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chrischambers86
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1,0
Publiée le 7 octobre 2016
Pas loin du naufrage, "10:30 PM Summer" est sans doute l'un des plus mauvais films de Jules Dassin, rèalisè deux ans après le formidable "Topkapi". Avec une telle distribution, on n'attendait tellement mieux d e la part de Dassin! il n'en est rien! Une histoire mal menèe qui se rattache pèniblement au roman de Marguerite Duras par son atmosphère et par le rôle que tient la femme dans l'intrigue! Un anglais mariè à une grecque, c'est rigolo! C'est la grecque qui boit et c'est l'anglais qui se tape le remord! spoiler: Bien sûr que Melina Mercouri sait que la très sensuelle Romy Schneider couche avec le sèduisant Peter Finch! Au fond d'elle-même, Maria le voulait car elle avait besoin de Claire! Cette dernière ètait là, une femme jeune et libre, c'est excitant pour un homme comme Pierre! Vèrone, c'est fini et l'alcool, ça ne remplace pas Vèrone! Maria a besoin de Claire! Et Claire accepte de jouer le jeu parce qu'elle aime Pierre [...] Crime passionnel, douche torride, pluie intense...et des questions sans rèponse dans le final! Pènible festival de grimaces de la part de Mercouri, surtout dans la sèquence du flamenco! 1* pour Romy...
A voir en grande partie pour Melina Mercouri superbe en alcoolique trompée par son mari. Il est dommage que Romy n'ait pas un rôle plus approfondi car ce tandem s'annonçait prometteur. Par ailleurs le scénario reste trop intellectualisé pour vraiment passionné.
Ce drame américain de Jules Dassin ( Les Forbans de la Nuit ) est une belle réussite et possède plusieurs atouts à son effigie. D'une part, une magnifique interprétation de Melina Mercouri ( une habituée des films de Jules Dassin ) qui joue son personnage de manière subtil et étonnante. La comédienne grecque, qui est pour moi la véritable révélation de ce film, arrive même à voler la vedette à Romy Schneider ( inoubliable dans le Fantôme d'amour de Dino Risi ), qui est pourtant loin d'être ridicule dans son rôle. Autre atout non négligeable de ce long métrage, il s'agit de la superbe photographie en couleur de Gabor Pogany ( la belle photo en noir et blanc du Spartacus de Riccardo Freda est de lui ) qui apporte pas mal de charme à la mise en scène très inspirée de Jules Dassin. " Dix heures et demi du soir en été " est donc pour moi une bien sympathique découverte, et qui mériterait d'être un peu plus reconnus.
Il y a l’univers classique du film noir à l’américain, avec crime, cavale et autodestruction. Et la rencontre avec l’introspection féminine morbide de Duras. On craint au début quelque chose d’artificiel, sur fond de folklore et de clichés méditerranéens. Et puis finalement ça prend une cohérence et l’art de la mise en scène de J. Dassin emporte le morceau. C’est à voir.