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    Quo Vadis
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    67 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 26 juin 2021
    Beau péplum. Une belle fresque qui relève plus du roman historique que de faits réels. Néron n'a jamais chanté du haut de son palais en voyant Rome brûler. Il n'est pas mort dans son palais, Tigellin n'est pas mort dans une arène le jour de la mort de l'empereur mais des mois plus tard, le Pétrone du film n'a rien à voir avec le vrai, le forum ne ressemble en rien au vrai, etc., etc. Bref, on est loin de la réalité. Mais une belle mention pour un film américain qu'il faut replacer dans son époque, les années 50 et qui ne s'adresse pas à des férus d'exactitude historique.
    Kubrick's Club
    Kubrick's Club

    41 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 juin 2021
    « Quo vadis Domine ? » (« Où vas-tu, Seigneur ? ») aurait dit Simon dit Pierre, l’apôtre, lors de son exécution en 65, l’année suivant le grand incendie de Rome attribué à Néron par les chrétiens, et aux chrétiens selon Néron. Avec tout le décor, le tragique et la puissance des sujets sur la foi, ce péplum est un grand classique : avec ce qu’il a d’inégal, tantôt de lourd tantôt de sublime, et dans tous les cas trop long. Peu importe, sorti en 1951, le réalisateur en fait une lecture fort instructive de cet âge d’or de l’Antiquité au cinéma… et de l’Amérique victorieuse et conquérante.

    « Il faut une foi stable pour qu’un empire dure » dit en substance le narrateur en guise de conclusion, comme un message à ses confrères hollywoodiens communistes qui tenteraient de semer le désordre au sein de l’empire fragmenté (la guerre civile est le mode de prise de pouvoir développé par Marx). Ce message se veut intemporel pour toute nation et tout empire, mettant à l’honneur le christianisme comme ciment social pour les nations occidentales, à l’heure de 2021 où la gauche « éveillée » (woke) nous jette à la fosse aux lions et où de nouveaux martyrs, qui sacrifient nos vies avant les leurs (tout l’inverse des chrétiens de l’époque) font feu de tout bois…
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 212 abonnés 5 234 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 juin 2021
    Le peplum est un genre flamboyant qui traite de sujets magnifiques et l'Histoire est toujours bien servie. Ici l'arrivée du christianisme est passionnante et la nonchalante folie de Néron face à son guerrier qui lui tient tête par amour mais aussi par conviction d'une nouvelle croyance est totalement crédible.
    Un très beau film.
    Chaîne 42
    Chaîne 42

    150 abonnés 3 109 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 octobre 2020
    Un film grand spectacle sur le monde romain et la persécution des premiers chrétiens, la locution latine du titre signifie "où vas tu ?" du roman de 1896 gros succès du polonais Henryk Sienkiewicz (1846-1916). Ce titre est une question sur la conscience des actes et leur but afin de choisir la bonne voie celle de Pierre qui prêche le Christ et accepte d'être un martyr (allusion aux reniements de Pierre dans les évangiles et à son dialogue avec Jésus après la résurrection où il lui dit qu'il mourra en martyr) ou condamner une mauvaise voie telle celle de Néron, fou sanguinaire, incarnant la folie. Mais ce film s'annonce comme un grand spectacle et de la romance et c'est ce qu'il est, théâtral, une grosse figuration une histoire de foi peut être mais un peu résiduelle opposée à la folie d'un Néron et aux intrigues et ambitions des patriciens romains. Un film très hollywoodien, certains y voient beaucoup de propagande chrétienne, bonjour la propagande : massacrés dans l'arène pour la joie d'un grand nombre. C'est cependant le peu de véracité historique qu'il y a dans un tel film principalement axé sur le charisme et la mise en valeur de ses vedettes autant masculines que féminines. Ce qui est vu aujourd'hui comme de la propagande chrétienne était en fait un ton humaniste assez commun pour l'époque 1951 s'appuyant sur la religion qui alors été synonyme d'un morale très convenue et de bon ton. Certainement pas une volonté du film qui n'est en cela qu'un reflet peut être même amoindri du roman par lequel 50 ans plus tôt c'était encore plus vrai alors que 20 ans après ce film ce ne le sera plus du tout.
    steevevo
    steevevo

    8 abonnés 523 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 octobre 2020
    Peter Ustinov en Neron déjanté est l'atout majeur du film. Des acteurs convaincants et souvent justes sont la force de ce péplum coloré et christique. Peu d'action mais un plédoyé bavard en faveur du christianisme. C'est une très belle illustration surannée qui a ses qualités toutes hollywoodiennes et ses défauts assumés. On ne s'embarrasse pas de nuances et le message asséné finit par lasser ou agacer. Un final à la hauteur des attentes en terme de dramaturgie. À voir.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 25 décembre 2019
    Pure navet de l’histoire Hollywoodienne sur les péplums romains romantiques, un scénario pro-religieux pour une mise en scène infâme, pas besoin de le répéter, c’est écrit précédemment enregistré, une hyperbole critiquable sur ce genre de film équivoque.
    Rome ne s’est pas fait en un jour et tous les chemins uniques pavés mènent à Rome, ave César le conquérant et son fils adoptif Octave/Auguste !......que du bla-bla et des moyens faiblards, rien que pour les costumes productives et zéro histoire passionnante.

    C’est sans surprise en attendant pendant 2h50 pour lâcher les félins se déchaîner sur des martyrs chrétiens, un film ode du christianisme civilisé sur la loi du talion cruellement vôtre, définissant l’œil pour œil, dent pour dent d’un autre temps selon la réalisation vivant à une époque moderne en droit civique, la marche avance à la fois paisiblement et violemment.
    Envie de balancer chez ces spectateurs incrédules au milieu de la foule ola endiablée, la muleta de torero hercules espagnol pour ce taureau dans l’arène tauromachie, un héros antique romain christianisé par amour irrésistible jolie chrétienne.

    Dans l’empire américain 1953, alias l’empire romain an 30 environ après Jesus Christ crucifixion, le général dans cette romance aseptisée, on aurait dit du sirop d'érable comme le miel doux, une propagande esclavagiste son intrigue.
    Le seigneur et sa mignonne soumise romantique fait rire, c’est un dandy clown mignon tout comme son empereur aimé mais détesté par une partie du peuple de Rome, ouh assassin incendiaire incriminé machination méchante païenne anti-chrétienne...!

    En ses débuts religieux, une secte composée d’illuminés marchant sur l’eau, devant une populace inculte impressionnée dérivée du Judaisme, une pure fiction symbole du pouce haut vers le ciel épargné ou le bas de l’enfer certainement, Gladiator Gladiator !! Tout droit sortie de l’imaginaire californien à Los Angeles.
    N’oublions pas ces sages paroles historiens spécialistes bibliographes professeurs érudits savants experts britons anglo-saxons, connaissant mieux que quiconque l’antiquité historique romaine d’Europe, les chrétiens se sont battus comme des lions et non contre l’empire.

    C’était pour un empire effondré qui s’est laissé d’abord rongé de l’intérieur, ravagé par les guerres civiles et submergé de profiteurs pilleurs extérieurs, Néron suzerain représentation telle de la paresse, perversité, lâche et manigance conspiratrice Pax Romana.
    Lou W
    Lou W

    2 abonnés 105 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 novembre 2019
    Un film assez moyen dans l'ensemble car il ne parvient pas à captiver le spectateur , du moins pas complètement . Et qui dit une non-immersion dans l'histoire dit une appréciation moyenne.
    Henrico
    Henrico

    170 abonnés 1 339 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 septembre 2019
    L’intérêt de Quo Vadis n’est pas seulement de mettre en valeur le magnétisme extraordinaire de Robert Taylor et de Deborah Kerr. Il permet aussi de rendre compte de l’immense talent de Peter Ustinov, sans lequel les causes et la complexité de la folie de Néron n'auraient absolument pas été crédibles. Etre capable de jouer avec tant de vérité, à la fois la candeur, la vanité, la cruauté, et la lâcheté, est tout simplement fascinant. De plus, il n’y a pas que les répliques de Néron qui sont d’anthologies, celles du dénommé Petrone, joué par le grand Leo Genn, le sont aussi. Ce film de Mervyn Leroy passe au rang de film culte pour toutes ces raisons, mais aussi pour sa solide intrigue, et surtout son savant mélange d’humour et de tragique.
    Mafoipourquoipas
    Mafoipourquoipas

    12 abonnés 720 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 octobre 2018
    2,5 étoiles - Quo Vadis

    Ce film hollywoodien est un grand spectacle, où le spectaculaire (décorum, nombres de figurants, tirades vertueuses ...) s'impose avant tout. C'est parfois grandiose et l'histoire racontée est plutôt bien dirigée. C'est toutefois un peu trop clinquant, théâtrale, et suranné ... il y a notamment un évangélisme de missel typique des années 50, avec toute son imagerie édifiante. Film qui occupe un temps mort de votre vie.
    Donatien92600
    Donatien92600

    5 abonnés 40 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juillet 2017
    Le livre de Sienkiewicz est un chef-d'œuvre, cette adaptation est fidèle même si on regrette la disparition presque totale du rôle de Chilon, personnage très intéressant du livre.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 8 janvier 2017
    Je ne sais pas si c'est le tout premier péplum qui a lancé la grande mode des péplums (hollywoodiens triple baillement puis de troisième zone à Cinecittà triple navet selon les agences de notation) mais ce Quo Vadis de 1951 est un sérieux client : il vous casse la rétine avec son technicolor et ses projos de 2500W chacun puis vous fait perdre la vue avec ses costumes criards (il manque juste les néons de Las Vegas en fait).

    Long comme un jour sans pain comme il se doit, (sur)peuplé de bavardages déclamés les dents serrées comme avant d'aller sur le trône, Quo Vadis se permet également de tordre les évènements historiques à son avantage et surtout à la gloire de la chrétienté naissante dont il se fait l'idolâtre le plus décérébré qui soit.

    Ainsi, il n'y a pas le feu au lac (seulement à Rome) et si les lions se régalent, le festin est escamoté et rapidement ajourné à notre grand dam (pour une fois qu'on était réveillé, croyant que le film était fini -ou commencé- nous voilà bien marris). Comme dans Tintin, tout est bien qui finit bien et Néron surjoué sans nuance par le cabotin Peter Ustinov est puni !

    Gloire donc au bellâtre Robert Taylor et sa ravie de la crèche, Deborah Kerr en perpétuelle pâmoison mystique. Et gloire à l'avance rapide, vitesse maximale Commandant !
    Desman
    Desman

    8 abonnés 305 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 janvier 2017
    Un peplum de bonne facture servit avant tout par la performance hallucinante et inoubliable de Peter Ustinov en Néron mégalo, parano et à moitié dément. Le film pêche par les longueurs de certains monologues bibliques qui cassent le rythme de la narration.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 2 janvier 2017
    Un péplum qui a terriblement vieilli au contraire d'autres chefs d’œuvres de l'époque (Ben Hur, Les 10 Commandements, Cléopâtre, Barrabas...). Le jeu d'acteur de Peter Ustivov est particulièrement ridicule et donne l'impression théâtrale d'une mauvaise parodie de la Cage aux folles. Il paraît incroyable qu'il ait pu obtenir un Golden Globe pour ce rôle. L'histoire est cousu de fil blanc et les personnages sont assez pu attachants à l'exception notable de Pétrone, conseiller de Néron. Les dialogues semblent récités, l'émotion est absente, et les scènes tragiques sont bâclées, seuls les décors magnifiques et grandioses valent le détour. Dommage car le thème de départ reste passionnant.
    petitlapinnoir
    petitlapinnoir

    62 abonnés 323 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 janvier 2017
    Bien avant Gladiator, et peu avant Ben-Hur, il y a eu Quo Vadis. Un monument du péplum, parfois un peu oublié, qui n'a pris aucune ride. L'interprétation de Néron par Peter Ustinov, mérite à elle seule le détour. Mais je retiens surtout la scène de l'incendie de Rome, incroyablement réaliste, et très émouvante. Curieusement, d'après les dernières avancées de l'histoire, l'empereur Néron n'était probablement pas le despote décris dans ce film.... Comme la célèbre scène où l'empereur chante devant la ville incendiée, tout cela ne serait que pure invention. Mais l'avenir le dira peut-être.....
    Wagnar
    Wagnar

    87 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 janvier 2022
    Malgré le recul des années et les dénigrements, Quo Vadis, nommé huit fois aux Oscars à sa sortie (dont Meilleur Film), garde toute sa force intacte. Peter Ustinov est sans aucun doute le meilleur acteur ayant pu jouer Néron en faisant retranscrire à la perfection toute sa folie tantôt inquiétante tantôt pathétique. Deborah Kerr compose une parfaite Lygie. Robert Taylor est au sommet de sa gloire virile. Le reste des acteurs ne démérite pas et la réalisation est aussi luxueuse que sublime avec la formidable bande-son de Miklos Rozsa. L'histoire elle même, comme le roman dont elle est tiré nous livre un message d'amour, de respect et de lutte contre la tyrannie et la folie de l'homme. Ce message toujours d'actualité, le souffle épique et l'émotion qui traversent ce must du péplum donne l'exemple pour les péplums sans consistance qu'on nous balance actuellement. Il est vrai que ce film fait apologie de la morale chrétienne, mais où est le mal ? Les valeurs que véhicule ce film sont très saines. Et surtout, contrairement à ce que certains prétendent, ce film n'est nullement manichéen. Ainsi, Marcus n'est pas l'archétype du héros au coeur noble et généreux. C'est à la base un personnage dur, cynique et jouisseur, même s'il évolue positivement à mesure qu'avance l'intrigue. De même que Néron n'est aucunement diabolisé, échappant aux stéréotypes du monarque barbare, tyrannique et sanguinaire pour susciter tour à tour la pitié, le rire et l'inquiétude. Plus qu'un classique, Quo Vadis est une leçon de cinéma, un chef-d'oeuvre.
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