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cylon86
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4,0
Publiée le 10 juin 2014
C'est avec ce polar moderne et urbain filmé en décors naturels dans un New York mal famé que William Friedkin s'est fait un nom, un an avant "L'Exorciste". En racontant l'histoire vraie de la French Connection, le réalisateur n'hésite pas à aller tourner en plein New York, quittant les sentiers battus des studios pour mieux nous montrer la ville telle qu'elle est à son époque. Devenu depuis une référence du genre, le film est resté célèbre pour sa célèbre course-poursuite nerveuse dans laquelle Popeye poursuit en voiture le métro aérien mais il a bien évidemment de nombreuses autres qualités. S'inscrivant dans un registre très réaliste qui inspirera bien des films par la suite (dont "Serpico"), "French Connection" nous plonge dans le quotidien de deux flics à la brigade des stupéfiants qui est essentiellement fait de filatures où il faut faire preuve de patience pour arriver à ses fins. Le succès du film vient également de la prestation de Gene Hackman, lauréat d'un Oscar, qui impressionne en policier brutal prêt à tout pour arrêter les coupables.
Trés bon film policier à l'intrigue haletante et avec un Gene Hackman en grande forme. La mise en scène est véritablement splendide et donne toute sa saveur à ce long métrage à l'histoire pourtant basique. Du grand cinéma.
Un film super ! Pas aussi génial ce dont à quoi je m'attendais, mais vraiment super. L'histoire est à la fois simple et complexe, mais sa force réside dans les différentes "courses poursuites" qui forme un tout sans précédent et sans doute inégalé depuis dans le genre. Un vrai pur bonheur. Des dialogues tout aussi simples, mais là aussi très efficaces et bien construits. Un pur régal. Pour ce qui est des acteurs, le niveau global est très bon, mais Gene Hackman et au-dessus du lot, parfait en vieux briscard à la poursuite d'un ponte. Pour le reste, le film doit beaucoup à sa mise en scène, quasi parfaite. Des plans superbes, bien pensés ; des séquences bien ficelées et haletante, renforçant l'efficacité des courses poursuites (celle dans le métro, un pur régal). Bref, un film très bien conçus, très intéressant et bien mené. A voir absolument pour tout ceux qui adorent les films policiers !
J'ai préféré un poil de plus LA police fédéral à celui là mais il faut reconnaître que French Connection est de solide facture. Il pêche juste sur le manque d'action, on aurait aimé voir plus de scènes de course poursuites comme la principale du film qui est d'une maîtrise rarement égalée (quelle tension). Il y a aussi le jeu de Gene Hackman, la prise de vue dans les rues de New York qui sont superbes. Pour ce qui est de l'histoire elle traite de la vraie mafia "fench connection".
Deux flics aux méthodes houleuses enquêtent sur un rendez-vous transatlantique où devrait s’échanger quelques kilos de came. Dans la peau du rugueux tandem, on découvre deux jeunots qui n’en veulent : Roy Schneider, pas encore reconverti dans la pêche au gros, et surtout Gene Hackman, qui n’a pas volé son Oscar tant il concentre toutes les attentions. Ensemble ils traquent, planquent, filent, dans une voiture, une rue passante, un coin dans l’ombre ; derrière un poteau, devant une vitrine, près d’un hall d’immeuble, ils observent, et étudient. Au prix de tous les risques. Non, William Friedkin n’a pas signé que L’exorciste, et ce premier grand film du réalisateur (cinq des prestigieuses statuettes quand-même) est probablement même plus réussi que son célébrissime cadet. De la mise en place de l’intrigue au feu d’artifice final, en passant par la magistrale course-poursuite avec le métro de Brooklyn, ce thriller inspiré de faits réels marque immédiatement et durablement de son emprunte. Et si on peut en vouloir au casteur d’avoir élu un parrain français au tranchant accent transalpin, on ne peut que noter le souci de porter fidèlement la contrée du fromage à l’écran. Un tel Oncle Sam est trop rare pour ne pas recommander l’aventure.
5 oscars: Meilleur film, Meilleure réalisation, meilleur acteur, meilleur montage, meilleur scénario. On pourrait se dire que tout est dit. Ce film raconte l'histoire d'une des plus grandes filatures jamais porté à l'écran. Gene Hackman est encore une fois très bon. La réalisation est ingénieuse et osée avec notamment la scène de course poursuite en voiture la plus longue de l'histoire du cinéma américain. Cette scène est osée car elle aurait pu lasser le spectateur mais il n'en ait rien, on reste scotché à l'écran. Très beau film.
Des courses poursuites mémorables et des filatures à couteaux-tirés pour un film en forme de jeu du chat et de la souris, maîtrisé en tout point. Friedkin s'illustre encore et prouve une fois de plus son immense talent de metteur en scène. Il surfe sur des personnages mystérieux dont on ne sait rien et sur un trafic dont il ne dévoile que très progressivement les tenants et les aboutissants pour tenir en haleine le spectateur qui se demande bien où tout cela va finir. Parfaitement rythmé, parfaitement filmé, French Connection est un modèle de polar des 70's.
Un classique des 70 s qui ne se démode absolument pas . Friedkin à la mise en scène avec une poursuite d anthologie au cœur du film . Aujourd'hui encore il reste un exemple du film de gangster.
Un exemple de film d’action parfaitement réussi. Sur un scénario (inspiré de faits et de personnages réels) minimaliste, c’est la mise en scène et le montage de William Friedkin qui donne toute sa valeur au film, par son rythme effréné et ses plans expressifs qui créent un véritable climat, et qui fait que l’heure quarante passe à toute vitesse. Et l’image du personnage central de Popeye, avec ses obsessions, son passé douloureux et son chapeau trop petit, est de celles qui marquent !
Le trafiquant Alain Charnier superbement habillé est maniéré.
A l'inverse Jimmy Doyle policier allumé se gèle en planque en ingurgitant un hamburger frôlant un costume éprouvé par de longues années de services.
Le bandit entretenu par un esthétisme raffiné déjeune à la carte pendant que le flic presque clochardisé survit au fil des rues avec des tonnes d'heures de sommeils à récupérer.
French connection oeuvre prémonitoire est l'apologie du monde obscur et de ses récompenses évoluant dans une mégapole gigantesque ou la protection policière livrée à elle-même est à bout de souffle.
Le trafiquant bien structuré fait du fric sans états d'âme pourchassé par des flics mercenaires, Costards pourris, Bagnoles cabossées et bouffes dégueulasses, le tout dans la rue par tout les temps avec une hiérarchie à des années lumières.
Film de filature (à pied, en métro, en voiture) en tension et speedé. Un peu daté mais prenant grâce à Hackman et Rey et l'ambiance urbaine de New-York. spoiler: Grosse invraisemblance cependant concernant le démontage et remontage de la berline cachant la drogue.
Bien ! On a là un film qui commence par une personne qui en suit une autre dans les rues sombres, on voit déjà l'ambiance que ça va donner, mais la scène en est un détail. L'ambiance de ce film va être ce qui va déterminer, tout le long de ce film. Il y a dans cette ambiance, une colorimétrie sur des contrastes assez sombres, de marron et de rouge pas trop vif, qui fera la première scène du bar ! Voilà un plan que j'admire beaucoup, où Jimmy (Gene Hackman) et Buddy (Roy Scheider) remarquent deux grossistes à l'allure mafieuse, une certaine fraternité pour ces deux coéquipiers à l'allure différente ! Bien qu'il y a eu quelques longueurs avec quelques trous assez flagrants, on a la scène finale, sur du sombre, toujours, mais avec du gris, accompagné de cendres et des cailloux venant d'un bâtiment bien endommagée, qu'on voit cette dernière scène crasseuse, voyant Gene Hackman sur un plan large ! Pour cette conclusion, bien que le film détient pas mal de longueurs, il a de la gueule, Popeye surpasse beaucoup de péripéties plus ou moins dangereuses, et il a de la classe ! Et pour entendre une réplique de Roy Scheider sur un "Tu te cures les pieds ?" qui sort de nulle part, allez-y messieurs !
Je n ai pas vu la version originale, mais on sent bien dans cette version Us de The Grudge la volonté d américaniser cette histoire de fantôme. Comme si l empathie ne pouvais fonctionner chez le spectateur occidental avec des personnages qui ne lui ressemblent pas, on a Sarah Michelle Gellar qui tient bien son rôle mais dont le personnage n a pas grand chose à faire ici et du coup la crédibilité en prend un sacré coup au début. Et C est bien dommage car par la suite il y a quelque bonnes choses dans The Grudge, son côté étrange est très réussi et les deux fantômes s ils ne font pas peur créent un vrai sentiment de malaise. Pas extraordinaire mais un film fantastique correct est accessible.
Culte, quadruple oscarisé, The French Connection fut en 1971 le polar qui, en même temps de propulser William Friedkin au rang de cinéaste majeur, révolutionna le genre. C'est en effet à travers l'amour de Friedkin pour les personnages au bord de la rupture, son goût pour l'authenticité brute et sa violence incarcérante que se sont dessinés des films tels que Dirty Harry. Ici, le flic obsessionnel et à la colère aveugle n'est pas Clint Eastwood, mais son compère d'Unforgiven Gene Hackman, qui ramasse au passage un oscar venu concrétiser talent et mise en abyme. Friedkin emmène ce personnage très représentatif de sa typologie vers une spirale de vide, joliment mise en exergue lors de la séquence finale et du dernier plan. Un coup de feu retentit, on ne sait trop où, atteignant on ne sait qui. La caméra a finalement renoncé à suivre Jimmy Doyle, comme si le personnage allait trop loin même pour l'entendement dans sa chasse aux fantômes et aux ombres. Une rupture qui conclut à merveille ce polar ou Friedkin s'était justement échiné à suivre ses personnages caméra à l'épaule jusqu'au bout, cherchant une immersion maximale et un partage optimal de ses obsessions. Dommage qu'au final, The French Connection ne partage pas grand chose de plus que cette rage fondamentale et omniprésente, d'ailleurs un peu trop refrénée pour marquer à fond. Mais c'est sans doute symptomatique d'une époque où la noirceur et la violence n'avait pas atteint au cinéma le paroxysme qu'ont exploré depuis pas mal de cinéastes. De fait, si The French Connection s'efforce en répétant les filatures serrées et les scènes de rue d'être aussi jusqu'au-boutiste que ses personnages, il ne creuse pas assez le vice et la folie. Le scénario, pourtant construit dans l'objectif d'une descente vers le nul part de vide et de colère qui mène ce Gene Hackman sanguin, pâtit de ce manque de subversivité, mais s'en tire quand même avec une certaine efficacité. Heureusement d'ailleurs, que des scènes comme la filature sur le quai du métro ou la fameuse course-poursuite demeurent, relançant l'intérêt et la tension. Question mise en scène, c'est très propre, et rarement anodin, mais privé d'une once de viscéralité supplémentaire, The French Connection peine à se détacher réellement du commun des films du genre. Respectable, mais selon moi pas inoubliable.