Un péplum de la grande époque assez efficace qui évoque le règne de Néron et les débuts du christianisme à Rome. Pas mon péplum préféré, pas mes acteurs préférés, pas ma période de Rome préférée d'où ce 3 étoiles. Mais pour les amateurs du genre c'est un classique indispensable.
Un film qui a vieilli mais représente l'age d'or du cinéma hollywoodien avec ses grands plateaux et surtout une manière de jouer qui retire tout le naturel.
Le faste des productions MGM d'antan au service d'un spectaculaire péplum.Si son manichéisme et sa religiosité excessive peuvent être dérangeante à la longue, il mérite d'être vue, pour l’alchimie du duo Taylor/Kerr, mais surtout pour l’incroyable performance de Ustinov en Neron.
Seconde adaptation (après celle de 1912), du roman éponyme d'Henryk Sienkiewicz (qui reçu grâce à cette oeuvre, le Prix Nobel de Littérature en 1905). Quo Vadis (1951) est une impressionnante reconstitution de l'émergence du christianisme à Rome, avec toute cette violence incarnée. Un péplum qui revendique ouvertement son côté "propagande religieuse" où des idées véhiculées sur le christianisme paraissent complètement aberrantes (et impensables) aujourd'hui. Niveau mise en scène, Mervyn LeRoy fait des merveilles, à tel point que les 170 minutes que compte le film ne gênent en rien la compréhension de l'histoire et ce, malgré ses nombreux personnages historiques et autres rebondissement. Quant à la distribution, on retrouve ici un fabuleux trio, dont notamment une histoire d'amour interdite entre une chrétienne et un patricien (Deborah Kerr & Robert Taylor) au côté de l'odieux et méprisable empereur Néron (brillamment interprété par Peter Ustinov, ce dernier fut couronné d'un Golden Globe du Meilleur Acteur dans un Second Rôle pour sa performance inoubliable). Signalons aussi que le film fut nommé à huit reprises aux Oscars.
Célèbre péplum avec une grosse débauche de moyen (mais qui manque d'un souffle épique et légèrement bavard dans la première heure). Décors grandioses et des milliers de figurants, une histoire qui relate les débuts de la chrétienté et le règne du despote Néron (Peter Ustinov le campe et en fait un des méchants les plus monstrueux de l'histoire du cinéma). Scénario qui a beaucoup de classe, beaux dialogues (sauf les passages nombreux qui ressemble à un préchi-précha, un peu lourd). Les scènes finales sont très bien (martyrs des chrétiens dans les arènes).
Du bon péplum, adaptation plutôt fidèle de l'oeuvre et politiquement correcte quant au visage donné à la religion. Des choix ambitieux cependant trainent dans l'oeuvre (le suicide vu comme une libération, les personnages se taillant les poignets en toute liberté). On se souviendra de la scène hilarante de Néron poussant la chansonnette, et de l'intense premier baiser avec Ligie (tout de suite refroidi par la demande de libération des esclaves).
Un des meilleurs péplum du cinema. Ce film est assez fidèle au livre (que je vous conseil). Un peu d'eau de rose kitch de l'époque, il relate avec pudeur cette page de l'histoire sur les martyres chétiens sous l'empire romain! A voir si vous aimez ce genre de film!
Chef d'oeuvre.Superproduction américaine jouée parc des acteurs britanniques sur l'histoire de Rome avec la b.o. d'un hongrois, le tout tiré d'un roman polonais. Et si l'on tenait avec ce chef d'oeuvre intemporel du 7ième art un des bénéfices de la perverse mondialisation ? La mode dans les années 50 était aux péplums et malgré quelques ratages, ce genre a donné lieu à plusieurs chef d'oeuvres qui ont traversé le temps pour faire la joie des rediffusions des longs après-midi de jours fériés de printemps. Quo Vadis n'a néanmoins pas l'aura d'autres chef-d'oeuvres du genre car il lui manque l'ingrédient principal pour cela : un Charlton Heston ! Robert Taylor est immense dans le rôle de Marcus Vinicius mais il lui manque un léger souffle épique pour le mettre au niveau de Moise ou Judah Ben-Hur. Malgré cela et malgré un certain proséletisme de base quasiment indispensable dans ces films, Quo Vadis reste un modèle de ce genre qui comme les dinosaures de la Préhistoire a disparu de la surface de la terre : le PEPLUM.
Quo Vadis représente tout ce qu'il y a de plus insupportable dans le péplum américain, la propagande religieuse, le film est plombé par son académisme et son manichéisme affligeant, certes on pourrait aussi dire ça de Ben Hur mais au moins Ben Hur était mieux construit, et surtout Wyler était un cinéaste de talent qui savait se montrer inventif et son film est porté par un grand souffle lyrique, rien de tout cela ici, tout est attendu: opposition simpliste entre gentil chrétiens et méchant romains païen, et je ne parle pas de la mise en scène sans aucune originalité. Pourtant je met deux étoiles a ce film et la raison tient en deux mots: Peter Ustinov! A lui seul il justifie la vision de ce film, il interprète un Néron, visqueux, lâche, vaniteux et grotesque tout en parvenant a attirer la pitié sur son personnage. Et il permet d'amener un peu de dérision dans un film qui se prend trop au sérieux il faut le voir chanter devant l'incendie de Rome, c'est absolument énorme! Un film qu'il ne faut pas voir comme un chef d'oeuvre mais juste pour cette acteur qui nous manque beaucoup depuis sa disparition.
Essayez de regarder un film en noir et blanc pendant 3h et ensuite essayez de comprendre les dialogues très longs et inutiles.Quelques scènes bien ficelées mais bon c'est pas ça qui est intéressant dans un film.
Un péplum qui n'a forcément bien vieilli : si les décors font encore de l'effet et que le côté historique (l'incendie de Rome supposé déclenché par Néron) demeure intéressant, la quasi-propagande religieuse dans laquelle baignent les personnages et un aspect très manichéen irritent dans plusieurs passages. Néanmoins, on ne s'ennuie pas, en particulier grâce à Peter Ustinov, déchaîné dans le rôle de l'empereur fou.