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Michael
20 abonnés
455 critiques
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3,0
Publiée le 16 mars 2022
un Belmondo classique avec son lot de cascades, de bagarres un peu d'humour, du traditionnel sans grande originalité. Ce n'est pas le meilleur bebel mais ça laisse regarder sans déplaisir
Le genre de film qu’on ne voit que pour Belmondo et qui ne tient que par lui. Un scénario pas vraiment original, une histoire bancale bourrée d’invraisemblances qui dépassent celles autorisées pour le genre, une réalisation des plus classiques où ne ressortent que les cascades et les ramponneaux de notre héros. Pour ça, c’est mieux que Clint Eastwood dans la peau de l’inspecteur Harry mais ça y ressemble beaucoup, la mâchoire serrée en moins et le sourire ironique et l’humour en plus. L’héroïne n’a que sa silhouette pour elle mais ça prouve que Bébel avait la niaque puisque c’était sa copine de l’époque. Donc un Belmondo sur le déclin, dans le genre, et on regrettera Flic ou voyou ou Le professionnel.
"Le Marginal", film d'action policier français réalisé par Jacques Deray, le film rencontre un grand succès auprès du public à sa sortie en 1983. Un succès qui fait suite à celui de l'"As des as" sorti un an avant. Un scénario de Jean Herman, dialogué par Michel Audiard. Musique d'Ennio Morricone. De l'action, des cascades (réglée par Rémy Julienne), des courses poursuites en Ford Mustang en hommage à Steeve Mac Queen décédé en 1980. Un bon film d'action, avec Jean-Paul Belmondo, Henry Silva, Michel Robin, Tchéky Karyo, Jean-Claude Dreyfus, Jean-Roger Milo et Maria Carlos Sotto Mayor qui était la compagne de Jean-Paul Belmondo jusqu'en 1987 et qui tournera 3 films avec lui. Un bon Belmondo, à l'apogée de sa carrière.
Fabriqué uniquement pour mettre en valeur sa tête d’affiche, Le marginal fait partie de la longue liste des polars portés par Belmondo anecdotiques et à peine divertissants. Un film oublié sitôt le visionnage terminé.
Dans les années 80, le polar français n'était clairement plus ce qu'il avait été par le passé. Et ce n'est pas "Le marginal" qui allait permettre au genre de retrouver son éclat d'antan, ni même un second souffle. A vrai dire, ce film, je n'ai jamais su quoi en penser réellement. Si on le compare au "Solitaire" du même Jacques Deray, d'accord, ça ne peut être que bon mais, si on le compare à "Peur sur la ville", la limonade n'est plus la même. En fait, ce "Marginal" et c'est terrible pour lui, c'est typiquement le genre de film que tu vas pouvoir voir 10 fois dans ta vie mais dont tu ne retiendras jamais rien, si ce n'est la course-poursuite sur les quais de la Seine. Au final, quand on y pense, être un film aussi anodin, c'est pire que d'être un mauvais film car les mauvais films, on s'en souvient toujours un minimum.
Un Bebel pur jus, où notre Dirty Harry national va égrèner les adresses craspec de Paris pour serrer un caïd. Le film ressemble à un enchainement de saynètes, il a mal vieilli (notamment avec les dialogues et le style qui prêtent souvent à sourire), mais c'est toujours un plaisir que de retrouver notre casse cou à la grande gueule, au bourre pif facile et au grand cœur.
Le scénario est faiblard et souffre de nombreuses lacunes, les personnages (y compris les deux ou trois principaux) insuffisamment fouillés. On est donc loin des meilleurs Belmondo. Le charme de ce dernier opère cependant toujours, la plupart des seconds rôles tiennent la route, il y a une ou deux scènes de poursuites réjouissantes. Un divertissement honnête mais peu mémorable et même parfois un peu lent.
Un des derniers bons polars avec Bébel ! Jacques Deray, habitué du genre livre ici un film un peu façon "western" urbain inégal, mais on se régale devant les torgnoles que distribue Belmondo ! Le scénario pas toujours ultra bien ficelé erre parfois (cf. son idylle avec une prostituée) mais l'ensemble se tient. On a connu par contre des dialogues plus percutants pour du Audiard mais c'est à l'image globale du film : un bon long-métrage sur une dynamique décroissante. Pour finir, je dirai que j'ai particulièrement apprécié la bande originale d'Ennio Morricone qui fait bien ressortir l'impression de flic en roue libre et dépassé (façon Charles Bronson d'un "Justicier dans la ville") par ce monde urbain décadent dans lequel il évolue, et dont il n'a plus trop les codes. Il règle les problèmes de manière pas toujours très légale, mais efficace. A noter la présence de Tchéky karyo dans un second rôle un peu effacé, acteur que j'affectionne beaucoup. Pour conclure et parce que la scène du steak frites est à l'image de notre magnifique Belmondo : culte ; je donne un 4 sur 5
Du grand "bébel" comme on l'aime ! Ça m'a fais plaisir de me remettre ce film vu et revu mais tellement efficace dans le registre du western urbain français on a rarement fais mieux depuis. ... Bien évidemment notre acteur crève l'écran avec ses répliques et ses Cascades réalisées lui-même sous Les ordres de notre regretté Remi Julienne . Un scénario très simple mais rondement rythmé. Chef-d'œuvre made in French !
En 1983, Jacques Deray réalise un film policier taillé sur mesure pour Jean-Paul Belmondo. Ce dernier incarne un flic intraitable aux méthodes peu académiques. Même si les nombreuses cascades pimentent le long-métrage (notamment la course-poursuite avec une Ford Mustang en hommage à Steve Mac Queen dans « Bullitt »), le scénario reste trop caricatural pour nous emporter. Et ceci malgré des dialogues de Michel Audiard et une musique signée Ennio Morricone. Bref, vraiment cliché.
Et on retrouve notre fameux et unique Belmondo sur un film policier à l'esprit offensif et provocateur accompagnée de notre cher et tendre Commissaire Jordan (Belmondo) qui nous démontrent ses manières personnelles de faire dans la police avec suréminence ! Les confrontations sont toujours très bien interprétées ainsi qu'une musique phénoménale de la part de Ennio Morricone qui nous offrent sa musicographie qui restera excellente et inoubliable !
Encore un Belmondo avec le flingue et le blouson en cuir, voilà ma première réaction avant de voir le film, après flic ou voyou, le professionnel ou peur sur la ville,j'avais vraiment peur de retomber dans le même genre de scène. Même si bien sûr Belmondo fait du Bebel et que les cascades de voitures et les bagarres sont présentes l'histoire n'est pas inintéressante et c'est un plaisir de voir ce film.
Un solide film policier emmené par un Belmondo au meilleur de sa forme. Il y incarne un super flic qui rêve de faire tomber un Baron de la drogue (excellent Henry Silva). Multipliant les scènes d'action, Deray offre un rôle musclé à Bébel qui s'en donne à coeur joie. Les dialogues sont percutants et la musique d'Ennio Morricone accompagne à merveille les péripéties. Du cinéma d'action qui n'a pas pris une ride. A voir et revoir.
Par respect pour Jean-Paul Belmondo, Le Marginal se regarde jusqu'au bout. Sorti en 1983, ce film m'avait échappé ou je n'en ai aucun souvenir. Vu en 2019, on sent que le film a beaucoup vieilli. Les scènes de cascade, qui faisaient la marque de fabrique de Bebel, semblent poussives aux yeux du spectateur du 21e siècle. On sent comme une lenteur alors qu'à l'époque les films de Bebel faisaient sensation pour leur rythme et leur audace. En revanche les scènes de nu ne dérangeaient personne à l'époque où l'on pouvait fumer au bureau et où l'on conduisait sans ceinture. Les temps ont bien changé !