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American-cinema
4 critiques
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4,5
Publiée le 21 avril 2021
Qualité d'écriture, interprétation portée à son paroxysme, Les Granges Brûlées est un incontournable. Retrouvez l'intégralité de mon avis sur https://www.american-cinema.com/les-granges-brulees-signoret-vs-a-delon:
Un polar provincial à l'ambiance lourde de secrets et glaciale par son environnement hostile dans un petit village du Haut-Doubs, un meurtre dans cet univers rude, voilà les ingrédients d’une histoire que l’on suit avec intérêt. La confrontation de deux monstres sacrés du cinéma, Signoret/Delon, est absolument remarquable à la fois dans la qualité du jeu des acteurs mais aussi dans l’émotion qu’elle dégage. Les beaux paysages hivernaux apportent une touche mystique à cette enquête qui dégage des pistes puis les renie pour en retrouver d’autres. La réalisation est sobre et la musique apporte une touche de nostalgie à cette époque un peu révolue.
Excellent film avec deux monstres sacrés, Signoret et Delon , qui donnent aux personnages qu'ils incarnent une épaisseur convaincante. Un film qui vieillit bien.
Un film assez méconnu et pourtant de bonne facture avec une confrontation Delon, Signoret impeccable. Le premier dans un rôle finalement assez humain est parfait quant à Signoret en madre paysanne régnant sur son petit monde est très touchante.Une belle ode aussi à la terre et une fine observation des rapports humains.A noter la première musique de film de Jean-Michel Jarre.
Une enquête en huis clos où la douceur du juge impressionne et décontenance même cette femme autoritaire qui en vient à soupçonner évidemment un membre de sa propre famille. La pesanteur est aussi dans la façon de filmer les lieux où la neige étouffe les secrets.... Excellent retour du formidable duo Delon-Signoret.
Un grand classique des années 70, la confrontation de deux monstres sacrés du cinéma rançais. Et le duo improbable fonctionne très bien . Signoret en fin de carrière, fait face à le jeune star Delon, et sait bien tenir tête à ce jeune juge d'instruction. L' enquête a lieu dans ces petits villages de campagne profonde qui n'existent plus aujourd'hui. Avec une tradition ancestrale, et un côté presque fantastique. Une bonne réalisation sobre , mais efficace.
Deux ans après "La veuve Couderc", Alain Delon et Simone Signoret sont à nouveau réunis pour un face à face ambigu, cette fois face à la caméra de Jean Chapot, dans un drame provincial aux faux-airs de polar. En effet, une jeune parisienne est retrouvée morte dans la campagne du Haut-Doubs, à proximité de la ferme familiale de Rose (Signoret), qui vit là avec son mari, ses deux fils et leurs épouses, ainsi que de la petite dernière, qui a choisi de faire des études. Le juge Larcher (Delon), descendu à Pontarlier, s'intéresse particulièrement à ce clan de taiseux, et soupçonne Rose de lui cacher des choses. L'occasion pour Chapot de dessiner un portrait des paysans français au début des années 70, avec leurs difficultés, leurs valeurs et leur mode de vie. "Les granges brûées" (1973) bénéficie d'une réalisation soignée, magnifiée par l'atmosphère hivernale de ce coin de moyenne montagne. Hormis les deux têtes d'affiche, on retrouve au casting les jeunes Bernard Le Coq et Miou-Miou, ainsi que les vétérans Paul Crauchet et Jean Bouise (au rôle très flou d'ailleurs). On pourra reprocher au film une intrigue assez mince et une fin un peu faiblarde. Mais l'essentiel réside dans l'affrontement Delon-Signoret, mélange de défiance et de respect. A noter la bande originale signée Jean-Michel Jarre, pour un de ses premiers travaux.
Plus que le film en lui-même, ce qui fait la force, Des Granges Brûlées, c'est son ambiance. Cette ambiance incroyable, que l'on ne retrouve que dans les vieux villages et qui me rappelle tant de souvenirs. On la doit à une réalisation sobre mais de qualité ainsi qu'à une interprétation sans faille, des premiers comme des seconds rôles.
Pas mauvais du tout comme film. Une ambiance glaciale avec beaucoup de neige, un petit village campagnard enneigé, des personnages de paysans bien campés par leur interprète (celui de Signoret reste le plus intéressant à regarder). Le seul regret que j'ai eu est la révélation finale concernant les "tueurs" de la femme retrouvée morte au début du film. Ca tombe un peu comme un cheveu dans la soupe et on se dit alors 1h30 de film pour voir ça. Dommage. Pour moi, c'est plus un film d'ambiance à la Simenon qu'un véritable film policier. Mention spéciale à Jean-Michel Jarre (je n'en suis, d'ailleurs, pas véritablement fan) qui signe une musique vraiment superbe qui apporte, sans conteste, un plus non négligeable au film. A voir pour se faire sa propre idée.
Un film atypique et envoûtant, qui souffre certes de quelques longueurs, mais il a un charme et une identité indéniables. Simone Signoret est au sommet de son art, Alain Delon est troublant à souhait. On ne comprend pas toujours le comportement des personnages, il y a comme un mystère perpétuel qui plane sur cet endroit perdu au fin fond de la campagne française. Une petite curiosité qui vieillit plutôt bien.
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4,0
Publiée le 4 avril 2017
Quand un juge d'instruction enquête dans une ferme du Haut-Jura près de laquelle a ètè commis un meurtre d'une jeune femme, cela donne un formidable policier psychologique avec une atmosphère à la Simenon! Rèalisè deux ans après "La veuve Couderc", "Les granges brûlèes" marque le second face-à-face entre Simone Signoret et Alain Delon! Et quel face-à-face encore où Jean Chapot signe de loin son meilleur long-mètrage et dèmontre de rèelles qualitès de mise en scène! Signoret, immense, incarne une personne remarquable qui ne plaisante pas avec la vie face au grand Delon dont la prèsence garantit suffisamment de crèdibilitè et de respect (envers sa partenaire) pour soulever un certain nombre d'espoirs quant au rèsultat final! Les gens de là-bas sont tellement diffèrents des gens de la plaine, on a l'impression que pour eux certains mots ont encore une signification! De beaux paysages hivernaux dans le Doubs servent admirablement de cadre à ce très beau film français des annèes 70! On notera que la jeune Miou-Miou tient ici l'un de ses premiers rôles pour le cinèma et que l'excellente musique de Jean Michel Jarre donne ce petit + à l'histoire d'un Pontarlier glacè et isolè de tout...