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    Suzanna Andler
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    Bertrand Barbaud
    Bertrand Barbaud

    201 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 14 juin 2021
    Déconfiture royale. Il faut se faire une raison : mieux vaut ne pas adapter Marguerite Duras au cinéma. Tout le monde s'y casse la gueule et personne n'y trouve son compte. Il ne se passe absolument rien dans ce film pédant et constipé. On s'y ennuie énormément de la première à la dernière minute. Charlotte Gainsbourg n'a jamais été aussi antipathique. Niels Schneider n'apporte rien, c'est un faire-valoir, un comédien fade, incapable d'insuffler de l'émotion à cet ectoplasme gélatineux. Reste une belle maison au bord de la mer, mais cela suffit-il à faire un film? Hélas, non. Mille fois non.
    traversay1
    traversay1

    3 560 abonnés 4 859 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 5 juin 2021
    Marguerite Duras n'aimait pas beaucoup sa pièce, Suzanna Andler, ce qui prouve qu'elle n'avait pas si mauvais gout. Au contraire de son assistant de cinéma dans les années 70, un certain Benoît Jacquot qui la trouvait remarquable. Le même qui aujourd'hui a jugé bon d'exhumer cette œuvre plutôt oubliée pour en faire un spectacle (?!) cinématographique. C'est du théâtre filmé et ma foi, pourquoi pas, ce n'est pas nécessairement une condamnation à trouver le temps long. D'aucuns s'extasieront peut-être sur la langue durassienne mais elle semble bien désuète en l'occurrence, au service d'une intrigue d'une pauvreté sans nom. Essayez donc de plaindre cette quadragénaire au mari richissime mais souvent absent et couvert de maîtresses. Suzanna a bien pris un amant, de guerre lasse plus que par passion, et traîne son spleen méditerranéen en contemplant la mer et en s'ennuyant presque autant que les spectateurs vite gagnés par une torpeur qui pourrait se transformer en sommeil. La mise en scène de Jacquot fait montre d'une certaine élégance et Charlotte Gainsbourg et Niels Schneider s'escriment à ne pas se laisser submerger par l'abondance de dialogues signifiants. Sans excès de conviction, il faut bien le dire. On ne saura jamais si Duras aurait aimé cette adaptation monotone et assommante mais le plus probable est que, vraisemblablement, non.
    Yves G.
    Yves G.

    1 455 abonnés 3 482 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 juin 2021
    Suzanna Andler (Charlotte Gainsbourg), la quarantaine, est mariée et mère de famille. Son mari, Jean, la trompe éhontément. Suzanna a pris un amant, Michel (Niels Schneider). Venue sur la Côte d'Azur à la morte saison pour y louer une maison, elle s'interroge sur ses sentiments pour Jean et pour Michel.

    Quelle mouche a piqué Benoît Jacquot, qu'on connaissait plus inspiré, ses acteurs et ses producteurs, pour aller ressusciter cette pièce démodée de la dramaturge la plus démodée des "Trente Glorieuses" ? Marguerite Duras était déjà exaspérante de son vivant. On la soupçonne d'ailleurs d'en avoir fait profession. Elle l'est encore plus vingt ans après sa mort. Son théâtre sans rythme, sans vie, qui s'étire en d'interminables face-à-face, qui triture le vide de nos existences avec un plaisir masochiste, était vain. Le temps qui passe ne lui a pas conféré la valeur qu'il n'a jamais eue.

    J'avais eu la main lourde en mettant un zéro pointé à "India Song" - qui passe, aux yeux d'un grand nombre, pour un chef d'oeuvre. Benoît Jacquot y fut le premier assistant de l'auteure du "Barrage contre le Pacifique" et de "Moderato Cantabile" qui s'était piquée, alors qu'elle n'y entendait rien, de faire du cinéma ; et c'est sans doute à ce lointain héritage qu'on doit aujourd'hui de sa part ce retour au source. Ma main ne tremble guère au moment d'évaluer ce Suzanna Andler tant ce film m'a semblé dépourvu du moindre intérêt. Les spectateurs qui ont lentement déserté la salle pendant la séance, écrasés comme moi par un trop-plein de vacuité, me confortent dans ma sévérité.

    Habillée par Yves Saint Laurent dans un improbable manteau ocellé, Charlotte Gainsbourg a l'air de s'y ennuyer autant que nous. Elle embrasse sans sensualité un Niels Schneider aussi mollasson qu'elle. Deux personnages secondaires viennent compléter le casting : un agent immobilier et une ancienne maîtresse de Jean. Tel est l'avantage de l'adaptation des pièces de théâtre : les acteurs ne sont guère nombreux et le budget n'est pas gaspillé dans la rémunération des figurants (Benoît Jacquot a fait une économie supplémentaire en jouant lui-même Jean qu'on ne voit pas à l'écran mais qui s'entretient longuement avec sa femme au téléphone)

    Le film d'ailleurs, qui ne quitte guère les quatre murs d'une villa au charme vieillot (l'action est censée se dérouler dans les années soixante - comme elle aurait pu aussi bien se dérouler en 2090), surplombant la baie de Cassis (l'action est censée se dérouler à Saint-Tropez .... mais bon....), n'aura pas coûté grand-chose. Heureusement pour lui : sa billetterie rapportera encore moins !
    Jmartine
    Jmartine

    167 abonnés 672 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 juin 2021
    Encore un film encensé par une certaine critique et qui pour moi est resté d’un ennui poli…Une somptueuse demeure dans le sud de la France, sous un ciel d’automne. Nous sommes dans les années 1960 (on parle en anciens francs et les numéros de téléphone n’ont que 8 chiffres , Suzanna Andler, riche et oisive , vient visiter une splendide villa sur les hauteurs de Saint Tropez qu’elle envisage de louer pour l’été…aux yeux de l’agent immobilier qui propose cette location , elle forme avec son mari la famille idéale pour une telle villa…Suzanna s’empresse de le désillusionner en se présentant comme l’une des femmes les plus trompées de la Côte d’Azur. Adaptant une pièce de Marguerite Duras, que finalement elle désavouera, Benoît Jacquot, l’un de ses proches, avait accepté d’en tirer un film mais qui ne sera pas tourné du vivant de Marguerite Duras … Trois décennies plus tard il reprend sa promesse et signe une mise en scène qui peut fasciner par son sens de l’espace, son découpage, ses longs travellings, cette alternance de plans larges ou serrés, qui donnent à voir et à éprouver la détresse de cette femme, ses doutes, ses désillusions. En dehors de l’élégance de cette mise en scène, le film est dépourvu de chair et d’âme. L’ennui et le spleen de Suzanna deviennent les nôtres. Michel , journaliste plutôt désargenté, à l’abord ombrageux, vient la rejoindre …c’est son amant depuis quelques mois…
    Suzanna Andler devient vite un huis clos étouffant, dans cette vaste maison, dont on ne quitte pas la pièce principale…ce grand salon prolongé par la terrasse au-dessus de la mer ressemble à une scène de théâtre, il est en effet beaucoup question d’amour et de ses corollaires, de jalousie, de faux semblants, et de mensonges.
    Les personnages montrent peu de préoccupations matérielles en revanche se laissent submerger par leurs préoccupations existentielles qui finissent par nous lasser… un peu comme dans certains films de Jean-Luc Godard pour les gens de ma génération…
    Le film offre un beau rôle à Charlotte Gainsbourg. Son personnage transcende son interprète, et n’existe pourtant que grâce à elle. Le jeu de Niels Schneider est moins convaincant …
    Et finalement, passé le moment de la découverte du personnage de Suzanna et du cadre théâtral du film, le tout semble tourner à vide jusqu’à épuisement des protagonistes et des spectateurs…dont je j’étais !!! Et le film garantissait le respect des distanciations physiques puisque nous n’étions qu’une dizaine dans la salle….
    Pierre Kuzor
    Pierre Kuzor

    110 abonnés 329 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 juin 2021
    Ai vu le très très énigmatique dernier film de Benoît Jacquot, "Suzanna Andler". "Suzanna Andler" est une pièce de théâtre écrite par Marguerite Duras en 1968, en 4 actes en 3 personnages. Suzanna, son amant, une amie et son mari Jean (uniquement au téléphone) et dont il est question pendant tout le scénario. Quelle est la motivation de filmer cette pièce de théâtre de nos jours ? Quelle est la vraie démarche artistique de ce projet ? Que raconte cette histoire d'infidélité dans la haute bourgeoisie parisienne de nos jours ? Quel est l'intérêt de ce couple d'acteurs Gainsbourg/Schneider totalement improbable et mal assorti à l'écran ? Quel est le message que l'on veut faire passer quand au choix du look ubuesque de Charlotte Gainsbourg dans ce film ? Beaucoup trop de questions non résolues pour un seul film. Pourquoi ne pas filmer une pièce de théâtre, Jacquot l'a déjà fait et avec un immense talent ("La fausse suivante"), mais là je crois que le metteur en scène à part faire une déclaration d'amour tout à fait justifiée au talent de son actrice principale se fourvoie totalement. Tout au long du film lors des nombreux plans séquences on a l'impression que la caméra cherche continuellement sa place et cela empêche le spectateur de se concentrer. Que raconte de nos jours cette histoire de femme sans âge qui cherche à oublier dans la mélancolie, la langueur, l'alcool et de longues conversations avec son amant, l'infidélité qui est de notoriété publique de son mari richissime ? Pas grand chose à vrai dire, même s'il reste le texte très beau de Duras, mais qui mériterai bien plus d'être représenté sur une scène pour lui donner une distance, du relief et ne pas le scléroser dans de l'anecdotique sur fond de coucher de soleil sur la méditerranée. Quand j'étais enfant j'avais un jeu de cartes représentant des têtes et des corps d'animaux qu'il fallait réunir... quel est ce look totalement hallucinant qui est fait à la pauvre Charlotte Gainsbourg : les jambes de Jane Fonda, le corps de Jane Birkin et la tête d'Annie Girardot... je crois que c'est la cause principale qui m'a fait rester complètement en dehors du film, cette perruque courte et ce maquillage très lourd sont indigestes. Le manteau de fourrure arrive tout droit du dégrifsolde du coin, et l'actrice a bien du mal à se mouvoir avec aisance dans ces bottes d'une lieue de hauteur, ce qui n'est pas très grave puisque tout se joue dans 6 mètres carré autour d'un canapé. Niels Schneider à son habitude est transparent mais beau gosse. On ne s'ennuie pas vraiment, on n'écoute pas toujours, on se laisse bercer dans un état vaporeux par la belle langue de Duras, et on admire tout de même le jeu subtile et qui a gagné en maturité de Charlotte Gainsbourg. On aurait préféré voir la pièce sur scène avec la même Gainsbourg, le même Jacquot et probablement un Laurent Laffite ou un Benjamin Lavernhe. Comme Suzanna Andler vite un verre d'alcool pour oublier.
    Julien D.
    Julien D.

    9 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 juin 2021
    Je n'ai pas pour habitude de laisser une critique sur Allociné mais là, je devais vraiment le faire. Je vais porter un énorme coup de gueule pour ce film. Je suis pourtant un inconditionnel de Niels Schneider que je trouve à chaque fois épatant. Dans ce film, tout commence pourtant plutôt bien: le décor de bord de mer, une Charlotte Gainsbourg comme on l'aime, une jolie villa, une mise en scène élégante. Mais au bout d'un quart d'heure tout par à vau-l'eau… Tout est lent, tout est soporifique, tout est énervant, tout est nonchalant, tout devient insupportable. Deux acteurs, bobos parisiens au possible qui s'écoutent parler, sans aucun soucis dans leur vie. Tout devient surfait, tout devient sans aucun intérêt, tout devient énervant. Même la musique, est à la limite du supportable, un mélange de flûte et de pipeau qui vous tape sur les nerfs. Et ce manteau de fourrure, là c'est vraiment trop. Je n'avais qu'une envie, le faire "bouffer" à Suzanna. Ce film est un échec total de bout en bout comme malheureusement beaucoup de film de Benoît Jacquot. Le seul point positif de ce film est qu'il vous fait dormir naturellement sans prise de cachets et est aussi efficace qu'un valium.
    Joce2012
    Joce2012

    203 abonnés 577 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 juin 2021
    C'est plutôt une pièce de théâtre qu'un film, pas très bien joué et un peu lassant, endormant et sans grand intérêt
    Serge R.
    Serge R.

    60 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 juin 2021
    Je ne connaissais pas cette pièce de Marguerite Duras génialement adaptée par Benoît Jacquot. Charlotte Gainsbourg y est prodigieuse. Il faut se laisser envoûter par la lenteur des plans afin de se laisser prendre par le texte lancinant de Duras et l'élégance de la mise en scène.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 355 abonnés 4 167 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 juin 2021
    “Suzanna Andler” est une adaptation de la pièce de théâtre de Marguerite Duras par Benoît Jacquot. Charlotte Gainsbourg y tient le rôle titre d’une femme élégante venue passer l’été dans une villa de vacances avec son amant Michel Cayre, joué par Niels Schneider. Femme trompé qui trompe à son tour sa solitude avec un autre, le long-métrage est un incessant remue-méninge d’ivresses émotives qui ne transparait pas à travers l’écran. Le spectateur est seul à son tour, devant des âmes hantées et inaccessibles.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Kiberen
    Kiberen

    22 abonnés 91 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 juin 2021
    C'est parce que je n'aime pas voir un film brûlé en place publique et acté comme étant exécrable que je me déplace pour me faire mon opinion, toujours dans l'attente d'être surpris. Cet état d'esprit m'aura offert une expérience de salle de cinéma unique qui me restera en tête longtemps.

    Je ne suis pas ici pour vous parler des qualités du film que sont l'acting très propre, le travail des décors réussi où la direction de la photo qui est sincèrement vraiment belle. Rien de tout ça n'est à l'origine de l'aspect unique de ma séance

    La réunion de l'éloge de l'ennui sentimental de Duras et du concept "ça passe ça casse" de théâtre filmé créé une expérience de l'ennui sur le thème de l'ennui où le fait d'être vissé au siège de la salle nous retient en temps réel devant chaque segment de "Suzanna Andler". La caméra va être revient et repars et re-revient, les dialogues se répètent en boucle et je vous souhaite d'avoir réussi à enchaîner au moins dix minutes de film sans perdre le fil des discussions.

    Le ressenti de l'ennui se fera différemment pour chacun et personnellement, il a prit des formes diverses au cours du visionnage: parfois apaisant, parfois déroutant, parfois il devenait sa propre forme de supplice, pour finir par créer chez mois dans son dernier quart d'heure (sans aucune insulte envers l'équipe du film) un petit fou rire de désespoir que j'ai intériorisé pour ne pas déranger ma salle.

    Je n'ai pas détesté "Suzanna Andler". J'ai accepté entièrement jusqu'à une forme de masochisme d'embrasser cette incroyable expérience de l'ennui. C'est le thème de la pièce, c'est mit en images de bien des façons à travers le film, et rien n'est raté en soit. Ce n'est pas un mauvais film pour moi, il n'est pas honteux à mes yeux

    C'est juste

    que c'était une magnifique et éprouvante expérience entière

    d'un ennui sans retenu, fier de ce qu'il est et de ce qu'il fait vivre à chaque seconde.
    FaRem
    FaRem

    8 613 abonnés 9 509 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 janvier 2022
    Adapté d'une pièce de Marguerite Duras, "Suzanna Andler" garde sa forme théâtrale et se déroule presque entièrement dans le hall d'une superbe villa. Suzanna, qui est d'après elle l'une des femmes les plus trompées de la Côte d'Azur, prépare les prochaines vacances et se demande si elle doit louer la maison dans laquelle elle se trouve. Une décision assez futile qui résume assez bien le rôle de cette femme qui ne s'est longtemps plus considérée comme une femme, mais seulement comme une mère ou une jeune fille vieille. Qu'elle soit avec l'agent immobilier, son amant ou sa seule amie, elle parle de sa vie morose, de sa relation avec son amant et son mari. Le film n'est pas désagréable en soi, mais il ne se dégage aucune émotion de ces nombreux échanges. Pourtant, les acteurs sont assez bons, mais ils incarnent des personnages auxquels il est très difficile de s'identifier. Un film finalement trop enfermé sur lui-même et qui manque d'enjeux.
    Guillaume
    Guillaume

    111 abonnés 1 579 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 juillet 2022
    Charlotte Gainsbourg, brillante. Tellement lumineuse qu'elle met en exergue un rythme lent (lent, lent) et mise en scène reprenant sans génie les codes du théâtre.
    Au générique ne survint qu'une unique interrogation : pourquoi cette adaptation ?
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 13 novembre 2021
    Si Charlotte Gainsbourg offre une performance splendide dans cette adaptation de "Suzanna Andler", que la photographie et les paysages sont magnifique : le long-métrage reste en soit très lisse manquant parfois de réelle émotions.
    Spider cineman
    Spider cineman

    152 abonnés 2 022 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 septembre 2021
    Adaptation d une œuvre de Marguerite Duras, passe la mise en place du décor et des acteurs on comprend que cette femme trompée se cherche ... bon enfin cela aurait pu peut-être passer ce huit clos comme une adaptation de la pièce... mais c est plat et cette mise en sert dessert cette œuvre... bon enfin très ennuyeux. Rien ne passe à part l ennui d ailleurs... les dialogues tournent même en rond, répétitifs et sans intérêt en fin de compte
    Soquartz
    Soquartz

    20 abonnés 82 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 juin 2021
    J'ai énormément aimé ce film qui raconte le destin tragique d'une femme belle qui s'est donnée à son riche mari qui la trompe depuis des années pour ne pas dire toujours. Charlotte Gainsbourg est époustouflante de naturel dans ce personnage en perdition dont on ne sait jamais trop jusqu'où il joue la comédie. Cette immense villa qui devrait être magnifique avec vue sur la Méditerranée, de grandes et belles pièces que l'on devine, assez somptueusement décorées, est en fait glaçante et sordide, parfait décor du drame qui se joue sous nos yeux. Bravo.
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