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Julien D
1 197 abonnés
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4,0
Publiée le 12 septembre 2014
A la fin des années 80, alors qu’elle était au sommet de sa carrière d’actrice (entre deux Alien et deux SOS Fantômes), Sigourney Weaver trouve dans ce biopic très volontariste de l’anthropologue Dian Fossey son rôle le plus poignant. En incarnant cette défenseuse acharnée des droits des gorilles contre le commerce du braconnage, elle réussit à prouver comme jamais ailleurs l’étendue de son talent, en déployant une palette d’émotions allant de la naïveté à la colère en passant, bien évidemment, par l’amour. En voulant rendre hommage à cette scientifique militante, considérée encore sur place comme une héroïne, Michael Apted a réalisé un long-métrage qui vaut moins pour la créativité de sa mise en scène que pour la splendeur des décors filmés en pleine jungle rwandaise et la réussite d’impliquer les fameux primates dans le tournage, apportant une authenticité indiscutable au discours écologique. Le récit de la biographie a beau être assez convenu et consensuel, il nous permet de découvrir le combat acharnée d’une femme seule contre tous pour une cause à laquelle on ne peut qu’adhérer, et donc pour laquelle on ne peut s’empêcher de s’attacher et donc de rendre la conclusion terriblement tragique.
J'ai vraiment beaucoup aimé, Sigourney Weaver est superbe et incarne une femme forte qui a consacré sa vie à sa passion et qui est allé au bout de ses convictions. Un très bel hommage rendu, un film très émouvant !!
Le nom de Michael Apted ne vous dit peut-être rien, mais pourtant il a réalisé un James Bond et la première saison de Rome et prochainement le troisième opus du Monde de Narnia. Je trouve que c’est un réalisateur très discret et c’est bien dommage, car j’aimerais bien voir quelques œuvres de plus venant de lui. En plus j’aime bien tout ce qui touche à la nature, la protection de l’environnement et des animaux, tout ce genre de choses. Et ça, ça en fait un film beau et sensible. Bon cependant je l’avoue, le film pourrait être encore meilleur c’est certain, car il y a certaines scènes plutôt longues, ça n’est pas un film d’action et ça n’est pas le seul film avec des scènes longues certes, mais au moins il se rattrape sur les paysages, les sentiments et le drame. Bien sûr on connaît la fin du film, on ne peut pas être tous d’accord et il y aura toujours des opposants aux problèmes du monde. La musique est très bien choisie, les paysages sont vraiment beaux et l’interprétation de Sigourney Weaver irréprochable. Que dire de plus ? Une histoire dans l’ensemble touchante et la vie d’une battante brillamment interprétée.
Ce film est d'autant plus bouleversant quand on pense que le braconnage est encore une réalité aujourd'hui. Sigourney Weaver est au top dans un rôle qui lui va parfaitement. Un bel hommage à Dian Fossey et à la vie des animaux sauvage. Un biopic dépaysant et poignant, qui m'a fait pleurer.
Gorilles dans la brume (1988) est une évocation romancée de la vie de Dian Fossey, une anthropologue américaine (et l’une des plus importantes primatologues de notre époque), partie s’installer au Rwanda dans les années 60 pour étudier le comportement des gorilles où elle finira par s’y installer définitivement. Elle était une femme pleine de convictions, qui croyait en son combat, contre les trafiquants, le laxisme de la police locale et les braconniers, ses combats auront fait d'elle une femme mondialement connue et qui, grâce à elle, aura permis la sauvegarde des gorilles. Mais c'était aussi une gêne pour certains, qui avaient un commerce illégal et qui comptaient bien contourner les lois. Seule contre tous, elle ne faisait pas le poids, mais au fil des années et avec beaucoup de conviction, elle aura réussi à se faire entendre (elle en paiera le prix en se faisant assassiner en 1985).
Dian Fossey avait accepter que ses écrits autobiographiques soient adaptés sur grand écran afin que de dénoncer au plus grand nombre les ravages du braconnage. Raison pour laquelle ce film a pu voir le jour, avec Michael Apted (Le monde ne suffit pas - 1999) derrière la caméra. Le réalisateur nous plonge en plein coeur de la forêt rwandaise, à la rencontre de cette femme hors du commun, de son combat acharné à son amour immodéré pour les gorilles. Sigourney Weaver qui obtient ici le rôle-titre y est saisissante et émouvante. Au cœur d’une magnifique jungle et de ses rencontres avec les gorilles.
Alors certes, certains pourront le taxer d’être trop complaisant, d’être une sorte d’Out of Africa (1985) écolo. Il n’empêche que ce film n’en reste pas moins touchant et beau, un film humaniste, une réflexion sur notre vision du monde, un hymne à la protection animal et à la préservation de la biodiversité, sublimé par une très belle partition composée par Maurice Jarre et couronnée par 5 nominations aux Oscar.
De ce film je retiens surtout deux choses que j’estime remarquables : d’abord une atmosphère bien sombre qui m’a bien collé à la peau, mais aussi et surtout une prestation remarquable de la sublime Sigourney Weaver. Dommage presque que le film se fasse aussi simple dans son intrigue et dans son regard sur le sujet, car franchement, me concernant, on n'était pas loin d’un chef d’œuvre.
« On reconnaît le degré de civilisation d'un peuple à la manière dont il traite ses animaux.» Un biopic militant sur le sacrifice de la célèbre anthropologue Diane Fossey, luttant pour la protection des gorilles, espèce menacée, tourné dans les décors naturels sublimes de la jungle zaïroise, et porté par l’interprétation vibrante de Sigourney Weaver. 3,25
par l'évocation de D. Fossey, défenseuse des primates et tragiquement assassinée, ce drame de 1988 a permis un début de conscience de nos pays dans la protection des animaux, notamment des gorilles en Afrique. science, sensibilisation, combat d'une vie, amour de la Terre et de la nature au sens large, ce portrait est d'une belle force, porté par la magnifique S. Weaver qui prouve un peu plus l'étendue de son talent d'actrice.
La vie en pleine jungle de Dian Fossey. Le combat qu'elle a mené pour comprendre puis sauver les gorilles des montagnes est noble. Sigourney Weaver l'incarne à merveille, emmenant le spectateur au cœur d'une végétation luxuriante, à la rencontre d'animaux bien plus forts que les humains physiquement, mais à la merci des braconniers. Tout ça pour que certains puissent avoir une main ou une tête de gorille dans leur bureau ! Le raisonnement m'échappe... Les images sont splendides, surtout lorsque l'on voit ces singes magnifiques dans leur milieu naturel. On y apprend qu'il ne faut pas fuir face à un gorille qui charge. Pas sûr d'avoir envie d'essayer ! Seul bémol du film, une histoire d'amour un peu gnangnan. Autre point étrange, on ne voit quasiment jamais l'héroïne écrire, ce qu'elle a pourtant bien dû faire pour envoyer ses articles au National Geographic. On apprend une bonne nouvelle dans les cartouches de fin : ces gorilles des montagnes, qui étaient en voie d'extinction lorsque Dian Fossey a commencé à les étudier, ne l'étaient plus lors de la sortie du film en 1988. Espérons que ce soit toujours le cas de nos jours.
Comme le dit Sigourney Weaver, il n'y a pas de films indispensables, mais celui là, représente quelque chose de plus fort. Et c'est vrai, que cette histoire nous touche, il montre tous les pans de notre soit disant humanité, ceux qui protège, ceux qui tue pour survivre et ceux qui profite, un système vieux comme le monde, et qui prend tout son sens ici. Le film est magistral, car il n'essaie pas d'être beau, ni par ses décors, ni par ses choix de traitements, mais il y parvient car, on a la sensation d'être avec Dian Fossey, on embrasse sa cause pour deux heures, et on reste tout acquis après cela. Le film tourné trois ans après son assassinat, est une prouesse et marque bien l'envie de poursuivre son œuvre, pour que le plus grand nombre soit si ce n'est impliqué, au moins concerné. Le film reste aujourd'hui d'une rare intensité, fort en émotion, et en se renseignant un peu, on voit que le travail de cette femme a porté ses fruits, puisque la population des gorilles est toujours en progression, malgré le braconnage et les guerres civiles. Il ne faut pas hésiter une seconde à se replonger dans cet univers, Sigourney Weaver est convaincante et, l'histoire est touchante.
Basé sur la vie de la primatologue Dian Fossey qui a consacré une grande partie de sa vie à l'étude et à la sauvegarde du gorille des montagnes, le film est très bien fait. Sigourney Weaver incarne avec beaucoup de conviction cette scientifique passionnée. Les images sont très belles et le mise en scène de Michael Apted colle bien au scénario. Un beau film à déguster en famille qui rappelle combien notre faune reste très vulnérable face à l'homme.