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Un visiteur
4,0
Publiée le 8 février 2015
Alors, celui-là, y a pas à tortiller : c'est du Ken Loach comme on l'aime. Tout dans ce film respire la patte du réalisateur et notamment son obsession au réalisme. La mise en scène est sobre, à la limite du documentaire, mais reste efficace pour montrer le côté triste des quartiers populaires d'Écosse. Pareil pour le choix des acteurs : le casting n'est constitué que de purs inconnus qui jouent bien leur rôle. Bien entendu, l'acteur principal du film Martin Compston est une véritable révélation en interprétant avec justesse le rôle d'un adolescent à la fois détestable et attachant. En fait, le film raconte l'histoire de ce jeune garçon qui va tout faire pour rendre sa famille heureuse, allant jusqu'à se lancer dans le trafic de drogues. Malheureusement, il rencontrera beaucoup trop d'obstacles pour finalement voir sa quête vouer à l'échec et commettre un acte désespéré. On ne peut qu'être touché face à l'histoire d'un garçon en manque d'affection et de repaires qui a de bonnes intentions au départ mais se prendra ensuite de mauvaises décisions. Et c'est là la force de Ken Loach : 'arriver à insérer de grands récits au sein d'une triste réalité. Bref, "Sweet Sixteen", c'est un très bon film et je vous le recommande.
Du cinéma social anglais de bon niveau mais il manque un peu les touches d'humours qu'on a pu voir dans d'autres films. Les acteurs principaux sont excellents, par contre le réalisateur triche un peu avec le personnage principal qui fait un peu le grand écart dans ses actes, c'est peu too much.
Quelle putain de famille à la con ! A bien y réfléchir, y a pas vraiment de famille et c'est ce qui fait le film, un film noir, un film glauque ... mais aussi un film touchant au scénario bien Glasgow qui n'a pas décroché sa palme à Cannes par hasard.
Encore un film cliché sur des jeunes qui vont finir délinquant mais quelque part toutes les mamans rêverai d'avoir un fils qui serait pret à tout pour qu'ils soient réunient.
bon, ché pa si va y avoir 2 critiques de moi ... lordi a planté. Bref, c'est pas un mauvais film mais c'est l'atmosphere qui est franchement pesante et si Ken Loach se voulait réaliste, c'est gagné, mais ce film me déprime.
Dans une Ecosse rongée par la pauvreté et la came, Ken Loach dresse le portrait brutal et émouvant d'un ado en résistance, entre espoir et naïveté, porté par la presta épatante de Martin Compson. La fin est bouleversante.
Un film de Ken L., qui ; une fois de plus ; ne fait pas dans la demi mesure. Le sujet est ici, traité avec une certaine subtilitée ; ou ; l'on se rend compte ; que le réalisateur ne dononce pas ; mais constate "juste" la société actuelle et ses dérives. Ici interprété brillamment, mais qui ; n'en demeure pas pour autant. Une oeuvre bouleversante, et criante de vérité. Sans jamais tomber dans le pathos gratuit. Chaque plan et filmé avec justesse. LEs couleurs vives n'étant pas présentées pour faire plaisir à un certains public. Elles intègrent un rendu, qui accentu un peu plus ; la véracité et la dureté de l'histoire. Un sujet déja vu, mainte et mainte fois. Mais exploité habillement et dévellopé de façon ingénieuse. LE début, pourra paraitre confu ; mais ceci ; n'est qu'un fait ; pour amener le spectateur dans la trame principal du sujet. Un sujet délicat, mais qui ne peut laisser indifférent le spectateur.
Sorti en 2002, "Sweet Sixteen" peut sur le papier constituer le film représentatif de l'œuvre de Ken Loach, dont la plupart des thèmes phares paraissent réunis. Le cinéaste nous transporte une nouvelle fois en Écosse, dans la petite ville de Greenock où règne une misère sociale de grande ampleur. Il y suit le destin de deux petites frappes qui de combines en combines glissent vers une pente de plus en plus dangereuse. Comme d'habitude, les portraits tissés sont sincères et parfois touchants, engendrant quelques situations qui font mouche. Cependant, le fait que "Sweet Sixteen" soit une œuvre incontournable ne signifie pas pour autant qu'elle est une œuvre majeure de la filmographie de Ken Loach. À l'inverse du cinéma social plus abrupt des frères Dardenne, le cinéaste écossais enrobe son propos et verse davantage dans la facilité scénaristique. "Sweet Sixteen" est globalement prévisible quant à la plupart de ses scènes clés en plus de posséder une tendance à la surcharge mélo. Racoleur.
Grosse claque cinématographique de l’année (pour ma part) concernant ce « Sweet sixteen ». Chronique sociale par excellence, Ken Loach, dont c’est le premier long-métrage que je regarde de cet artiste, orchestre, avec le concours d’acteurs amateurs et professionnels dirigés sur le territoire écossais qui nous est également mis en lumière, une radiographie mirobolante de la vie deux adolescents paumés par la vie. Synopsis : un adolescent, dont la mère doit bientôt sortir de prison, rêve d’une famille idéale. Il commence à vendre des cigarettes avec son pote… . Le scénario, brigué de part en part, nous emmène dans les dérives du trafic de drogues et pose un regard lucide mais amer sur la notion de l’autodestruction programmée de l’adolescent filmée jusqu’au-boutisme par le metteur en scène de « Hidden » car embaumé dans une superbe séquence finale sur une plage. Du regard irréel du jeune sur son environnement est calqué le réalisme social choc de l’Ecosse ouvrière. Logiquement primé à Cannes en 2002 pour son écriture, Paul Laverty (partenaire de Ken Loach depuis 1996 : « Carla’s song », « Looking for Eric », « La part des anges »…) brosse le portrait d’une jeunesse perdue qui ne se soucie pas de l’avenir. « Sweet sixteen » est ainsi porté par deux jeunes acteurs qui sont sans nul doute à l’aube d’une carrière florissante. Le duo Martin Compston-William Ruane, tous les deux dans leur premier (et peut être meilleur) rôle, donne une énergie folle et absorbe l’électricité nerveuse dont Ken Loach avait besoin pour la mise en abime de ses personnages. Une composition magistrale de leur part (pour un casting dirigé équitablement) et une leçon de cinéma pour le réalisateur palmé pour « Moi, Daniel Blake » l’année dernière. « Sweet sixteen » est bien le genre de cinéma social qu’on aimerait voir tous les jours. On peut remercier les Ken Loach (ceci n’est pas le dernier film que je verrais de vous), Claude Sautet, Dino Risi, Luis Bunuel et consorts d’avoir ouvert la voie de ce type de cinéma. A ne pas mettre dans toutes les mains.