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ygor parizel
240 abonnés
2 503 critiques
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4,0
Publiée le 11 septembre 2012
Le meilleur de la trilogie, car il nous éclaircit les dernières zones d'ombres des deux précédents, révèle des éléments et détails qui clarifient l'histoire. Aussi certaines choses qui sonnaient fausses dans les deux autres sont vues sous un nouvel angle.
Dernier opus de la trilogie de Lucas Belvaux et sans doute le meilleur. Ce "Après la vie" se révèle être un beau film, sobre et d'une grande dignité nous offrant le portrait d'un couple face à l'adversité, une histoire poignante qui, au contraire des deux premiers films, donne ici l'impression de plus prgresser dans l'intrigue, et de capter notre impression durant les deux heures sans interruption. Il y a également une véritalbe force qui se dégage de l'ensemble, tant par une réelle force émotionnelle que par la représentation du couple qui est donne ici, différent, déchiré, mais uni malgré tout dans l'adversité. De plus, le film conclut de belle manière ces trois histoires très différentes et pourtant intimement liés, qui devait être sans doute bien difficile à mettre au point. Gilbert Melki et Dominque Blanc sont excellents, et la scène finale vraiment très belle. Bref, même si on aurait aimé que cette trilogie soit un peu plus emballante de bout en bout, elle se termine toutefois en beauté. Une réussite.
Un bon film noir,intéressant. mais sans grand plus. "Après la vie" expose la soufrance et l'amour. Le thème de la soufrance est paticulièrement bien vu et interprété avec brio par Dominique Blanc qui réalise une grande performance dans ce film. Le thème de l'amour est à mon avis un peu moins réussi, car même si Gilbert Melki joue très bien, on n'est pas totalement convaincu par le texte et quelques détours du scénario... la déclaration d'amour ridicule vers la fin du film de Melki pour Cécile (ornella muto) ilustre bien la trop grande faiblesse du personnage, qui devient un peu exaspérante. A part quelques détails comme celui-ci, le scénario tient la route et la direction des acteurs est très très bonne. Le travail de chacun des personnages est tout de même bien approfondis. Je n'ai pas vu les deux premiers opus, et je pense en effet qu'il aurait mieux valu que je respecte l'odre de visionnage des trois film en commençant donc par le premier et non par le dernier. Cela n'enlève rien au fait que je trouve ce film noir un ton en dessous de certains film de Corneau. C'est un bon film noir, oui, mais la faiblesse générale de l'image, (les cadrages sont assez peu intéressants, la lumière est trop maussade pour me plaire, et l'ambiance de Grenoble ne me donne pas envie), et le rythme choisi (un peu bancale) n'en fait pas un grand film inoublibliable. Je suis un peu ennuyé de mettre seulement 2 étoiles à ce film tout de même assez fort, très très bien interprété et un peu original, mais l'absene du traitement de l'esthétique me décoit tout de même beaucoup.
Suite à "Un couple épatant" et "Cavale", voici le dernier volet de la trilogie de Lucas Belvaux. Malheureusement, celui-ci, plus long que les précédents, souffre particulièrement de longueurs. En outre, certaines scènes ressemblent trop à celles de "Cavale", perdent en intensité et font donc régulièrement office de redites. D'où une véritable sensation d'ennui. A tel point que, narquois, on se prête à remercier le réalisateur de n'avoir pas créé un quatrième volet... Il convient donc de voir les deux premiers volets et de mettre le troisième entre parenthèses car ce dernier déçoit quelque peu...
Dernier changement de points de vue et de vies dans ce dernier volet qui clôt limpressionnante trilogie de Belvaux. Son ambitieuse uvre est admirable de cohérence et dambition, tant dans les ruptures de ton et dans la direction dacteurs, révélant un prodigieux Gilbert Melki.
Suite et fin de la remarquable trilogie de Lucas Belvaux. Au final, "Après la vie" fait oublier les imperfections de "Un couple épatant" et de "Cavale". Il s'intéresse aux deux personnages secondaires des deux premiers volets, le couple insolite Pascal/Agnès. On savait que Dominique Blanc était une formidable actrice dramatique et son jeu de toxicomane victime est époustouflant. Par contre, le choix de Gilbert Melki (qui n'avait que "La vérité si je mens" sur son CV) était un pari plus audacieux, mais un pari payant. Paradoxalement, ce drame récupère quelques scènes de la comédie "Un couple épatant", mais ces scènes ne sont pas (ou ne sont plus) légères. Le drame conclut de façon brillante un exercice périlleux globalement maîtrisé, avce une galerie de formidables comédiens.
Très inégale. L'interprétation, la mise en scène et l'intrigue font du yoyo entre l'ennuie et la magie. Mis à part le coup des épisodes entrelacés, cette trilogie ne mérite pas qu'on s'y arrête (ça fait quand même 4h30 de perdu pour une histoire qui tenait en 1h30) et vu la complexité actuelle du montage financier d'un seul film on en vient à se demander comment le financement de ces trois médiocrités a été possible.
Le troisiéme volet de la trilogie de Belvaux est l'histoire d'un couple lâche partagé entre l'amour et la souffrance. Le cinéaste transpose ce sentiment fictif au niveau du spectateur. C'est à dire que nous sommes également partagé entre l'amour qu'on porte au film ( avec des scénes où les acteurs nous transcendent ) et la souffrance qu'il nous apporte ( certains instants sont contengemment ennuyeux ). Belvaux aime la ville, il a avec la ville un rapport d'attirance-repoussement. Bien qu'il la critique ( aussi bien dans "Aprés la vie" que dans "La raison du plus faible" où il dénonce l'incohérence de la société urbaine. ) il ne peut s'empêcher de la filmer, de la montrer dans ses détails comme dans de beau plans panoramiques. D'ailleurs "Aprés la vie" porte bien la patte de Belvaux : il filme les choses dans leur simple appareil, avec tellement de simplicité qu'elle se dévoile habitée, animée par la vie. Paradoxe que de ne pouvoir inexpliquer la réalisation si "simple" de Belvaux. C'est d'ailleurs la force du film : une simplicité hors norme, qui ne nous prend pas la tête mais nous donne matiére à vivre, matiére à expérimenter la vie. En quelque sorte, Belvaux nous plonge dans ses films pour mettre en exergue ce qui est autour de nous, ceci par le biais de la "fictionnisation". Et dans "Aprés la vie", Belvaux parle de l'amour, des affres que son bonheur nous apporte, théme injustement inexploité que Belvaux se fait un bonheur de mettre en image. Enfin, l'actrice : Dominique Blanc est de cette même veine que Marie Payen. Ce sont des actrices qu'on voit trop peu mais qui font grandir le cinéma dans un sens politique et émotionnel fort. En conclusion, ce film de Belvaux est beau, doux, le reflet de la vie, d'une vie, celle d'un couple comme on en connait tous mais que Belvaux "fictionnise" pour le bien de l'art.