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Un visiteur
5,0
Publiée le 17 août 2007
Très bon polar avec Bebel. Fusillades, courses poursuite en voiture, en hélico, vengeance mais aussi beaucoup d'humour. Tous les éléments qu'il faut quoi. Un acteur au top de sa forme qui se la joue un peu Charles Bronson et Clint Eastwood.
Même si "Le marginal" n'est pas un film très original, on le suit quand même avec un certain plaisir, surtout qu'il est accompagné d'une musique d'Ennio Morricone.
Il serait intéressant de savoir quel est le premier film où l'on voit un policier en délicatesse avec sa hiérarchie utiliser des méthodes peu orthodoxes pour venir à bout de voyous; la hiérarchie lui rendant hommage lors du succès final. Doit-on remonter au cinéma muet ? Les deux messages véhiculés par cet archétype "seul contre tous" sont simples: - Il faut mieux faire justice soi même, car la Justice est complaisante avec les criminels. - La fin justifie les moyens Y a –t-il un film où l'on découvre à la fin que ce super flic s'est trompé, et qu'il a tué des gens certes peu recommandables, mais innocents des turpitudes pour lesquels ils sont abattus ? On a ici la nième version de ce cliché, avec Belmondo dans le rôle titre. Pour ceux qui adorent Belmondo; les autres ont de toute façon déjà vu le film.
Un Bébel en pleine forme comme dans beaucoup de ses films, bagarreur, presque rigolo. Malgré cela je me suis lassé de ce film à cause du sujet, peut être même du scénario ... On a pas du laisser belmondo à proposer des idées qui pourraient nous faire rire ou bien je me trompe. Et puis les prostitués les homosexuels, les putes ... Tout ça ce n'est pas ma tasse de thé
Ce film, il faut le voir avec un recul cinématographique suffisant. Le marginal est marrant(parce que souvent surjoué, vive bébel), intéressant. Bref un bon petit film qui ne mérite vraiment pas d'être "détruit".
bien que n'étant pas le meilleur film de bebel (je préfère "peur sur la ville " ou " le professionnel"), ce film fait passer un bon moment, les méthodes peu conventionnelles du comissaire jordan donne lieu à de bonnes scènes d'action, même si évidemment dans la réalité les flics sont rarement comme ça .
L'archétype d'un film de Belmondo à savoir un flic solitaire qui va faire chier les méchants (comme dans "Le Solitaire" ou "Flic ou voyou") mais moins 2nd degré. On peut être lassé par ce genre de rôle ou par le scénario déjà vu mais pour peu qu'on soit fan de Bébel, "Le Marginal" est un des ses meilleurs films qui réunit tous les ingrédients habituels (la bande à Belmondo avec un Pierre Vernier plus présent, les cascades, les flingues). Un très bon moment qui ne vaut cependant pas "Le professionnel", "Flic ou voyou" et autre "Itinéraire d'un enfant gaté"
Film d'action sans humour. Le film tient bien la route, notamment grâce à la réalisation de Jacques Deray, spécialiste du film policier français. Bebel sans humour, ça fait drôle, mais l'enquête est bien menée et montre un monde de la nuit assez rare à l'époque.
A force de vouloir porter des blousons en cuir à 50 balais, Bebel avait déjà commencé à s'autoparodier avec des semi-nanars comme "Le Professionnel", "L'As des As" et "Le Guignolo". Il fallait donc se ressaisir. Mais tenter de passer la vitesse supérieure quand l'arthrose commence à faire ses ravages conduit généralement à des sorties de route qui n'ont même pas le mérite d'être spectaculaire. Ainsi "Le Marginal" allait initier une période particulièrement douloureuse, pavée de daubes surréalistes comme "Hold-Up", "Joyeuses Paques" et le phénoménale "Le Solitaire", à classer avec les plus affligeantes réalisations du duo Deray-Delon. A force de rediffuser cette chose à la télé, ça nous empeche de faire ce qui est nécessaire: l'oublier.
Avec "Le Marginal", Deray confirme son statut de réalisateur excellant dans le genre policier. En effet, "Le Marginal" est un polar de grande qualité, avec un scenario original plein de rebondissements, des dialogues croquants (merci Audiard ...)et des scènes d'action à couper le souffle. Je n'hesiterai pas à dire que "Le Marginal" se situe un bon cran au dessus du "Professionnel" grace à son originalité. Car ce qui fait la force du marginal, c'est son originalité ; pas tant sur le sujet même mais plutôt sur la façon dont ce sujet est traité. Deray promène sa caméra dans des endroits alors inconnus dans le cinéma francais : boites gays, squats infames, quartiers "chauds", etc ... Bebel infiltre le monde de la nuit pour notre plus grand bonheur. Les fans de Bebel seront aux anges (bagarres, cascades, bons mots ...) meme si l'on a pas l'habitude de le voir dans un film aussi noir et denué d'humour.
Après l'avoir revu finalement je ne trouve pas Le Marginal s'y désastreux que cela, l'ayant vu tout gamin j'avais adoré (Bébel était quasiment un Dieu pour moi) puis adulte j'avais trouvé consternant ce film et un Deray bien faible mais lui accordant une chance supplémentaire je dois avouer que cette fois-ci j'ai pris plaisir à le revoir. Alors certes ce polar en fait parfois too much et Jean-Paul Belmondo plus Bébel que jamais est à la limite de l'auto-caricature mais j'ai pris mon pied à mater ce film, un polar dynamique ponctué de bonnes scènes d'action à l'exemple d'une bonne course-poursuite en voiture, on peut y découvrir un Paris interlope certes pas toujours présenté avec finesse mais le résultat est que Le Marginal se regarde avec une certaine nostalgie alors peut-être que ce n'est pas le top en matière de cinéma mais l'actuel paysage cinématographique français n'a rien d'équivalent. Belle musique de Morricone.