, avec un Newmann bien inspiré qui se heurte au mutisme des gens du sud. En prime, la jeune Mélanie Griffith,aguicheuse à souhait, qui essaye de vampiriser le beau Paul ... Des Polars comme on en fait plus !