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Un visiteur
5,0
Publiée le 22 juin 2013
Voilà du vrai cinéma, tel qu'il aurait du le rester, et quand on pense que ce film fut un succès mitigé, on se rend compte à quel point le 7ème art de l'époque constitue une vraie référence pour les cinéphiles! Un rôle sur mesure pour Lino Ventura accompagné d'acteurs sublimes qui jouent juste! L'histoire, si elle semble banale au départ, nous emmène crescendo vers un suspense haletant dans un décor paradisiaque. Se balader dans cette petite ville d'Amérique Centrale au milieu des 60' est un régal, on ressent parfaitement l'ambiance de l'époque, tout y est filmé avec un soin particulier..... Sylva Koscina est superbe, et même si la critique n'a pas été tendre avec elle, joue très bien son rôle! Quelle merveilleuse époque que cet âge d'Or du cinéma, où tout semblait encore possible.....
Trés bon film de Claude Sautet dont l'intrigue progressive se concrétise par un huis clos sur un bateau en pleine mer des Caraïbes. Bougrement efficace malgré sa sobriété, "L'arme à gauche" distille son suspens et est ce que l'on peut appeler un polar de qualité.
Deuxième réalisation de Sautet (1965), après le polar (" classe tous risques" 1960), il aborde l'aventure.
Ce titre n'obtint pas de succès public ( la critique défendit pourtant le film) et incita le cinéaste a abandonner de façon définitive le registre du film de genre.
Il faut reconnaître que "l'arme à gauche" est desservi par un scénario dont les imprécisions psychologiques et la cohérence de l'intrigue dans son passage clef sont trop grandes.
Un capitaine de bateau de plaisance se rend en République Dominicaine pour acheter un bateau pour le compte d'une compagnie. Une fois sur place, il se rend compte qu'il a été manipulé par des convoyeurs d'armes.
Les dernières quarante minutes sont consacrées à un huis clos en pleine mer qui ne fonctionne pas.
Pourtant aujourd'hui, le film a gardé un certain charme, le mélange d'idiomes n'y est pas pour rien.
Lino Ventura ne démérite pas, S Koscina actrice d'origine yougoslave qui tourna beaucoup en Italie pendant la période ( parfois dans des rôles très sexy, mais souvent dans des films de genre oubliés aujourd'hui pour la plupart) est aussi très bien, même si sa palette d'expressions n'est pas très étendue.
On notera la présence de Léo Gordon acteur américain au passé judiciaire personnel chargé dont Don Siegel disait qu'il était l'homme le plus effrayant qu'il ait jamais rencontré.
Bref, "l'arme à gauche", malgré ses défauts, comporte suffisamment d'attraits pour susciter l'envie d'être vu par l'amateur du cinéma du patrimoine.
Il fait l'objet d'une ressortie opportune en salles en copie rééditée, qui souligne malheureusement une photo en noir et blanc et des décors peu exceptionnels.
Claude Sautet a rarement déçu et c'est une nouvelle fois le cas ici...Lino Ventura se fait embarquer dans une histoire de vol de bateau...pas de chance pour lui , il va retrouver ce dernier qui ne navigue plus, la faute au poids des armes que transportent de dangereux malfrats. Accompagné de l'onctueuse Sylva Koscina, Lino s'en sortira mais de quelle manière ? Un policier qui réside presque sur un huis clos lors de la derniere heure puisque l'action se passe sur le bateau et sur l'ile qu'il y a en face, à quelques mètres...Du grand art
Un mystère qui aboutit à un huis-clos sur le bateau disparu. Une aventure policière où le danger est souvent présent accompagné de relatives longueurs dans la partie maritime. La fin est plutôt quelconque et en cela décevante. On ne saura jamais ce que faisaient les trafiquants sur cette île....
C'est suite à l'échec de "L'arme à gauche" que Claude Sautet imprimera une tonalité résolument intimiste à son cinéma. Avec le succès critique que l'on connait. Il ne faut toutefois pas bouder ce petit film d'action bien dans la lignée de "Classe tous risque" réalisé cinq ans plus tôt mais aussi des scénarios qu'il avait déjà écrit pour Maurice Labro, Jacques Deray ou Jean Becker. Lino Ventura qui est désormais une énorme vedette rejoint encore une fois le réalisateur pour incarner un ingénieur bourru embarqué dans un trafic d'armes qui l'emmène au large des côtes des Caraïbes. Une inspection technique de routine qui s'avère être une arnaque, conduit Jacques Cournot (Lino Ventura) à devoir partir en hydravion à la recherche du yacht en question avec sa jolie propriétaire (Sylva Koscina). Sur un rythme plutôt lent mais pas forcément désagréable, Sautet réussit un film d'action exotique et maritime de facture classique assez sympathique même s'il ne restera pas dans les annales. Le meilleur est à venir.
Un honnête film policier où l’on découvre déjà la patte de Claude Sautet. C’est sobre et bien fait mais ça a bien du mal à démarrer ; en fait jusqu’à la découverte du bateau… ça rame ! Lino Ventura est déjà lui-même, solide et sobre ; Sylvia Koscina reste un peu falote ; Leo Gordon est le méchant américain stéréotypé. Le suspense est bon sans en faire trop et la mer en noir et blanc est superbe. On redécouvre avec plaisir ce film oublié.
Tourné en noir et blanc et adapté du roman de l’Américain Charles WILLIAMS (1909-1975), « Aground » (littéralement, échoué) (1961), publié dans la collection « Série Noire » sous le titre « Ont-ils des jambes ? », le film commence de façon conventionnelle, en République Dominicaine, où Jacques Cournot [Lino Ventura, 46 ans), auparavant directeur d’un chantier naval à Port-au-Prince (Haïti)] vient expertiser un ketch (voilier à 2 mâts dont le grand mat est situé à l’avant), le Dragoon, que souhaite vendre une veuve américaine, Mme Osborne (la Yougoslave Sylva KOSCINA). spoiler: L’action démarre vraiment avec le vol du navire puis sa disparition après une tempête. C’est là que le scénario devient original, l’écrivain américain ayant privilégié l’échouage du bateau comme situation à résoudre tandis que le titre français met l’accent sur l’abondance de personnes qui passent l’arme à gauche. On retrouve l’ambiance d’un polar américain [belle photographie, tant diurne que nocturne, du Français d’origine grecque, Walter WOTTITZ, 53 ans qui a eu à la fois une carrière française (6 collaborations avec Pierre Granier-Deferre) et américaine (obtention de l’Oscar de la meilleure photographie en 1963 pour « Le jour le plus long » (1962) de Ken Annakin, Andrew Marton, Daryl F. Zanuck, Bernhard Wicki et Gerd Oswald], accompagnée d’une musique jazz de Michel COLOMBIER (également directeur musical des disques Barclay). A voir aussi car il s’agit d’un film atypique, comme son précédent et 1er film, « Classe tous risques » (1960) avec aussi Lino Ventura, dans la filmographie de Claude Sautet.
A posteriori, on peut se dire que Sautet n'était pas forcément le cinéaste idéal pour réaliser ce film qui fait la part belle à l'aventure et au suspense. Néanmoins, L'Arme A Gauche reste une œuvre sympathique grâce à l'interprétation sans faille de Lino Ventura (cet acteur a-t-il déjà été mauvais?), au charme de Silva Koscina et à la beauté des paysages entrevus. Comme à son habitude, le réalisateur essaye de développer au maximum la psychologie des personnages même si le scénario ne s'y prête pas spécialement. Il faut néanmoins reconnaitre que l'ensemble n'est pas assez haletant pour rester en mémoire.
Pour son deuxième film, Claude Sautet retrouve Lino Ventura et s'adonne au récit d'aventures exotiques. Registre inattendu au regard de ses réalisations futures, études de moeurs ou chroniques psychologiques plus caractéristiques...et plus convaincantes que ne l'est ce film méconnu et mineur. Dans les Caraïbes, l'aventurier français Cournot est accusé du vol d'un bateau dont il entreprend la recherche en compagnie de sa jolie propriétaire. Le film de Sautet doit beaucoup à Lino Ventura dont la justesse d'interprétation et le charisme compensent un peu le manque de personnalité et d'intensité dramatique du film. A moins d'y voir de la sobriété. Il faut attendre en fait la seconde partie du film, au moment où l'action se "muscle" et où le réalisateur installe une situation originale, pour qu'on lui prête une réelle attention. L'action se concentre alors en spoiler: un lieu unique , un bras de mer séparant un îlot du bateau retrouvé. Jusqu'à la fin, l'endroit est le théatre insolite et isolé de l'affrontement avecspoiler: des trafiquants , qu'on aurait aimé plus rigoureux relativement à la vraisemblance de l'action.
Après l'avoir vu en VO non sous-titrée, je dois avouer que j'ai eu un peu de mal à comprendre les passages en américain my god, quel accent!) et ceux en espagnol. Pour cela j'ai du louper quelques petites choses. Néanmoins, le scénario est correct, captivant, et tous les acteurs sont bons. A voir par les amateurs de thriller, et les fans de Lino.
C'est un film à l'atmosphère tendue. Ce huis-clos en pleine mer est captivant. Lino Ventura évoque le James Bond de Sean Connery avec sa carrure. Il est taciturne, taiseux, sobre, efficace à l'écran. Le noir et blanc, comme souvent, magnifie l'action, les personnages, les situations. Un film plein de maîtrise.
Un vieux Sautet en noir et blanc ça s'annonçait bien. Malheureusement l'histoire est assez simplette, le scénario peu abouti et le montage médiocre. Lino Ventura fait la publicité du tabac durant les premiers 3/4 du film, pour se donner une contenance que son jeu d'acteur en manque de finesse ne lui apporte pas. Le seul intérêt de ce film est le charme de l'actrice italienne Sylva Koscina.