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peter W.
44 abonnés
1 137 critiques
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2,5
Publiée le 25 mai 2017
On retrouve une bonne ambiance de film de gangster des années 50 avec un scénario à plusieurs étages qui fait la différence. Néanmoins la réalisation reste un peu trop brouillonne pour maintenir une tension maximale durant tout le film.
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4,0
Publiée le 28 octobre 2010
Superbe remake de "High Sierra", pour la même Warner, laquelle remettait ici le couvert dans cette nouvelle version tournèe dans un splendide Cinèmascope et Warner Color! Jack Palance, dans l'un de ses plus grands rôles (peut-être encore plus seul et paumè que son illustre modèle Humphrey Bogart), campe un bandit, ancien dètenu qui organise un fric-frac avec sa maîtresse Shelley Winters qui est remarquable comme toujours! Certes, nous sommes dèsormais en 1955, le code de censure est moins regardant que dans la version de Raoul Walsh! Mais c'est Stuart Heisler qui rèalise, sera t-il à la hauteur lyrique de son modèle de jadis lorsque le bandit en question se retrouve pourchassè jusqu'au sommet des montagnes ? La rèponse est oui, avec il faut le noter, d'excellents acteurs de seconds plans tels que Lee Marvin et le très jeune Dennis Hopper! Une grande rèussite avec une mise en scène nerveuse et un Jack Palance complexe et magnifique...
C'est extrêmement rare qu'un même film tourné 3 fois soit 3 fois réussi et à moins de revoir les 3 l'un derrière l'autre(high sierra-1941,colorado territory-1949 et i died a thousand time)je suis bien incapable de dire ma préférence tant en vérité ils sont différents. C'est d'ailleurs une des plus belles façons de faire comprendre le cinéma à un enfant que de lui montrer combien un réalisateur de talent peut s'accaparer un sujet déjà traité pour en faire une oeuvre originale uniquement par sa mise en scène.Stuart Heisler n'est pas n'importe qui et malgré son nombre de films réduits (25)le comparer à Walsh n'est pas choquant. Ici tout le film repose sur un comédien hors norme qui ne passe jamais inaperçu mais dont les premiers rôles de sont pas légions. Il s'agit de l'inoubliable affreux voyou de ''l'homme des vallées perdues'' ou de ''fil de fer'' des albums de Lucky luke:Jack Palance. Il donne par son jeu contrasté un ton tout a fait décalé extrêmement original,ses états d'âmes sont communicatifs et Shelley Winters écorchée vive complète à merveille son personnage perdu.
Stuart Heisler réédite à sa façon deux films adaptés du roman de William Riley Burnett édité en 1941 (High Sierra) : "La grande évasion" (aussi "High Sierra" en 1941) de Raoul Walsh avec Humphrey Bogart et Ida Lupino, le second étant "La fille du désert" (Colorado territory) du même Raoul Walsh en mode western en 1949 avec Joel McCrea, Virginia Mayo et Dorothy Malone. En fait, on retrouve la même trame que High Sierra, un gangster expérimenté, Roy Earle (Jack Palance) est chargé par un commanditaire d'organiser le braquage d'une station touristique avec deux débutants (Lee Marvin et Earl Holliman) respectivement Babe Kossuck et Red Hattery. Ses deux acolytes déplaisent à Earle, de plus l'un d'eux est accompagné d'une jeune femme, Marie Garson (Shelley Winters). Le décor naturel est particulièrement bien choisi, près du Mont Whitney, en Californie, point culminant des États-Unis. Jack Palance campe un crapule énigmatique, autoritaire mais bien élevé, et qui peut même se montrer galant. Lee Marvin, qui en est encore à ses débuts, incarne l'un de ses premiers rôles importants qui le marqueront pour plusieurs années, une crapule violente et rebelle. Ces deux acteurs font partie de mes préférés, ils ont un faciès particulier qui a marqué toute une époque et leur a valu de nombreux rôles de durs, à la présence remarquée. On ne saurait occulter la tendre et charmante Lori Nelson qui joue le rôle de Velma, la jeune fille au pied bot qui amène un brin de fraîcheur innocente dans cette atmosphère tendue entre les protagonistes. Le chien apporte lui aussi son lot de bonheur. Un film marquant tout comme ses illustres prédécesseurs.