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Bertie Quincampoix
103 abonnés
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4,0
Publiée le 20 septembre 2017
Peut-être le plus fort des trois volets, très lié à Cavale, Après la vie révèle pas mal de mystères contenus dans dans les deux premiers films qui constituent la trilogie. Oscillant entre policier et drame intime, cet opus aborde avec une force rare la dépendance à la drogue, qui va mettre à rude épreuve la solidité d'un couple superbement interprété par Gilbert Melki et Dominique Blanc, bouleversante. Le film clôt une série de trois films au propos ambitieux, prenant pour cadre Grenoble et ses environs, avec des personnages attachants, que l'on prend plaisir à retrouver d'un épisode à l'autre, et qui constitue une franche réussite dans le cinéma français de ces dernières années.
Je souligne une nouvelle fois le travail d'écriture qu'il y a pour la trilogie "Un couple épatant cavale après la vie". Dans Après la vie, tout est expliqué, et la boucle est bouclée d'une certaine façon.
L'idée était vraiment intéressante, mais le pari est partiellement réussi, peut être que le principal problème c'est que les films, en eux même, ne sont pas spécialement captivants. Je me suis d'ailleurs pas mal ennuyé devant Après la vie.
L'idée reste toutefois bonne et originale, donc je mets deux étoiles pour la trilogie.
Ce troisième film clôt la trilogie de Lucas Belvaux et sert logiquement de conclusion en se focalisant sur un troisième couple, celui du flic/Melki et de la junkie/Blanc qu'on a déjà beaucoup vu ou aperçu dans les deux opus précédent. Le soucis premier est qu'ayant déjà vu deux films on est déjà en possession de la plupart des infos et des intrigues qui se croisent et s'entrecroisent. Une grande partie des scènes sont donc déjà vues et connues, même si l'angle peut être différent. On s'attend donc surtout à savoir ce qui se passe pour eux dans les interstices des récits. Malheureusement on apprend pas grand chose, on constate que les deux premiers films nous montrait assez d'infos, assez de scènes avec ces deux personnages pour deviner le reste. On reste encore dubitatif sur quelques détails grossiers et/ou caricaturaux (surtout sur le policier ou la police). Par contre on aime pourtant toujours autant l'expérience de cette trilogie montée-démontée autour de plusieurs personnages. Surtout on aime le duo d'acteurs, Melki-Blanc qui sont excellents. Site : Selenie.fr
Dernier changement de points de vue et de vies dans ce dernier volet qui clôt limpressionnante trilogie de Belvaux. Son ambitieuse uvre est admirable de cohérence et dambition, tant dans les ruptures de ton et dans la direction dacteurs, révélant un prodigieux Gilbert Melki.
Suite et fin de la remarquable trilogie de Lucas Belvaux. Au final, "Après la vie" fait oublier les imperfections de "Un couple épatant" et de "Cavale". Il s'intéresse aux deux personnages secondaires des deux premiers volets, le couple insolite Pascal/Agnès. On savait que Dominique Blanc était une formidable actrice dramatique et son jeu de toxicomane victime est époustouflant. Par contre, le choix de Gilbert Melki (qui n'avait que "La vérité si je mens" sur son CV) était un pari plus audacieux, mais un pari payant. Paradoxalement, ce drame récupère quelques scènes de la comédie "Un couple épatant", mais ces scènes ne sont pas (ou ne sont plus) légères. Le drame conclut de façon brillante un exercice périlleux globalement maîtrisé, avce une galerie de formidables comédiens.
Ce sont pas trois films qui raconte une histoire, c'est une histoire filmé 3 fois. Ça se coupe, ça se recoupe et surtout ça se découpe. Les opinions sur certains personnages changent d'un film à l'autre, des personnages qui passent de protagoniste à secondaire: j'insiste, c'est génial.
Et pris séparément? Oui c'est possible de n'en voir qu'un des trois: comme c'est possible de manger un éclair au chocolat sans toucher au chocolat... ;-)
Un bon film noir,intéressant. mais sans grand plus. "Après la vie" expose la soufrance et l'amour. Le thème de la soufrance est paticulièrement bien vu et interprété avec brio par Dominique Blanc qui réalise une grande performance dans ce film. Le thème de l'amour est à mon avis un peu moins réussi, car même si Gilbert Melki joue très bien, on n'est pas totalement convaincu par le texte et quelques détours du scénario... la déclaration d'amour ridicule vers la fin du film de Melki pour Cécile (ornella muto) ilustre bien la trop grande faiblesse du personnage, qui devient un peu exaspérante. A part quelques détails comme celui-ci, le scénario tient la route et la direction des acteurs est très très bonne. Le travail de chacun des personnages est tout de même bien approfondis. Je n'ai pas vu les deux premiers opus, et je pense en effet qu'il aurait mieux valu que je respecte l'odre de visionnage des trois film en commençant donc par le premier et non par le dernier. Cela n'enlève rien au fait que je trouve ce film noir un ton en dessous de certains film de Corneau. C'est un bon film noir, oui, mais la faiblesse générale de l'image, (les cadrages sont assez peu intéressants, la lumière est trop maussade pour me plaire, et l'ambiance de Grenoble ne me donne pas envie), et le rythme choisi (un peu bancale) n'en fait pas un grand film inoublibliable. Je suis un peu ennuyé de mettre seulement 2 étoiles à ce film tout de même assez fort, très très bien interprété et un peu original, mais l'absene du traitement de l'esthétique me décoit tout de même beaucoup.
Très inégale. L'interprétation, la mise en scène et l'intrigue font du yoyo entre l'ennuie et la magie. Mis à part le coup des épisodes entrelacés, cette trilogie ne mérite pas qu'on s'y arrête (ça fait quand même 4h30 de perdu pour une histoire qui tenait en 1h30) et vu la complexité actuelle du montage financier d'un seul film on en vient à se demander comment le financement de ces trois médiocrités a été possible.