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    Diabolo Menthe
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    3,8
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    60 critiques spectateurs

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    Akamaru
    Akamaru

    3 133 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 août 2010
    Quel jolie chronique autobiographique de Diane Kurys!Se remémorant ses années adolescentes dans un lycée de jeunes filles à la discipline stricte,elle parvient à diffuser un sentiment de nostalgie,naturellement,par petites touches subtiles d'une époque révolue.Sa peinture d'une France de 1963,vue à travers les yeux de 2 fillettes de 13 et 15 ans,est touchante,car étonnamment sincère.Kurys a gardé des souvenirs vivaces de cette période mouvementée,entre premiers émois,colères d'incompréhension,et rébellion contre les enseignantes et les parents,sans oublier les mutations de la société et la redéfinition du rôle des femmes.Les jeunes filles sélectionnées jouent toutes de façon vraiment juste.Malgré toute cette bonne volonté,on n'évite pas toujours les lieux communs,où la trivialité des situations peut parfois se confondre avec l'ennui.L'adolescence prend un pli mélancolique,et passer le cap pour devenir adulte ne peut se passer sans des expériences douloureuses,voire des humiliations.La belle chanson d'Yves Simon se charge d'ancrer "Diabolo Menthe" dans une ère figée,que chacun connaît.
    White Fingers
    White Fingers

    15 abonnés 1 237 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mars 2024
    Le film « Diabolo Menthe » de Diane Kurys, qui célèbre aujourd'hui ses 45 ans, reste un classique intemporel et culte pour toute une génération. Je me souviens de la fraîcheur incroyable de ses actrices, de la sincérité touchante de son propos et de cette nostalgie d'une époque révolue. La bande-son d'Yves Simon ajoute encore à l'ambiance unique du film. Situé en 1963, il offre une chronique adolescente pleine de délicatesse, évoquant avec justesse les premiers émois, larmes et autres rites de passage à l'âge adulte, sans oublier les tensions sociales de l'époque. Les performances d'Eleonore Klarwein et des autres acteurs sont inoubliables, m'attachant profondément à leurs personnages. Malgré le passage des années, « Diabolo Menthe » garde tout son charme et sa pertinence, me rappelant que certaines œuvres parviennent à capturer l'essence d'une époque avec une authenticité et une émotion rares. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 16 août 2017
    Un film intéressant, bien réalisé et interprété par les deux soeurs, ou l'on ressent les prémices de mai 68. Oeuvre sincère et nostalgique, un peu lent.
    AlphaWolf
    AlphaWolf

    79 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 23 février 2021
    Film assez pauvre que ce soit sur le fond, avec un scénario décousu, sans grande saveur, qui vivote tout le long sans jamais se trouver, ou sur la forme, avec une réalisation paresseuse et un montage très brouillon. Le manque de conviction, de rythme, et l'absence d'enjeux, plombent totalement ce long-métrage qui ne fait que survoler son propos.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 1 septembre 2010
    ça nous projète dans l'adolescence des années 60 avec la B.O et les danses de l'époque et ça nous permet de comparer leur vie à la notre.
    Alasky
    Alasky

    359 abonnés 3 460 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 décembre 2020
    Film lent, empreint de nostalgie, avec tous les clichés des années 60 (moeurs, éducation, premiers émois amoureux, premiers flirts, premières règles...). On suit de près cette classe d'adolescentes en 1963. DIABOLO MENTHE est un petit film agréable à visionner, qui garde une certaine fraîcheur et un certain charme bien des années après sa sortie.
    Artriste
    Artriste

    123 abonnés 2 024 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 avril 2024
    Comédie dramatique, écrite et réalisée par Diane Kurys, dont c'est le premier long-métrage, Diabolo Menthe est un très joli film. L'histoire débute à la fin de l'été 1963 et nous fait suivre Anne, treize ans, et sa grande sœur Frédérique, quinze ans, qui rentrent en train de vacances de chez leur père pour retourner vivre chez leur mère et commencer leur année scolaire dans un lycée parisien pour jeunes filles. Ce scénario nous fait donc tout simplement suivre leur quotidien durant toute une année scolaire pendant sa durée d'un peu plus d'une heure et demie. Le récit est d'une simplicité sans nom, ne possède pas vraiment d'intrigue, ni d'enjeu, mais parvient tout de même à être prenant grâce aux thématiques qu'il aborde à travers ces scènes alternants cours collectifs et tracas individuels. Car oui, le métrage parle avant tout de l'adolescence avec justesse mais également de sujets d'actualités permettant de façon intelligente au récit de s'ancrer dans son époque. Le ton est très particulier puisqu'il mêle maturité et candeur, lui permettant d'être aussi amusant que touchant. L'équilibre étant très bien trouvé entre aspect comique et dramatique. Si on prend tant de plaisir à visionner cet apprentissage tourmenté, c'est en grande partie grâce aux deux jeunes filles particulièrement attachantes et très bien interprétées par Éléonore Klarwein et Odile Michel, aux visages aussi angéliques que malicieux. Anouk Ferjac incarne pour sa part une mère inquiète, protectrice et aimante. Le reste de la distribution comporte beaucoup de noms entre les professeurs autoritaires tournés en dérision et les camarades de classes des deux sœurs. Tous ces rôles entretiennent des relations d'une belle sincérité, procurant beaucoup d'émotions, aussi bien tristes que joyeuses. Des échanges soutenus par des dialogues d'une grande authenticité. Sur la forme, la réalisation de Diane Kurys s'avère assez académique. Cependant, sa mise en scène évolue dans des lieux ayant une véritable personnalité entre un bâtiment scolaire fourmillant de chahuts et un appartement familial plus intime et calme. Surtout, la période pendant laquelle se déroule l'histoire est très bien retranscrite à l'écran. Ce visuel empreint de mélancolie est superbement accompagné et aidé par une b.o. elle aussi pleine de nostalgie entre ses magnifiques notes touchantes et ses titres aux paroles qui raisonnent en accord avec le propos. La chanson de fin signée Yves Simon est pour sa part tout simplement mémorable et donne une âme musicale encore plus personnelle au métrage. Une fin qui s'avère simple mais appréciable, à l'image de cette œuvre. Car oui, Diabolo Menthe est la carte postale d'une époque, une ode au désir et à l'émancipation réjouissante, et pour tout cela, est un film méritant grandement d'être visionné.
    Shawn777
    Shawn777

    598 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 mai 2022
    Voilà l'un des premiers (si ce n'est le premier) teen movie français, réalisé par Diane Kurys et sorti en 1977, qui n'est pas mal mais sans plus. Sorte de "Boum" sans boum finalement, le film fait état d'une jeunesse adolescente ; le récit étant d'ailleurs pratiquement autobiographique. Nous suivons donc ici l'histoire d'Anne, ainsi que de sa sœur, qui sont toutes deux au lycée. Voilà, ça ne va pas vraiment plus loin que ça et c'est bien le problème car entre les cours et les disputes domestiques, le film n'a finalement pas grand-chose à proposer ! Vous allez me dire que "La Boum" n'avait pas non plus grand-chose à proposer mais nous suivions au moins une sorte de fil conducteur alors qu'ici, j'ai eu plus de mal à le trouver. D'ailleurs, je ne pense pas que le film ait vraiment un but de raconter véritablement quelque-chose de précis, il fait plus, encore une fois, état d'une certaine jeunesse mais également d'une époque. Même si le contexte n'est jamais très clair car jamais explicitement mentionné, les personnages sont souvent confrontés aux réalités politiques et sociales qui les entoure, parfois violentes, sans qu'ils puissent s'exprimer librement. Et c'est très intéressant d'avoir un regard aujourd'hui sur ces années 60 pour constater d'une évolution (ou non d'ailleurs) des meurs. Seulement voilà, j'ai trouvé le film, au bout d'un moment, un peu lassant, surtout qu'il possède un ventre mou non négligeable ! Concernant le casting, nous retrouvons, entre autres, Éléonore Klarwein et Odile Michel dont le jeu naturel confère au film une certaine authenticité. "Diabolo menthe" est donc un film qui ne casse pas des briques mais qui reste, dans l'ensemble, sympathique.
    Ricco92
    Ricco92

    231 abonnés 2 156 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 avril 2020
    Pour son premier film en tant que réalisatrice, Diane Kurys (qui abandonnait par la même occasion sa carrière d’actrice) choisit de s’inspirer de son adolescence dans les années 60. Le résultat, Diabolo menthe, est un film tendre qui a été de multiples fois rediffusé à la télévision. L’interprétation est excellente et la direction d’acteurs est pleine de sensibilité. Reste que le film, vu d’aujourd’hui, ne se démarque pas particulièrement des nombreuses œuvres traitant de ce type de sujets et qu’il n'évoque pas de sujets suffisamment forts pour marquer durablement son spectateur.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    704 abonnés 3 055 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 septembre 2024
    Pour son premier long métrage, Diane Kurys pose les bases tant narratives qu’esthétiques du geste cinématographique qu’elle prolongera par la suite : soit le souci de retranscrire au plus juste une vie quotidienne qu’incarnent de jeunes interprètes fort talentueuses, figures de liberté et d’émancipation contraintes de supporter des adultes injustes voire, concernant les enseignantes, détestables. En effet, la salle des profs propose une collection de grotesques des plus réjouissantes, anticipation de la bande dessinée Les Profs. Le néoréalisme d’ensemble occasionne quelques beaux moments, notamment la complicité unissant deux amies, la furtivité d’un regard qui dit tout là où la bouche reste close ; pourtant, la réalisatrice peine à dynamiser son récit et procède par la répétition du même, soit un assemblage de vignettes que la mise en scène articule de façon fluide mais sans grâce ni rythme. On regarde Diabolo Menthe comme on tourne les pages d’un album de photos ; et c’est peut-être l’ancrage autobiographique qui nuit au recul nécessaire à l’universalité des thématiques traitées et des émotions diffusées. Dès lors, la matière historique, puisqu’il s’agit d’articuler la grande histoire à la petite, apparaît forcée à grands coups d’événements importants amenés sans subtilité.
    Stephenballade
    Stephenballade

    402 abonnés 1 239 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 mai 2020
    S’il y a des films qui vieillissent mal avec le temps, il y en a d’autres qui se bonifient avec les années. Voilà que je commence par une entame bien surprenante, me direz-vous. Aussi je me dois de m’expliquer, ainsi que je l'avais prévu initialement.J’avais dans les 6 ans quand ce film est sorti. Aucun intérêt. Mais si j’avais été adulte, je me serai demandé quel intérêt on pouvait trouver à ce film. A moins d’être passé à côté de quelque chose, ce qui peut être le cas encore aujourd’hui, je ne le nie pas si jamais l’un d’entre vous venait me le signifier. Car je ne vous cache pas que j’en ai tout de même entendu parler, bien que je n’ai gardé aucun souvenir de la teneur des propos. Mais aujourd’hui, soit plus de quarante ans après sa sortie, je le vois comme un immense témoignage. Le témoignage d’une époque pas si lointaine et pourtant bien révolue. En effet, le spectateur est invité à suivre une année scolaire entière, de la rentrée jusqu’au premier jour des vacances d’été, jadis appelées grandes vacances. Jadis… jadis… mmmh comme ce terme convient bien. Le mot jadis résume parfaitement ce qui ressemble fort à une chronique. L’année durant laquelle se passe l’année scolaire n’a pas été précisée. C’est habile dans le sens qu’on écarte toute forme de ressemblance (fortuite ou pas) avec des personnages ayant réellement existé. Nous avons tout de même quelques indices disséminés par ci par là. Entre l’assassinat de JFK, la sortie en salles de "La grande évasion" et de "Muriel ou le temps d’un retour", voilà de quoi réveiller votre culture générale. Et si vous êtes en panne, eh bien Internet vous aidera à déterminer l’année. Le fait est que "Diabolo menthe" se révèle être une formidable machine à remonter le temps. Comme je l’ai dit plus haut, jadis… ça se passait comme ça. Eh bien oui, ça se passait comme ça. Car même si je suis un natif du millésime 1971, j’ai tout de même retrouvé pas mal de choses. Comme la méchanceté entre jeunes, peut-être plus encore qu’aujourd’hui parce que plus directe, plus frontale. Dans les cours de récréation, on découvre que des jeux sont peut-être plus anciens que ce qu’on aurait pu croire, comme le saut à l’élastique ou le tir à la corde. Le premier persiste encore. Pour ce qui est des cours, les enseignants avaient de l’autorité. Rares étaient ceux qui en étaient dénués. Aujourd’hui c’est le contraire. Ici, les deux extrêmes nous sont présentés par la prof de dessin (Denise Péron, parfaitement horrible dans tous les sens du terme), et la prof de maths (Dominique Lavanant). Au milieu se trouvent la prof d’anglais (Marthe Villalonga, déjà attachante), une prof de gym aussi nature que colorée (Dora Doll) et les profs des autres matières, tous dirigés par des mains de fer et aidés par la surveillante générale incarnée par une certaine… Tsilla Chelton. En tout cas, on n’allait pas à l’école pour plaisanter et le moins qu’on puisse dire, c’est que ça ne plaisantait pas ! Alors certes les préoccupations des jeunes de l’époque étaient les mêmes : la preuve par leurs conversations axées autour du sexe, du divorce des parents, de la mort sous toutes formes. Des conversations trahissant des désirs et des craintes : les désirs nés avec les hormones des corps d’adolescents qui se métamorphosent, et les craintes liées à la famille. A cette époque, les enfants étaient reconnaissants envers leurs parents, en tout cas ils ne pouvaient leur en vouloir bien longtemps en cas de désaccord ou de vive réprimande (l’anniversaire surprise). Surtout si la pension était agitée comme un drapeau de la sanction. Qu’il semble loin, ce temps-là ! Le temps où les bouteilles de Coca-Cola étaient en verre (et consignées). Le temps où les selfs n’étaient encore que des cantines. Le temps où il valait mieux filer droit, sous peine d’un conseil de discipline à l’issue presque certaine (presque hein…). Et bien que la majeure partie du film se déroule sans musique (on notera au passage la jolie partition de piano), la chanson finale le résume parfaitement bien. Donc oui, sympa à voir, en particulier pour les nostalgiques du passé.
    Fabien S.
    Fabien S.

    562 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 avril 2020
    Un très bon film français sur les écoles de filles dans les années 60 . Une bonne comédie sur l'adolescence.
    AV ciné
    AV ciné

    108 abonnés 631 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 avril 2020
    Un film culte plutôt pas mal sur une époque en plein renouveau pour les jeunes.
    L'histoire est satisfaisante et la jeune Eléonore Klarwein est agréable.
    Odile Michel est convenable et tous les autres acteurs sont corrects.
    Les décors sont bons et le contexte des années 60 est très bien reproduit et intéressant.
    Les tenues de l'époque sont convaincantes et les objets et équipements de l'époque sont acceptables.
    L'ambiance est plaisante et la chanson d'Yves Robert est sympathique, les gags et les répliques sont rigolos.
    Un film donc pas mauvais qui montre bien l'émancipation des adolescentes dans les années 60.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    40 abonnés 2 480 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 mars 2024
    Diane Kurys fait défiler une année scolaire de son adolescence, cet âge entre deux âges, délicat et un peu gris comme le sont ces années 62-63. L'existence de la jeune Anne n'a rien d'exceptionnel ni de pathétique, mais sa condition d'enfant de parents divorcés et de petite soeur que, négligemment, on considère encore comme une gamine, ne favorise pas son épanouissement.
    Surtout qu'on est en pleine époque gaullienne, dont Diane Kurys exprime le conformisme et la rigidité à travers son système scolaire. Sur le mode du souvenir et de l'anecdote, la réalisatrice dit des choses justes et sensibles sur l'adolescence, sur le vague à l'âme de l'adolescence, et ressuscite de façon convaincante le style et l'esprit des années 60. La tendre attention qu'elle porte sur une petite famille sans homme suffit à détourner cette très ordinaire chronique de la banalité.
    Dans l'ambiance d'un collège de jeunes filles, comme dans les scènes plus intimes, la jeune Eléonore Klarwein, dont les regards silencieux sont aussi éloquents que les paroles, montre un talent et un naturel charmants.
    cinéman
    cinéman

    44 abonnés 812 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 mars 2024
    Diabolo menthe nous plonge dans un Lycée de filles des années 60 (collège aujourd'hui) avec un certain charme et une excellente interprétation de ses actrices. Dans un premier temps la comédie se veut légère et le pari est réussi. Mais la seconde partie bifurque un peu plus dans une forme de tristesse, voire de mélancolie, dont on peine à cerner le fil directeur, alors qu'on quitte davantage les salles de classe pour se retrouver dans des appartements ou en vacances. L'ensemble est tout de même plutôt satsfaisant, mais il aurait été sans doute préférable de choisir entre comédie légère ou une évocation plus timorée de ce passage difficile que constitue l'adolescence.
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