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    Quo Vadis
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    Acidus
    Acidus

    743 abonnés 3 729 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 août 2016
    Les années 50 et 60 furent sans conteste l'âge d'or du péplum et, durant cette pèriode, un des plus emblématiques est "Quo Vadis".
    En digne représentant du genre, le film comporte de nombreux clichés et souffre des mêmes travers hollywoodiens que nombre de péplums sortis durant ces années. On peut citer, par exemple, la niaiserie des rôles féminins, l'importance d'une romance elle aussi naïve,.... Mais le plus énervant est cette propension qu'ont les producteurs et les scénaristes à placer le christianisme au centre de chaque histoire sur l'Empire romain. L'importance de la croyance religieuse aux Etats-Unis en est bien sûr la conséquence principale et il faut brosser les spectateurs américains dans le sens du poil. Ainsi, nombre de péplums reprenait soit des mythes bibliques ("Les Dix Commandements", "Samson et Dalila", "Salomon et la reine de Saba",...) soit des histoires sur l'origine et le développement du christianisme dans l'Empire romain ("La tunique", "Le signe de la croix", "Constantin le Grand",...) d'une manière souvent peu historique et plutôt propagandiste.
    C'est le cas pour "Quo Vadis" dont le message ouvertement prosélytique et racoleur m'a gêné car il aidé en cela par un manichéisme poussé à l'extrême. D'un côté, on a les gentils chrétiens, fiers et courageux et de l'autre les cruels païens romains représentés par un Néron ridicule dépeint comme une sorte de clown narcissique. Son personnage, absolument pas crédible, tient plus de la comédie que du film historique. Bien entendu, le film défend une vision du grand incendie de Rome qui tourne en dérision l'empereur et donne le beau rôle aux chrétiens. Cette vision est peu crédible et est d'ailleurs contestés par les historiens actuels bien que l'explication des évênement tient plus sur des hypothèses que sur des faits. Bien sûr, certains spectateurs passeront outre ce message mais ce dernier est si peu subtil et prend tellement de place dans le film qu'il constitue une part importante du film.
    Bref, le scénario quoique ridicule sur certains aspects (exemple: spoiler: la rapide transformation de la personnalité du général Marcus, toutes les scènes dans lesquels figure Néron
    ,...) nous présente quelques passages mémorables comme spoiler: l'incendie de Rome ou l'envoi aux arènes des chrétiens
    . D'ailleurs, d'un point de vue formel, "Quo Vadis" vieillit plutôt bien. Sa photographie conserve son atrait et les costumes et décors sont tout simplement magnifiques.
    Malgré les défauts sus-cités, ce péplum assure un divertissement relativement correct bien que, sur les trois heures, quelques longueurs se font sentir. Dans un genre similaire, j'ai préféré de loin Ben-Hur.
    Danny Wilde
    Danny Wilde

    121 abonnés 502 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 janvier 2016
    Ce film reste comme l'une des meilleures illustrations du cinéma hollywoodiens à l'âge d'or du Technicolor. Tant pour le budget considérable pour l'époque que pour les moyens techniques et matériels mis en oeuvre pour reconstituer la Rome impériale. En 1951, c'est donc bien avant Ben-Hur, le premier grand péplum réalisé après la guerre, qui ouvre la voie des superproductions historiques à gros budget, et dont les recettes seront réutilisées, notamment pour les décors, les costumes, les accessoires, l'importante figuration... même si les productions de Cecil B. De Mille comme Samson et Dalila avaient déjà planté quelques jalons, mais c'était plutôt des fresques bibliques, sous-genre qu'on a assimilé parfois à tort au péplum. Bref, le péplum de cette époque à Hollywood aimait le décorum. Ce récit grandiose et tumultueux fut d'abord un chef-d'oeuvre de la littérature qui permit à son auteur, le romancier polonais Henryk Sienkiewicz d'obtenir le Prix Nobel de littérature en 1905. Cette histoire des premiers chrétiens avait déjà fourni opéras et pièces de théâtre. Tourné à Cinecitta où les Américains trouvaient des conditions de tournage adéquates (réduction d'impôts, infrastructure des studios et figuration nombreuse à bon marché), le film brille par ses scènes de foule (le triomphe de Vinicius sur la Via Appia, l'incendie de Rome, les scènes d'arène), mais peut agacer par la romance un peu mièvre des 2 héros et la lourdeur de certaines scènes religieuses, ça manque aussi un peu d'une certaine dimension et d'un style moins pompeux, mais en l'état, le film est une fresque à grand spectacle passionnante qui brille aussi par son interprétation, et dont on retient surtout un Peter Ustinov inspiré dans son rôle de despote dément.
    christophe117
    christophe117

    8 abonnés 251 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 avril 2015
    Découvrant "Quo vadis" en 2015, je retiens d'abord et avant tout l'impérissable interprétation de Néron par Peter Ustinov. Sa lassitude et son immaturité n'ont pas vieilli, et sont excellentes. Léo Genn ensuite, dans le rôle de Pétrone fait montre d'une qualité de rhéteur exceptionnelle s'alliant très bien avec le jeu de Néron. La beauté de Déborah Kerr ensuite, qui n'a pas vieilli, là où beaucoup d'autres belles femmes ont souffert d'un mauvais maquillage.
    C'est enfin le thème de fond qui donne surtout une grande puissance à ce film : la folie de Néron voulant brûler Rome pour la reconstruire et le martyr de ces premiers Chrétiens, contemporains de Sts Pierre et Paul, offerts aux lions... Le film souffre néanmoins d'une emphase un peu trop théâtrale et même "pompiste" : je pense à la dernière scène où les 12 apôtres sont réunis autour du Christ façon tableau dans la villa romaine ; ça sonne complètement faux.
    Enfin, évidemment, les trucages d'époques font sourire aujourd'hui, altérant la puissance et la beauté du film.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 18 novembre 2014
    Un peplum hollywoodien dans le sens le plus classique du thème - avec ses grandes qualités et ses petits défauts. Grand spectacle et superbe direction de milliers de figurant dans les scènes de foule. On ne ne lésine pas sur les décors non plus. Si tout cela sent évidemment le film tourné en studio à plein nez, ce n'est pas si grave, le divertissement est au rendez-vous. Inférieur à Spartacus et Ben Hur, mais à tout de même classer dans la catégorie des bons peplum (catégorie au vrai assez restreinte). Sinon, c'est curieux ces critiques brocardant le discours religieux : je suis le premier à m'énerver quand je trouve de la came religieuse dans un film mais cela serait stupide de s'en émouvoir ici, dans une oeuvre tournée en 1950 et qui se passe à l'époque de Néron, de Paul de Tarse et des premières persécutions contre les Chrétiens ! La composition très allumée de Peter Ustinov frise avec le cabotinage par moment mais est assez réjouissante. Le couple Taylor / Kerr arrive à exister à côté de cette performance hors norme et probablement en avance sur son temps. Concernant Déborah Kerr - très grande star dans les années 50 - reconnaissons qu'en plus d'un jeu assez subtil dans le rôle d'une allumée néoconvertie (mais si mais si), elle étale dans Quo Vadis une des plus belles chevelure de l'histoire du cinéma (chevelure qu'elle coupera un an plus tard dans les Mines du roi Salomon, hérésie !).
    videoman29
    videoman29

    254 abonnés 1 842 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 novembre 2014
    « Quo vadis » fait partie de ces monuments intemporels et indémodables qui ont marqué à tout jamais l'histoire du 7ème art. Dans les années 1950, les films historiques à grand spectacle étaient plutôt à la mode et ont donné quelques uns des plus beaux films de tous les temps. Ici, c'est l'histoire de l'Empereur Néron qui nous est racontée et à travers lui, les débuts du Christianisme. Dans un technicolor vraiment superbe, le réalisateur Mervin LeRoy met le paquet sur les effets spéciaux. Sa reconstitution de la Rome antique est bluffante mais c'est bien l'incendie, volontairement déclenché par cet Empereur fou à lier, qui reste dans les mémoires encore aujourd'hui. Les centaines de figurants qui fuient la ville en feu donnent une dimension particulière à ce film fleuve, long de près de 3 heures. Il n'atteint probablement pas la qualité et la renommée d'autres grands péplums comme « Ben Hur » mais vaut quand même largement un après-midi canapé. A signaler l'interprétation hallucinée de Peter Ustinov qui lui vaudra logiquement le Golden Globe du meilleur second rôle en 1952.
    Shaka666
    Shaka666

    58 abonnés 504 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 février 2014
    Un bon péplum de la grande époque (les années 50), pas aussi épique qu'un "Ben-Hur", mais qui vaut largement le détour et ce, malgré les inexactitudes historiques (notamment la fin du film).
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 20 décembre 2013
    je viens de perdre 3 heures de mon temps à me farcir une film de pure propagande religieuse bien sirupeux, bien manichéiste dont mëme l'excellente prestation de Peter Ustinov ne parvient pas à sauver.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 septembre 2013
    Purée ! quand je lis dans les critiques que "Quo Vadis" de 1951 est un film en noir et blanc, je me demande si les modérateurs d'Allociné ne devraient pas sortir les clowns de temps en temps. On peut parfois se tromper sur une date, confondre un acteur de second rôle avec un autre, mais une bourde pareille pour dénigrer un film comme celui-là ça frôle "l'abus". Et puis il y a ces remarques constantes, antireligieuses plus spécialement antichrétiennes que j'ai remarquées dans les critiques sur les péplums. Cela devient gonflant ! Les romans qui ont servi de base à ces films sont toujours à connotations religieuses, ils racontent des histoires qui gravitent autour de l'histoire du Christ. Personnellement, je me fous de la religion et de Dieu, en plus je suis misanthrope, mais, je ne vais pas juger un film ni une personne sur les croyances et les thèmes qu'ils abordent. "Quo Vadis" en dépit des dénigrements, est un monument du cinéma qui, par ses effets spéciaux, l'incendie de Rome, l'énorme masse de figurants, l'interprétation, la beauté de Déborah Kerr, renvoie aux déchets non recyclables les blockbusters actuels. Le gigantesque Peter Ustinov est absolument déjanté dans son rôle de Néron complètement allumé. D'ailleurs il finit par incendier sa ville. A voir et à revoir sur un véritable écran, avec des HP corrects. Surtout, ne baissez le curseur couleur pour venir gueuler après que c'est un film en noir et blanc, alors qu'il bénéficiait du meilleur technicolor des années 1950.
    gnomos
    gnomos

    55 abonnés 660 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 mars 2013
    Avec Ben-Hur, le must du peplum biblique de l'âge d'or hollywoodien. Je ne saurais dire lequel des deux films je préfère. Celui-ci a pour lui un Peter Ustinov royal en empereur cruel et puéril, Robert Taylor au sommet de sa gloire virile et Deborah Kerr, lumineuse de fragilité. Le prosélytisme un peu enfantin du film ne m'a pas gênée, bien qu'athée, ni les quelques inexactitudes historiques qui émaillent le film. L'essentiel étant l'émotion qui s'en dégage, le souffle héroïque qui s'en dégage, et qui en font l'un des meilleurs peplums de tous les temps.
    Daniel-2a
    Daniel-2a

    43 abonnés 585 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 février 2013
    Une fresque historique monumentale, qui, plus de 60 ans après, n'a pas à rougir des grosses productions d'aujourd'hui.
    Le travail réalisé sur la musique, l'émotion des personnages, les détails dans les costumes et les décors, ce film a nécessité quelques années de tournages, et ça se voit !
    Certains puristes reprocheront peut être son décalage avec la vraie histoire ? Peu importe, ce film n'a pas la prétention d'être "Historique".
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    276 abonnés 1 651 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 juin 2013
    Gros budget pour cette adaptation du roman de Sienkiewicz. Le film se regarde sans ennui mais sans grande passion. On peut s'agacer de la dimension édifiante de l'histoire, d'un éloge béat de la religion chrétienne, de certaines longueurs. Ou encore de la composition outrée de Peter Ustinov. Mais le divertissement est honnête et spectaculaire, avec en prime les couleurs du Technicolor. Et puis il y a la beauté de Deborah Kerr...
    Selon Jean Tulard, le film doit beaucoup à Anthony Mann qui tourna les scènes les plus impressionnantes. Dans Films and Filming (mars 1964), le cinéaste indique en effet qu'il a filmé tout l'incendie de Rome et dirigé l'équipe de nuit. Mais il goûtait assez peu les péplums hollywoodiens : "Ces films donnaient l'impression que le mouvement chrétien était la seule chose importante de l'histoire de l'Empire romain, alors que ce ne fut qu'un incident mineur dans la grandeur de l'Empire romain."
    Enfin, on a la surprise de découvrir dans le casting quelques noms connus pour de petits rôles non crédités : Walter Pidgeon, Sophia Loren, Elizabeth Taylor et... Bud Spencer.
    danna2509
    danna2509

    24 abonnés 231 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 septembre 2012
    Mis à part la fin qui est une grossière annonciation du futur "empire" américain, mis sur le même plan que Rome, l'Egypte, Athènes ou Troie!!!!!!! ce film est très intéressant. Il ne faut pas s'attendre à un Ben Hur, celui-ci est plus centré sur la psychologie ou plutôt sur les motivations des personnages. Tout a été dit sur ce film donc je ne m'étalerais pas. Juste pour dire que l'édition double DVD est magnifique.
    Un très bon péplum avec un Ustinov magistral et inoubliable dans le rôle de Néron.
    Lotorski
    Lotorski

    17 abonnés 588 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 août 2012
    Evidemment, ce film n'est pas dénué d'un très net militantisme religieux. Qu'importe ! Nombre de dialogues valent le détour et l'histoire est intéressante. Pour ce qui est de la mise en scène, évidemment c'était grandiose pour l'époque, mais à mon avis les Ben Hur et autres Spartacus ont fait encore mieux.
    Jipis
    Jipis

    41 abonnés 360 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 juin 2012
    Néron dont les excès sont plus ou moins contenus par Pétrone flatteur rationnel se morfond de ne briller que pour le peuple et non pour lui.

    « Le monde est à moi, j’en suis le maître absolu ».

    Rome considérée comme une immonde populace est rongée dans ses palais par le complot et la flatterie protectrice pendant que l’obscurité construit dans la douleur un symbole aquatique logo d’une religion entamant son troisième millénaire.

    Certains composants de la ville éternelle s’éloignent lentement du joug d’une divinité impériale pour basculer dans l’adoration d’un Charpentier, des idées nouvelles offertes à un peuple passant de la soumission à la chrétienté en conservant le concept de l’adoration contrainte ou choisie.

    Une maquette en puissance s’étale sur les tables, une nouvelle ville éternelle se profile épurant la vision d’une cité obsolète promise aux flammes.

    La démesure d’un irresponsable manipulé par ses proches s’acharne sur un peuple microcosmique uniquement contemplé d’un balcon surélevé.

    Néron chantant et jouant de la lyre devant Rome en feu est une vision presque métaphysique.

    Clairons, combats de lutteurs, danses exotiques, cérémonies somptueuses, banquets fastueux, couleurs chatoyantes, jeux du cirque, ville en flamme, esclave dévouée sont au menu de cette fresque grandiose démontrant avec éclat les pouvoirs illimitées d’un septième art en pleine santé financière d’avoir la possibilité de retranscrire les prestations romanesques, guerrières et religieuses d’une cité palpitant sous l’influence de sa propre histoire.

    Les décors sont sublimes, les mouvements de foules impressionnants.

    D.W. Griffith a laissé des traces dans ces festivités vues du ciel ou une grappe humaine gérée au cordeau active un principe de reconnaissance se devant à un héros retour de guerre.

    « Quo Vadis » magnifique spectacle virtuel d’une épopée historique lointaine et méconnue filme un principe intemporel. Des hommes bons ou mauvais ont la possibilité de se réaliser pleinement dans le contexte tourmenté de leur époque.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 mars 2012
    Encore un film inoubliable, qui narre les débuts du christianisme, sous Néron, (campé avec brio par Sir Peter Ustinov), personnage cruel, lâche et immature, (on se fiche de l'exactitude historique de ce peplum), mégalomane rêvant de brûler Rome pour satisfaire des prétentions artistiques médiocres,( peu ou pas contestées par ses courtisans en sa présence ), et le destin d'une famille patricienne, chrétienne en secret, en particulier de leur fille adoptive(Déborah Kerr), qui vivra une histoire d'amour avec un officier de haut rang romain (Rober Taylor), lui-même après bien des péripéties converti, devenant une cible pour l'Empereur, et défendant chèrement sa dulcinée. Aventure et scènes spectaculaires au rendez-vous, ce film reste un must en ce qui concerne les peplums de l'âge d'or hollyvoodien, un incontournable.
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