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Un visiteur
5,0
Publiée le 14 mai 2019
La vielle école du cinéma américain réalisé par un pro, avec ce grand acteur Gene Hackman dans les années 70 disco-fun, le profil du rôle recherché. Un policier des stups nerveux dit Popeye et qui possède de la tonalité mise en avant, le confrère de Clint Eastwwod l'inspecteur Harry, un fonceur qui n'a pas sa langue dans sa poche pour traquer ces gangta. Des potes indics bar deale cocktail de poudre, sera cette ligne jaune frontière entre la déontologie et le code du déshonneur. Le jeu mumuse dangereux des représentants aux « pleins pouvoirs » d’autorité avec la truanderie, de Marseille la connexion française piège à malfrat local jusqu’à New-York. La dope arrivera à bon port, une course-poursuite contre la montre extraordinaire et la rame de métro n'hésitera pas à vider ses passagers en état d'alerte face aux bandits, un chef-d’œuvre de la fiction policière outre-atlantique qui finira par muter ses agents ripoux transformés en riche actualité.
Inspiré par l'histoire vraie de deux flics des narcotiques luttant contre les réseaux de drogue importée depuis le Sud de la France qui déferlait dans les rues américaines, French Connection est l'un des premiers polars à adopter un style nouvellement réaliste, collant au plus près des personnages et par conséquent de l'action. Un style déjà aperçu dans Bullitt ou encore Le Cercle Rouge mais ici transcendé par un William Friedkin inspiré qui nous plonge dans une enquête haletante au beau milieu du New-York du début des années 70. Porté par Gene Hackman et Roy Scheider, le long-métrage s'avère immédiatement entraînant, le metteur en scène parvenant dès la première course-poursuite à nous immerger dans une ville sale, abondante et pleine de recoins douteux, avec ses voyous insolents et ses flics aux méthodes brutales. Ce réalisme accordé aux personnages, profondément humains et fragiles, sied donc au long-métrage, intensément prenant grâce à une mise en scène à la limite du documentaire (caméra embarquée à l'appui), quasiment sans musique et à la photographie crasseuse. Ne lésinant donc pas sur les moments forts (comprenant notamment une filature dans la ville, interminable mais terre à terre, ainsi qu'une course-poursuite sanglante du plus bel effet), Friedkin touche dans le mille et propose un film allant au plus près des flics de l'époque, alcooliques, violents et désordonnés mais obstinés à faire respecter la loi comme jamais. Une image de héros malmenée donc à travers un long-métrage étonnant et efficace qui vieillit comme du bon vin. Indispensable.
Film fondé sur des faits réels qui sont survenus en 1962, "French Connection" se trouve être un film policier intéressant à suivre grâce à la présence d'une intense mise en scène de William Friedkin qui propose quelques moments marquant dont cette passionnante course-poursuite dans le métro. A noter aussi les excellentes prestations de Gene Hackman et Roy Scheider qui campent avec talent les policiers Jimmy "Popeye" Doyle et Buddy Russo.
Comme il s'agissait de l'introduction à Hollywood des plan coupés sec, des dialogues minimalistes en argot, de la lumière naturelle, de la quasi improvisation permanente sans multiplication des prises, bref de la technique légère Nouvelle Vague et de la technique documentaire, le film a été largement surestimé à l'époque. Il n'en reste pas moins que, autour de l'extraordinaire Gene Hackman (presque aussi bon que dans la conversation secrète), le groupe Roy Scheider, Tony Lo BIanco, Marcel Bozzufi fait merveille. Frederique de Pasquale est ridicule, mais c'est voulu. En revanche Fernando Rey est totalement déplace: c'est au sens propre un erreur de casting, mais comme c'est un immense acteur, il s'en sort plus ou moins (ici mais pas dans la réplique). N'exagérons tout de même pas, malgré la brillant poursuite qui vaut celle de Bullit ce n'est pas le chef d'oeuvre que fut un an après Le Parrain, mais c'est le très bon film qui a ouvert la voie à Coppola avant que "le nouvel Hollywood" sombre à son tour (surtout avec Scorsese d'ailleurs) dans l'académisme le plus catastrophique, tout comme la nouvelle vague d'ailleurs. En attendant à revoir dans la version restaurée en s'abstenant absolument de la suite qui n'a de "French Connection" que le nom.
Rares sont les films qui apportent un changement radical dans la réalisation d'un style : le polar. William Friedkin en filmant comme un reportage certaines séquences du film nous plonge dans la réalité des flics de New York. Le charisme des acteurs y est pour beaucoup. L'ambiance un peu froide du film et le final très sombre presque fantastique en font un film unique. Vous rajoutez les scènes cultes : pspoiler: oursuite du métro aérien, désossage de la voiture, etc une musique magnifique : un chef d'oeuvre
William Friedkin, LE réalisateur qui met en scène de manière systématique la traque, ne change pas ses habitudes avec French connection, un film culte. Des images assez anciennes mais tolérables à notre époque. Je le déconseille aux moins de 10 ans. 3/5
French Connection est un film policier pas mal. L'histoire, inspiré de faits réels, est très intéressantes, avec de bons rebondissements. On ne s'ennuie pas trop. Les acteurs sont bons. Gene Hackman est très bon dans le rôle principal. Il est bien épaulé par de bons Roy Scheider et Fernando Rey. Le personnage de Popeye, incarné par Hackman, est très intéressant. Les scènes de fusillades sont assez intenses. Elles ont certes un peu vieilli mais demeurent très divertissantes. La scène du tramway est mémorable. Bref, c'est un film policier pas mal.
La course poursuite est une merveille pour l'époque et fait toujours frissonner à l'heure actuelle, les personnages, les figurants et les décors sont si réels que l'on oublie très vite que l'on regarde un film. Une oeuvre authentique qui continue de fasciner.
Jamais vu Gene Hackman courir comme ça, c'était du temps où il avait encore (presque) tous ses cheveux et il se démène le bougre dans son rôle de flic enragé qui ne lâche pas l'affaire quoi qu'il advienne ! Surnommé "Popeye", il ne dort jamais et reste sur la brèche 24/7 pour coincer les trafiquants de chnouf. Son collègue incarné par l'incontournable "Chef Brody" Roy Scheider, ce serait plutôt un Hush Puppies beaucoup plus serein qui suit le Rottweiler comme son ombre.
La mise en scène de William Friedkin fait preuve d'un beau dynamisme pour l'époque tout en respectant un académisme certain des plans qui confère toujours à l'action une remarquable lisibilité. L'ambiance est délibérément réaliste et légèrement glauque, on regrette du coup les quelques raccourcis dans la trame du scénario qui mettent un peu à mal sa crédibilité.
Dans ce jeu du chat et de la souris qui fait la part belle (un peu trop peut-être ?) aux filatures, le film de Friedkin nous offre néanmoins un magnifique dessert bien avant la conclusion : cette poursuite entre le métro aérien et la bagnole de Monsieur superflic vaut son pesant d'or. Un film étonnant malgré son âge.
Tres moderne dans sa réalisation, ce film ferait pâlir d'envie nombre de longs-métrages actuels qui peinent à s'éloigner de l'académisme ou sombrent dans le n'importe quoi. La cohérence est parfaite entre la mise en image, très news, de French connection, et l'histoire qui est contée. Il s'agit en effet d'un réseau de vente de drogue de grande envergure guetté par deux flics. Leur determination ne fait pas de doute, mais leur entreprise semble ardue face à des gangsters aguerris et sans scrupules...
Un excellent polar des années 70 ! Gene Hackman est magistral et cette enquête sur fond de trafic de stupéfiants est un modèle du genre avec des scènes de poursuites incroyables filmées avec une telle maîtrise qu'on se croirait dans le cœur de l'action malgré l’ancienneté du film. La scène de fin est également très bonne et colle finalement parfaitement avec le personnage principal. Un merveilleux film quasi documentaire, signé de la main de maître William Friedkin !
La course poursuite est une merveille pour l'époque et fait toujours frissonner à l'heure actuelle, les personnages, les figurants et les décors sont si réels que l'on oublie très vite que l'on regarde un film. Une oeuvre authentique qui continue de fasciner. (28/01/2016)
Le Brooklyn pas beau des années 60. La grande force ou sa grande faiblesse selon si on apprécie ou pas de "The French Connection", c'est son réalisme ! Perso ert cela explique ma note sévère je n'aime pas ce côté réaliste glauque polar Naturaliste. Ceci dit on observe les lieux depuis notre salon et on immerge complétement dans chacun d'entre eux, à tel point qu'on a parfois l'impression de s'y trouver. Caméra à l'épaule, on pourrait presque croire à un documentaire. La BO ajoute une bonne dose d'adrénaline à ce film qui s'énerve dans sa deuxième partis ,la première étant pour moi assez ennuyeuse.. Pour le côté négatif, j'avoue être rester sur ma faim après la scène finale, Quand à l'histoire il n'y en a pas . Il s'agit d'une filature . Ce côté non narratif ne m'a pas séduit non plus.
Que The French Connection, ait marqué le cinéma des années 70 et principalement le genre du polar est tout à fait concevable. En outre, il a sans doute influencé nombres d'autres films. Par contre, il faut constater qu'aujourd'hui, le maître a été dépassé par ses élèves. Car mis à part une fin assez géniale et une ambiance pesante, il ne reste pas grand chose de l'œuvre de William Friedkin, qui ait échappé aux ravages du temps.
Un film brutal dans un Brooklyn des années 60. La grande force de "The French Connection", c'est son réalisme! On observe les lieux depuis notre salon et on immerge complétement dans chacun d'entre eux, à tel point qu'on a parfois l'impression de s'y trouver. Caméra à l'épaule, on pourrait presque croire à un documentaire. spoiler: Les deux principales scènes de filatures/courses poursuites avec Gene Hackman sont justes monumentales ! La BO ajoute une bonne dose d'adrénaline à ce film déjà haletant. Pour le côté négatif, j'avoue être rester sur ma faim après la scène finale, du style : "spoiler: Vous espérez voir cette ordure de grossiste capturé pendant 1h40, tout donne à croire que c'est chose faite, jusqu'au coup de feu hors-champ, et puis finalement, une photo de cet homme au générique avec marqué :" N'a jamais été capturé, doit habité en France"... ) Pas convaincu! Concernant le côté historique de l'affaire "la French", on apprend rien via ce film, spoiler: vous aurez le droit à deux ou trois plans dans Marseille dans les premières minutes , voilà tout.