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Un visiteur
4,0
Publiée le 9 avril 2008
Immense.... aucune distance entre le personnage principal et le spectateur, c'est ce don des frères Dardenne d'effacer l'écran, cet écran qui nous protège de l'émotion de l'acteur. Là, plus de dedans et de dehors, un rapport quasi psychotique avec l'événement, sans pour autant que le scénario soit délirant. La proximité, la simplicité et le drame sont là, tellement proche, c'est ce génie des réalisateurs qui font disparaître la caméra pour nous rendre presque acteur ou peut-être voyeur de sentiments tellement intimes que l'on est presque gêné de voir exposé des actions que tout un chacun voudrait caché, ces petites choses peut-être anodines dans lesquelles on ne voudrait pas être surpris comme simplement observer quelqu'un dans son sommeil.
Si le talent est au rendez-vous (les frères Dardenne et Olivier Gourmet nous transmettent à la perfection l'enfermement et le poids que subit Olivier, le personnage principal), la réalisation est (trop) lente et lourde à supporter, et on s'ennuie assez rapidement, malgré un propos intéressant.
L'un des films les plus chiants et creux jamais réalisés. Le cinéma français d'auteur à son plus bas niveau , soit prétentieux , répétitif , rasoir et incroyablement douloureux à regarder. Insupportable à tous points de vue et désespérément long...
Rarement il m'a été donné l'occasion de voir un film aussi ennuyeux. J'avoue avoir eu beaucoup de mal à résister à l'engourdissement qui m'a rapidement envahi lorsque je suis allé le voir en salle. J'ai pour principe de ne jamais quitter la projection d'un film avant la fin même lorsqu'il m'arrive de voir un pur navet, car il est important de suivre jusqu'au bout pour être en mesure de formuler un avis objectif. Mais là, je dois dire que je comprends vraiment que la salle se soit vidée aux 3/4 avant la fin de la projection tant ce film inspire le désintérêt le plus total!! La thématique du film est pourtant excellente, mais l'intensité dramatique suscitée par le sujet est complètement occultée par la lourdeur de la réalisation qui rend le film aussi soporifique. Les prises de vue sont malhabiles, la photographie est pitoyable, le cadrage approximatif et les plans sont épouvantables. On croirait un film de vacances tourné en super 8 par un amateur. Admirer pendant près de 5 min la nuque du personnage principal lorsqu'il se trouve en voiture ainsi que les nombreux défauts de son disgrâcieux visage lorsqu'il se retourne pour, devine-t-on, faire une marche arrière, où est l'intérêt?!
Entre altruisme, haine, vengeance et pardon. Quand le passé rejoint le présent. Filmant caméra épaule, les frères Dardenne serrent de très près leur personnage interprété brillamment par Olivier Gourmet, comme pour mieux attiré lattention sur l'émotion du visage, du regard et du corps tout entier. On connaît le goût des frères pour l'hyperréalisme, poussé ici à son paroxysme. Un film lent mais sans répit, en tension permanente, où l'on ne sennuie jamais. Un film ou les silences et les non-dits sont omniprésents. "Cris et chuchotements" made in Belgium. « Le fils » ou la complexité du genre humain.
Excellent film. Avec "le Fils", on sait qu'on a affaire à du vrai cinéma, c'est-à-dire à une réflexion profonde sur les rapports humains, fondée sur une construction des images, des couleurs, des cadrages, des plans, du son, etc. Regards, souffles, gestes sont filmés au plus près, plongeant le spectateur dans le mouvement des acteurs, le faisant sortir de sa passivité habituelle pour participer aux émotions: magistral! Quel choc de voir un film abouti à ce point, qui parvient à nous toucher au coeur tout en ne méprisant pas notre intelligence.
Je n'avais pas été voir ce film au cinéma lors de sa sortie... et je ne le regrette pas. Le début est long à n'en plus finir et la fin tout aussi abrupte ; entre les deux, le dos d'un olivier Gourmet monolithique, quelques respirations plus que senties, et des plans que même le dogme trouverait austère comme un temple protestant, tout ça au service d'un scénario mince comme une tranche de jambon russe. En bref un ennui que rien ne vient contrarier car sans surprise ni questionnement, contrairement à ce que bien des critiques ont pu en dire. Surfait.
L´histoire est très bien trouvée. Cependant, l´univers du film est glauque, avec deux personnages toujours habillés de la même facon et qui ne sourient jamais.Je n´ai pas aimé non plus la façon dont le film a été tourné, style caméra au point avec uniquement des gros plans.