French Connection
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262 critiques spectateurs

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Nicothrash
Nicothrash

391 abonnés 3 054 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 14 juin 2023
LE film qui a propulsé la carrière du futur très grand William Friedkin. Quelques années avant de marquer l'histoire des films d'épouvante avec "L'exorciste", il nous livrait un polar très réaliste qui deviendra rapidement culte. On reconnaît immédiatement sa patte à la mise en scène qui donne irrémédiablement un caractère quasi documentaire à ses métrages. On plonge ici dans le réseau de drogues des 70's entre Brooklyn et Marseille connu sous le nom de French Connection. S'il y a évidemment des fulgurances de temps à autres et quelques scènes marquantes et/ou tendues, le film souffre tout de même beaucoup de son rythme, il est en outre très bavard. J'adore Friedkin mais je dois avouer que son French Connection me laisse un peu de marbre, l'ensemble est bien trop lent malheureusement. Il faut reconnaître en revanche qu'il n'a pas tant vieilli et qu'il y'a bien sûr de très bonnes choses mais il est tout de même loin d'être parfait.
kibruk
kibruk

161 abonnés 2 602 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 21 juin 2024
On peut imaginer qu'en 1971 "French connection" a marqué les esprits par sa réalisation nerveuse quasi journalistique sans doute très novatrice pour l'époque, mais pour ce qui est de la narration c'est quand même assez décevant. Le film est composé comme une sorte de filature discontinue gommant la temporalité, tout moment d'intimité et de vie des personnages. Ils vont d'un point A à un point B presque sans parler et en jouant au chat et à la souris, il y a l'excellente scène du métro, mais ça donne quand même un ensemble très désincarné.
Philippe C
Philippe C

104 abonnés 1 070 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 17 juillet 2024
Un film d'action et d'investigation qui tient le spectateur en haleine avec quelques jolis personnages comme les flics des stups américains. Dommage qu'il y ai quelques impasses et ellipses qui laissent au spectateur le soin de reconstituer les morceaux manquants. exemple : qui est la personne tuée à Marseille et pourquoi ? Pourquoi la voiture trafiquée est elle sortie du parking en pleine et laissée seule la nuit dans une rue avant la livraisons ? etc...
pfloyd1
pfloyd1

138 abonnés 2 127 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 21 août 2023
Présenté comme un chef d’œuvre par mes amis, j'ai visionné The french connection avec enthousiasme. Le film a forcement pas mal vieilli mais contrairement à d'autre de cette époque, il a encore de beau reste. Les dialogues sont travaillés et la réalisation soignée. Les acteurs (au début de leur carrière et montants vers le star-system qu'ils embrasseront plus tard) sont excellents, les personnages ont de la profondeur. Quelques défauts viennent gâcher la fête comme des bruitages malveillants (bruits de pas incessants sur tous type de sol !), du faux sang bien gluant et épais et surtout une histoire centrée sur la filature au cœur de la ville. On ne s'aventure pas bien loin, le film ne prend pas beaucoup de risque c'est dommage. Au final, l'histoire manque d'envergure et d'actions, le sujet du trafic de drogue passerait presque au second plan (on parle de 60kgs d’héroïne "seulement"...).
mistermyster
mistermyster

62 abonnés 1 300 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 28 janvier 2025
Il est vrai que ce film est passé à la postérité depuis bien longtemps, mais il n'est pas sans défaut. Car oui, il a un style particulier, presque un docu fiction, rien n'est fait pour créer de l'esbrouffe, on suit les policiers dans leur travail, un travail laborieux, fait de planque, d'attente, de surveillance, de déception, et c'est parfois un peu répétitif, même si le personnage de Gene Hackman est là, pour créer la tension nécessaire, jusqu'à la toute fin où, il commet l'irréparable, mais où, cela lui passe dessus sans sourciller, sa quête, son but est ailleurs et peu importe les conséquences.
On est plongé dans les rues de New York, très peu de scènes de commissariat, pas de scène familial, pas de scène de franche camaraderie, juste des bousculades entre flics, des tourments, et un métier chevillé au corps.
Ce film à ouvert aussi la voie à Serpico, lui aussi basé sur un fait réel, et lui aussi, réalisé avec un souci de réalisme exacerbé.
Bien sur, viendra cette scène incroyable, qui mettra tout le monde d'accord, où, Hackman poursuivra de manière, une nouvelle fois très réaliste, un métro avec une voiture "emprunté" à un conducteur qui ose demander, quand il pourra la récupérer, avant de la voir filée, pneus crissant sur le bitume, chevauchant le trottoir et percutant tout ce qui se trouve sur son passage. Une course poursuite, dans l'air du temps, rappelons nous de Bullitt de 1968, celle-ci se paye quand même le luxe d'avoir traversé le temps, et d'être encore aujourd'hui un sacré moment de cinéma.
L'interprétation de Hackman, mais aussi de Scheider, sont impeccable, il faut mentionner une autre scène à retenir, le désossage de la voiture des trafiquants, juste excellent. Pour toutes ces bonnes raisons, il faut reconnaitre que ce film fait parti des tous meilleurs polars.
Emmanuel Cockpit
Emmanuel Cockpit

66 abonnés 1 006 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 17 juillet 2024
C’est une chasse à l’homme harassante et nerveuse de deux flics des stups qui pistent des trafiquants de drogue new-yorkais. S’il ne se passe pas grand-chose pendant les 45 premières minutes, c’est pour mieux nous plonger dans l’ambiance de la vie de ces agents qui ne lâchent rien. La mise en scène colle à la réalité et on ressent intimement le froid et les déconvenues des protagonistes. La course poursuite avec le métro est fabuleuse avec un Gene Hackman survolté.
Marc Taton (Belgique)
Marc Taton (Belgique)

34 abonnés 688 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 6 septembre 2024
French Connection est assurément avec l'exorciste la réalisation la plus connue de William Friedkin. Une mise en scène excellente et nerveuse avec caméra à l'épaule (ce qui donne une impression de réalité). Le film a très bien vieillit (il date tout de même de 1971). On retrouve un Gene Hackman en pleine forme et Roy Sheider (qui sois dit en passant n'a pas eu la carrière qu'il aurait méritée). Il est à noter que le scénario est tiré d'une histoire vraie.
ChauvelCinema
ChauvelCinema

18 abonnés 579 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 27 juin 2020
Cela fait longtemps que je voulais voir ce film culte de William Friedkin. Comme d'autres, je dois dire que je suis un peu déçu. C'est vrai que l'intrigue est relativement simple et tourne pas mal en rond. On sent également que le film a été bricolé à pas mal d'égards. Mais reste une atmosphère incroyable du New York du début des années 1970, très loin des clichés touristiques, on n'a clairement pas envie d'y venir en vacances, surtout avec cette saison glaciale. Excellente ambiance de polar donc et une drôle de connexion (c'est le cas de le dire) avec la France et Marseille. Enfin, un très grand Gene Hackman, même si on a quand même beaucoup de mal à apprécier son personnage de flic brutal et raciste (mais on est heureux d'apprendre qu'il ne lui plaisait pas non plus !). En tout cas, après avoir vu le 2 dans la foulée, ce premier opus est nettement meilleur.
ConFucAmuS
ConFucAmuS

544 abonnés 960 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 27 juin 2020
French Connection établit une règle qui est déjà fortement sous-tendue avec The People vs Paul Crump et Les Garçons de la bande. Non, William Friedkin n'est pas là pour plaisanter.
Fouiller les rues pour y révéler la pourriture suintant dans tous les recoins, c'est une profession de foi chez le cinéaste. Ne croyez pas que son univers se complait dans un cynisme en constante auto-alimentation, loin de là. Ses personnages sont désespérément humains, donc identifiables (la plupart basés sur des personnes bien réelles). C'est juste qu'ils présentent la particularité d'évoluer au cœur des ténèbres. Dans French Connection, elles posent domicile à New York.
Au premier abord, la grosse pomme n'a jamais été moins cinégénique. Froides et poisseuses, les entrailles de la ville donnent l'impression d'avoir été javellisées alors qu'elles n'avaient probablement jamais été capté avec autant d'acuité. Le génie de William Friedkin tient à ça, le refus d'un idéal mensonger. En refusant de perpétuer l'image d'un New York fantasmé, il imprime un style brut, directement issu de son expérience dans le documentaire. Les caméras à l'épaule sont fréquentes, le montage sec et le storytelling jouit d'un sens de la concision remarquable.
Il n'y a pas de place pour la sensiblerie dans la vie de Doyle (Gene Hackman, magique) et Russo (Roy Scheider, tranchant). Leur travail de flic en filature, ils le vivent 24h/24. Et nous les suivons sur le terrain. Jamais ailleurs. Cet art du dépouillement et de la tension garantit à French Connection une place au panthéon des œuvres incontournables. Un demi-siècle après, la traque enfiévrée de gros fournisseurs de drogues fait encore la nique à la plupart de ses héritiers. Cela tient à ce réalisme cru, cette vérité nue qu'on perçoit, qu'on ressent au détour d'une rue, d'un geste ou d'un comportement. On est pas obligé d'aimer nos antihéros de policiers (le film se gardera bien de les juger) pour être avec eux pendant les 100 minutes à suivre. On les suivra parce qu'on y croira, tout simplement. Alors certes, on peut tout à fait être désarçonné au début, le film nous balançant au beau milieu de l'enquête sans sommation. Difficile par contre de ne pas se laisser emporter par la fougue de la mise en scène, French Connection contient l'une des plus belles poursuites automobiles de l'Histoire du Cinéma.
Un classique, incontestablement. À mes yeux, le seul à avoir pu s'approprier le genre et à pousser les curseurs encore plus loin sera...Police Fédérale Los Angeles(1985) du même William Friedkin, à peine plus aimable mais encore plus impressionnant.
Hotinhere
Hotinhere

593 abonnés 5 058 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 25 octobre 2019
Un polar extrêmement puissant de Friedkin grâce à son rythme nerveux, à un magistral (et oscarisé) Gene Hackman, et à sa célèbre et hallucinante course poursuite. Oscar du meilleur film.
Santu2b
Santu2b

260 abonnés 1 797 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 5 novembre 2017
Quatrième long-métrage et premier succès majeur pour William Friedkin avec "The French Connection", film au multiples oscars. Réalisé en 1971 et inspiré de faits réels, celui-ci constitue le premier regard cinématographique américain sur la fameuse organisation criminelle française qui importait de l’héroïne jusqu'à New York. Au final, quarante ans après, le long-métrage n'a pas pris une ride ; "French Connection" est un polar toujours aussi nerveux et tendu, dont l'intensité est accentuée par les nombreuses scènes filmées caméra à l'épaule. Par ailleurs, Friedkin se démarque des autres productions par un aspect "documentaire" qui jouera beaucoup dans le côté novateur du propos. C'est en effet par ce savant mélange entre documentaire, polar et espionnage que la réussite ainsi que la personnalité du film sont assurées. Une oeuvre qui comporte enfin ses prouesses avec en tête une course-poursuite d'anthologie sous le pont de Brooklyn. Le duo phare fonctionne parfaitement, surtout Gene Hackman dans le rôle du cultissime Popeye.
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 15 février 2013
Rarement New-York n'aura été aussi bien "croquée". Chaque plan prouve que cette ville regorge de "décors" vivants, en mouvements et d'une beauté extraordinaire. Quand au film à proprement parler, c'est un de ces polars comme on en fait plus (Sauf peut-être James Gray) où les représentants de l'ordre, loin d'être des "héros" ou des "ripoux", mouillent leur chemise sur une sombre affaire de stupéfiants. C'était une belle et grande époque pour le cinéma qui n'était pas seulement comme un divertissement, mais plutôt comme un média très fort pour débattre sur la société tout en racontant des histoires bien écrites et bien réalisées. Une référence du genre, que les années n'ont pas altérées.
tuco-ramirez
tuco-ramirez

139 abonnés 1 644 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 22 juin 2020
« Deux flics des stups, Buddy Russo et Jimmy Doyle, dit Popeye, se retrouvent sur la piste d’une grosse livraison d’héroïne en provenance de Marseille. De planques en filatures, d’arrestations en courses-poursuites dans les rues de New York, Popeye et Russo vont démanteler ce que les archives du crime appellent désormais... la French Connection.
Pour son réalisateur William Friedkin, le cinquième film sera celui de la consécration. La pluie de récompenses ramassée par French Connection est révélatrice : cinq Oscars (meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur acteur, meilleur scénario adapté et enfin meilleur montage), trois Golden Globes et deux BAFTA. Voilà une carte de visite fournie qui force le respect. Et pourtant, tout était loin d’être gagné d’avance.
À l’époque, quand Friedkin recrute Gene Hackman et Roy Scheider, les deux hommes sont encore loin d’être des superstars à Hollywood. La performance qu’ils livreront en se glissant dans la peau du duo de flics zélés composé de Jimmy « Popeye » Doyle et Buddy Russo (inspirés des inspecteurs Eddie Egan et Sonny Grosso ayant réellement enquêté sur les réseaux de l’organisation criminelle française) ne passera pas inaperçue (51M$ de recette aux Etats-Unis pour un budget estimé à 1,5M$) et, de ce fait, leur fournira un inestimable tremplin pour la suite de leurs carrières respectives.
Le film sera tourné entre New-York et Marseille, parfois dans des conditions météorologiques difficiles, durant l’hiver de 1971, particulièrement rigoureux. La grisaille et le froid glacial imprègnent les séquences new-yorkaise de ce polar urbain sombre et amer, plus proche du documentaire que de la fiction. Ce souci de réalisme, Friedkin l’avoue influencé par le film franco-algérien Z signé Costa-Gavras en 1969. Le futur réalisateur de L’Exorciste ne s’embarrasse pas d’artifices et livre un regard très brut qui n’a de cesse de renforcer l’impact des évènements. C’est sans faillir et immergé jusqu’au cou que l’on suit les filatures de nos deux stups opiniâtres collant aux basques de leurs suspects comme la peste.
On s’aperçoit que le personnage incarné par Gene Hackman, au jeu percutant, contraste largement avec l’image du bon flic intègre qui suit à la lettre son manuel du police. Ses méthodes sont brutales et dignes d’une tête brûlée dans sa croisade contre le crime (on apprend d’ailleurs en cours de métrage que ses excès ont déjà coûté la vie d’un ancien collègue). Il se profile comme l’antithèse du chef des trafiquants de drogue, calme et élégant, qu’il file, le personnage d’Alain Charnier interprété par Fernando Rey. À l’aube des 70’s, Hollywood amorce donc son dynamitage des codes du genre. La sortie de L’inspecteur Harry de Don Siegel deux mois plus tard ne fera qu’enfoncer le clou.
Quand on parle de French Connection, la scène la plus célèbre qui revient aux lèvres est sans conteste l’impressionnante course-poursuite entre le bolide conduit par « Popeye » Doyle et une rame du métro aérien new-yorkais. Elle avait été mise sur pied pour concurrencer celle anthologique de Bullit (1968) avec Steve McQueen, alors référence de l’époque. Attention ça secoue ! La réalisation et le montage millimétré de cette séquence à l’efficacité sans faille procurent encore aujourd’hui une belle montée d’adrénaline.
Quatre ans plus tard, une suite par John Frankenheimer (avec toujours Gene Hackman en tête d’affiche et la présence de Fernando Rey), tenta d’approfondir le démantèlement, du côté de Marseille cette fois, mais l’impact ne fût pas le même. Le bouleversement a bel et bien eu lieu en 1971. French Connection fait partie de cette short list de films qui ont laissé une empreinte indélébile et déterminante sur le genre policier. L’ombre de l’œuvre puissante de William Friedkin plane encore aujourd’hui sur pléthore de polars contemporains. C’est dire son influence. »
tout-un-cinema.blogspot.com
Nicolas L.
Nicolas L.

91 abonnés 1 771 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 18 octobre 2020
Classique des polars 70's. C'est percutant, nerveux, violent. Et c'est dans l'histoire du cinéma la première fois que l'on depeint la police comme cela. La les flics sont confondus aux voyoux, pas de beau gosse, pas de bravoure. Et puis une scène d'anthologie celle de la course poursuite entre une voiture et un métro qui rien qu'à elle seule mérite le coup d'œil. Une vrai leçon de cinéma et un film sympa.
fabrice d.
fabrice d.

27 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 11 juillet 2024
Considéré comme un film culte, ce French Connection de W. Friedkin, m'a paru un peu terne. Ce n'est pas la première fois que je le visionnais mais ça faisait très longtemps depuis la dernière fois et malgré une introduction plutôt alléchante dans les rues de Marseille (orthographiée avec un 's' dans le film, Marseilles), je n'ai pas ressenti cette impression plus longtemps. On passe de New-York à Marseille et vice versa plusieurs fois et ça permet de créer une atmosphère et une certaine tension dans le film mais j'ai trouvé que le scénario était un peu simple et qu'il manquait quelque chose.
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