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chrischambers86
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4,0
Publiée le 28 février 2012
L'un des grands classiques de la politique-fiction! D'une façon gènèrale, la dèmarche du scènario de "Seven Days in May" peut se rèsumer de la sorte: ètant donnè un système polico administratif existant et connu de tous, imaginons jusqu'où pourrait dèvier ce système s'il allait trop loin, s'il dèpassait, soit par accident, soit par un faux pas provoquè, les limites que sa fonction lui assigne ? Alors que le prèsident des Etats-Unis vient de signer un traitè de dèsarmement avec l'U.R.S.S, une poignèe de gènèraux, commandès par Burt Lancaster se rebellent! Kirk Douglas a sept jours pour sauver la dèmocratie! Cet excellent film de John Frankenheimer rèvèle avec quelle facilitè un politicien habile et sans scrupules, ou un militaire tenace et dècidè, peut s'emparer des rênes du pays pour le conduire à sa guise (c'est à dire à la guerre). Mise en scène impeccable et acteurs brillants...
Un des meilleurs films autour d'un scénario mettant en scène le président des Etats-Unis pendant la guerre froide et devant gérer la menace nucléaire. Le casting est formidable avec Frederic March, dans le rôle du président des USA, très convaincant, Burt Lancaster impressionnant en faucon fanatique, Kirk Douglas, Ava Gardner et Balsam. L'intrigue est extrêmement bien mise en scène, avec un scénario remarquable de Rod Sterling (La quatrième dimension). Avec Sterling on retrouve une très grande qualité de dialogue et une très grande rigueur dans l'évolution de l'histoire. Il ne manque pas non plus le souffle épique, la tirade humaniste et le pragmatisme de la conclusion, si commune à l'auteur. La prestation de Lancaster est excellente, mais j'aurais mieux vu Kirk Douglas dans le rôle du faucon, où son regard allumé quand il s'anime aurait été dévastateur, et provoqué l'effroi devant ses positions extrêmes.
Après "The Manchurian Candidate", Frankenheimer nous livre un nouveau récit de politique-fiction, mettant cette fois en scène un groupe de militaire extrémistes cherchant à renverser un président jugé trop mou avec les Russes. "Seven Days in May" frappe d'abord par son réalisme. Sorti peu de temps après l'assassinat de Kennedy (qui avait lui-même trouvé que le roman dont est issu le scénario était parfaitement crédible), le film évoque des idées intéressantes et complètement dans l'ère des 60's. Notamment, là où une œuvre trop engagée aurait fortement critiqué la dissuasion nucléaire, le film se montre plus subtil. Il laisse entendre le point de vue de chacun, pour utiliser ces arguments et jouer ensuite sur la contradiction entre démocratie, et dictature militaire sensée défendre une constitution démocratique. Concernant la forme, le réalisateur nous livre un film très maîtrisé. Nous avons le droit à de solides comédiens : Burt Lancaster, impérial en général trop patriote, Kirk Douglas, troublant en militaire tiraillé entre devoir et admiration, et Eva Gardner, dans un rôle de séductrice assez étrange. La mise en scène est posée, à l'image du scénario, mais très soignée, avec une photographie réussie et des cadrages bien découpés. Au final, "Seven Days in May" est un très bon thriller, peut-être un peu lent, mais qui demeure très moderne.
Film politique qui a fortement influencé J. van Hamme pour construire son intrigue de la BD "XIII", ce 2nd film du genre de J. Frankenheimer après "Un crime dans la tête" réuni un casting prestigieux sur une intrigue tortueuse et assez sulfureuse car l'année d'avant, JFK était abattu à Dallas pour laisser place à un gouvernement moins pacifique qui précipitera le pays dans le bourbier du Viet-Nâm. On retrouve donc dans ce face à face l'imposant B. Lancaster dans un rôle à l'opposé de ses idées mais dont lui seul a la carrure face à un K. Douglas obstiné et troublant. Au milieu, l'idéaliste F. March est solide et tient tête à Lancaster lors d'empoignades verbales musclées. Frankenheimer impose sa mise en scène tranquille mais solide et l'intrigue nous tient en haleine de bout en bout dans ce jeu du chat et de la souris tendu à l'extrême. Un petit bijou des 60's, à l'époque où on n'avait pas peur d'oser des films politique vraiment subversifs. D'autres critiques sur
Très belle surprise que ce film d'espionnage. Une mise en scène rigoureuse et des acteurs impeccables font de ce film, un très bon divertissement qui se permet, en pleine guerre froide, de prendre partie pour un rapprochement avec le bloc soviétique.
Le classique parfait concernant les services secrets à tout moment de l'Histoire; pdt que de grandes décisions sont prises dans l'ombre, certains agents doivent combattre leurs instances dirigeantes tout à fait incapables, quand d'autres ne vivent pas dans le dénuement le + total: Edifiant.
Deux ans après "Un crime dans la tête", John Frankenheimer réalise de nouveau un thriller politique de fiction mais qui est tellement bien écrit qu'il pourrait passer pour véridique. En effet, alors que le Président des États-Unis vient de ratifier un traité de paix avec l'URSS, un général tellement dévoué à son pays qu'il frôle le fanatisme voit ce traité d'un mauvais œil et organise un coup d'état que son bras droit veut tout faire pour stopper. Montrant avec une mise en scène aussi froide qu'efficace les risques d'un gouvernement qui peut être renversé par une poignées d'hommes, "Sept jours en mai" fonctionne parfaitement parce qu'il reste crédible de bout en bout. Se trouvant devant un complot dont il n'a aucune preuve, le Président (incarné à merveille par Fredric March) doit faire face et sortir de cette affaire la tête froide. Réaliste mais en même temps fascinant, le film s'attache également aux personnages et fait des deux antagonistes des personnages forts dans des situations d'autant plus délicates qu'ils sont tous deux dévoués à leur pays.. Kirk Douglas, fidèle à son pays, trahit l'homme qu'il admire pour sauver le gouvernement mais Burt Lancaster, également fidèle à son pays, veut tout faire pour lui rendre service quitte à faire un coup d'état. Un affrontement qui se joue à des niveaux hiérarchiques supérieurs et qui fonctionne parfaitement.
Avec Sept jours en mai j'ai le même problème qu'avec Un crime dans la tête le scénario est intéressant mais je trouve que Frankenheimer gâche le tout avec une mise en scène très austère presque théâtral. Ce que j'aurais du trouver passionnant à suivre comme intrigue (complot militaire dirigé par un général contre le gouvernement américain craignant son manque de fermeté envers l'U.R.S.S.) m'a ici quelque peu ennuyé, le suspense et l'intensité d'un tel récit que j'étais en droit d'attendre ne sont pas présents. De plus il y a quand même 3 acteurs (ou si vous préférez 2 acteurs et 1 actrice) que j'adore, Burt Lancaster (qui est le personnage central et donc ayant le plus de présence à l'écran), Kirk Douglas et Ava Gardner mais malgré tout 7 jours en mai n'a pas le côté paranoïaque d'Opération Diabolique qui m'avait fait de l'effet.
John Frankenheimer cinéaste assez peu reconnu aujourd'hui si ce n'est comme un bon faiseur, aura eu une première partie de carrière très prometteuse pour ne pas dire brillante grâce à un compagnonnage fructueux avec Burt Lancaster. Ce film n'est sans doute pas loin d'être son chef d'œuvre tellement le scénario de Rod Serling - père de la "Quatrième dimension" - tiré d'un roman de Fletcher Knebel et Charles W. Bailey est prenant et lucide sur la paranoïa d'un pays hanté par la peur du communisme. Il suffit que le Président joué par un remarquable Frédéric March (ex Docteur Jekyll chez Mamoulian en 1931) envisage un traité de désarmement avec l'Union Soviétique pour qu'aussitôt se mette en branle une tentative de putsch avec à sa tête un général quatre étoiles (Burt Lancaster) sponsorisé par la frange la plus conservatrice des sénateurs. Le film se voulant une ode à la démocratie, un colonel (Kirk Douglas) convaincu que l'armée ne doit pas sortir de son rôle d'obéissance aux élus du peuple va alerter le président pour que s'organise la riposte. Ce fait jour alors la différence de conviction entre le militaire droit dans ses bottes et les politiques qui lâchent prise dès que le vent tourne. Bien que pure fiction, le film est d'une crédibilité assez glaçante qui nous montre que les Etats-Unis pourtant une des plus anciennes démocraties sont en proie à des démons intérieurs qui les amènent souvent aux limites de celle-ci. Nombre de présidents conservateurs comme Reagan ou Georges Bush Jr. ont été manipulés par des conseillers ultra nationalistes qui après avoir été obsédés par l'ours soviétique se sont laissés gagnés par la peur du complot ourdi par l'islam de Ben Laden. On ne mesure pas toujours très bien les conséquences de telles phobies sur la politique étrangère de la première puissance militaire du monde. A ce titre le film est très éclairant sur les tiraillements perpétuels qui assaillent ce grand pays qui se sait fragile par trop de suffisance. Les attentats du 11 septembre 2001 ont encore renforcé cette tendance paranoïaque. La scène d'introduction où une manifestation pacifiste dégénère en bataille rangée est très symbolique de ce qui va suivre. Burt Lancaster, Kirk Douglas et Frédéric March sont tous les trois admirables et mettent leur talent au service d'une œuvre en conformité avec leurs convictions démocratiques. S'ajoute à ce trio une Ava Gardner touchante de fragilité qui porte déjà les traces sur son joli visage des longues nuits passées à s'oublier dans les vapeurs d'alcool. Rien qu'avec ce film Frankenheimer, postule au panthéon des seconds plus grands d'Hollywood.
Après la grande réussite d'"Un Crime dans la tête" dans le domaine du thriller politique, John Frankenheimer récidive dans le genre avec ce film. Et on ne peut lui donner tort un seul instant tant celui est aussi réussi que le précédent, voir même plus. Il y a tout ce que l'on peut souhaiter : une technique impeccable tant qu'au choix des cadrages qu'au très grand soin apporté à la photographie, des décors parfaits, un scénario cousu main et un suspense très bien entrenu. Et puis quel casting : Kirk Douglas, Burt Lancaster, Ava Gardner et Fredric March réunis dans un seul et même film, que demandez de plus ? Franchement, une très belle réussite et un des meilleurs films du genre.
Le président américain est pacifiste et n'a que 29% d'opinion favorables dans les sondages. Suite aux grèves dans le pays, un général, chef d'Etat major, monte en secret un coup d'Etat. Mais son subalterne découvre par hasard une base secrète inconnue de la présidence où des hommes s'entraînent non pour la défense du pays, mais pour des manœuvres d'attaques. Un bon drame bien ficelé sur un coup d'Etat aux Etats-Unis alors que la situation est toujours tendue avec la Russie et le nombre de bombes que possèdent les deux grosses puissances. Le dénouement est intelligent mais la menace et la discote politico-militaire est ici admirablement bien traitée. Une réussite.
Bof. Un scénario linéaire, sans suspens ni rebondissement. A la fin, l’inévitable couplet sur la grandeur de la constitution américaine et sur la force de ses institutions.
Burt Lancaster incarne dans Sept jours en mai (Seven Days in May, John Frankenheimer, 1964) James Matton Scott, un général de l'armée de l'air des États-Unis, à la veille d'organiser un coup d'État pour renverser le président américain Jordan Lyman (Fredric March), jugé trop faible et trop pacifiste face à l'Union soviétique. Ce militaire, bardé de médailles et convaincu d'être soutenu par une grande partie de la population, n'accepte pas le récent traité de désarmement nucléaire signé par les États-Unis et l'URSS. Informé du pronunciamento en cours par le colonel Jiggs Casey (Kirk Douglas), le Président convoque le général Scott dans le Bureau ovale de la Maison Blanche pour exiger sa démission ......
Voir la suite de ma chronique à partir d'un photogramme extrait du film: https://etoilesdetoiles.blogspot.com/2021/10/la-paranoia-chez-john-frankenheimer.html
Film dramatique , politique et de fiction que j'ai beaucoup apprécié. Le chef d'etat major américain projetait secrètement un coup d'etat contre le président des États-Unis d'Amérique durant la période de la guerre froide . Ce dernier voulait signer un pacte de paix avec l'URSS alors que l'unanimité n'était pas acquise . Un colonel a soupçonné la manigance et s'est précipité pour avertir le président . Les acteurs qui sont les stars du moment étaient merveilleux et le suspense n'a pas manqué .
Un film classique des années 60, avec un suspense allant crescendo, de bons acteurs pas trop théâtraux, le noir et blanc renforçant encore le drame, le tout ficelé par un très bon réalisateur. A noter que contrairement au casting d'Allociné, Kirk Douglas n'est pas général mais bien colonel, adjoint du général Scott. La question est : est-il possible de tenir autant de choses secrètes dans un pays comme les EU??