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mazou31
98 abonnés
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4,5
Publiée le 13 novembre 2021
Comédie trépidant comme sait les faire Rappeneau, avec une écriture soignée qui ne laisse aucun temps mort ni aucune baisse de rythme, une mise en scène classique et sans faille, des dialogues qui fusent. Tout ça emmené par une horde de comédiens excellents et qui s’amusent comme des fous. Et Jean-Paul Belmonde et Marlène Jobert mènent l’orchestre avec une maestria et une tonicité impressionnantes. Un excellent film de divertissement intelligemment intégré dans la folle histoire de la dernière décennie du XVIIIe siècle.
Les mariés de l'an deux. On parle là de l'année deux de la révolution française. C'est vraiment une comédie et il ne faut pas imaginer qu'à l'époque, l'ambiance était ainsi faite. Après Belmondo grandiose, on ne voit que lui d'ailleurs, il part en Amérique et revient en vainqueur, en amoureux, en tombeur et en rigolo. L'histoire reste pas mal, il y a un bon petit scénario original. Un scénario qui amène à des scènes cocasses et marrantes. La révolution poussée à bout et les révolutionnaires caractérisés au plus haut point. Une comédie de capes et d'épées ou tout le monde se sent obligé d'y participer. Il reste très sympas et amusant.
Une plaisante comédie historique emmené par un Jean-Paul Belmondo bondissant et une Marlène Jobert bourrée de charme. Le film a un peu vieilli mais reste fort agréable à regarder.
Incontestablement, Jean-Paul Rappeneau est le petit frère de cinéma de Philippe De Broca (il est en réalité plus vieux d'un an). Scénariste affirmé au contraire de De Broca qui préférait enchainer les tournages (31 sur 40 ans de carrière contre 8 pour Rappeneau), il a été fortement impliqué dans la réalisation de "L'homme de Rio" sans doute le film le plus achevé de De Broca. Deux ans après, il prend son envol en réalisant "La vie de château" qui remportera le prix Louis-Delluc en 1965. Pour ce marivaudage sur fond de Révolution Française dont il est bien sûr à l'origine avec néanmoins l'aide de Claude Sautet et de Maurice Clavel pour la rédaction du scénario, il retrouve Belmondo le virevoltant Cartouche de De Broca. Fort de tout ce substrat, le film est naturellement très alerte donnant parfois une impression de tournis qui sera la marque de fabrique de tous les films de Rappeneau, des excellents ("Le Sauvage" en 1975, "Cyrano de Bergerac " en 1990) aux moins réussis ("Tout feu, tout flamme" en 1982). Mais qu'on ne s'y trompe pas tout est très écrit chez Rappeneau et la direction d'acteurs si elle est très libre s'inscrit dans un cadre très précis. Belmondo qui sort tout juste du "Borsalino" de Jacques Deray pour lequel il a du se constituer une musculature saillante paraît un peu plus pataud que chez De Broca sept ans plus tôt mais sa présence est encore empreinte d'une réelle fraîcheur même si déjà quelques tics, qui caractériseront ce que le langage commun nommera plus tard "belmonderies", commencent à encombrer son jeu. Le couple qu'il forme avec la délicieuse Marlène Jobert jouant son amour d'enfance dont il ne peut se défaire malgré leurs disputes homériques est très crédible à l'écran alors qu'il se dit que les deux acteurs ne s'entendaient pas du tout sur le tournage, Belmondo passant son temps à faire le pitre, jouer au foot et lutiner la belle Laura Antonelli présente au casting. Ceci explique peut-être la vraisemblance de leur jeu de séduction-répulsion qui fait tout le sel de la deuxième partie du film. Comme toujours à cette époque encore bénie du cinéma français les seconds rôles sont tous savoureux que ce soit les grandiloquents Julien Guiomar et Pierre Brasseur (pour son avant-dernier rôle) ou les très suaves Sami Frey et Michel Auclair. Une très belle mécanique donc, tournée en Roumanie et au château de Vaux-le-Vicomte qui confirme donc comme dit en introduction la très forte parenté filmographique entre Rappeneau et De Broca même si le second peut-être plus spontané apportait davantage de fougue à sa mise en scène. On remarquera au passage la très courte présence de Patrick Dewaere qui n'a pas encore "valsé" sous la direction de Bertand Blier.
Une histoire virevoltante et plutôt sympathique. C'est assez rythmé et il faut quand même suivre car ça va très vite. Dans la première partie, Belmondo est presque amorphe, il se laisse arrêter, emmener, il n'est pas fougueux comme on aurait pu l'imaginer mais cela devient mieux dans la seconde partie où les déceptions amoureuses donnent du piquant à l'aventure. Un film d'époque avec ses batailles à l'épée qui donnent un certain cachet à l'ensemble.
Virevoltant film d'aventure de Rappeneau qui convient bien au style Belmondo. Jamais au même endroit, il se sort de tous les traquenards et arrestations. Quelques passages hystériques et de combats improbables à l'épée qui divertissent ou navrent selon les avis. Globalement, c'est une comédie pour tout public avec une critique des révolutionnaires et de la noblesse en arrière-plan.
Reconstitution historique magnifique pour cette comédie loufoque, très bien écrite, légère, bien rythmé (à la manière d'un De Broca) et bien sûr magnifiquement interprété. Le tout sur une musique mélodieuse et inspiré de Michel Legrand. Le film manque malheureusement un peu de souffle lors de sa dernière demi-heure, mais ça reste tout de même un très bon divertissement.
Il y a des films comme ça ou je ne vois pas grand chose à reprocher mais que je n’ai pas accroché plus que cela. C’est un film vivant rythmé, qui joue sur l’action et sur un Bebel au top. Au sujet des scènes d’action elles n’ont pas le côté raté et à côté de la plaque de beaucoup de film français en costume (surtout de l’époque). Mettre l’histoire dans le cadre de la terreur est assez intéressant, même si le point de vue historique est traité de manière comique. Le couple Belmondo Jobert fonctionne bien et on trouve beaucoup de très bons seconds rôles. Mais comme je le disais malgré cela je n’ai pas été emballé, j’ai suivi cela sans m’ennuyer mais sans grand intérêt non plus.
Second long métrage de Jean-Paul Rappeneau, Les Mariés de l’an deux est une excellente comédie d’aventures, comme le cinéma français savait les faire dans les années 60 (même si le film date de 1971), qui montre de façon humoristique, mais non ridicule, le chaos de la Révolution française. Le scénario est très rythmé, les acteurs s’en donnent à cœur joie (on accepte facilement leur surjeu volontaire car il correspond à l’ambiance du film), la reconstitution de l’époque est réussie et la mise en scène est enlevée. Les Mariés de l’an deux est donc une excellente comédie d’aventures que l’on prend plaisir à voir et à revoir en famille.
Jean-Paul Belmondo et Marlène Jobert s'en donnent à cœur joie dans cette comédie qui joue avec malice sur la confusion générée par la toute jeune Révolution française, avec son lot de parvenus, de lâches et de contre-révolutionnaires. Si ce film à gros moyens réserve de nombreuses séquences drôles et facétieuses, il tire parfois un peu en longueur, notamment dans sa deuxième partie. Une flopée de comédiens excellents dans des seconds rôles.
Le grand cinéma du cape et d'épée comme on savait le faire à l'époque ! Rappeneau apprend ses gammes pour ses prochains chefs d'oeuvre ("Cyrano" et "Le hussard..."). Bebel est en mieux de sa forme avec des seconds rôles marquants. Le rythme et l'humour n'est pas sans rappeler "Fanfan la tulipe" et c'est très agréable. Légèreté et aventure sont les ingrédients gagnants. Pinoteau a du conseillé à Ventura de voir ce film avant son film "La gifle" ! Le seul bémol : le choix de laisser un peu de côté la cape et l'épée pour en faire une vrai comédie.
"Les mariés de l'an deux" (1971) J'étais allé voir ce film lors de sa sortie, appâté bien sûr par Jean-Paul Belmondo, mais aussi par Marlène Jobert que je préférais à Catherine Deneuve car plus simple, plus naturelle... Jean-Paul Rappeneau dans sa longue carrière (83 ans en 2016) n'aura pas fait beaucoup de réalisations, huit au total, mais celle-ci comme les autres est léchée, peaufinée et rien ne semble laissé au hasard. Et pourtant, le tournage n'avait pas été un long fleuve tranquille. En outre, le scénario semble écrit sur mesure pour Bébel qui en rajoute tant qu'il peut ! Quelle mise en scène et quel casting qui ont dû coûter un budget colossal ! Malheureusement, ce film a mal vieilli, un peu comme ceux de cape et d'épée de Jean-Marais. Il faut néanmoins se souvenir qu'en son temps, il avait presque attiré trois millions de spectateurs en salles ! A voir seulement si on lui excuse la patine du temps ! willycopresto
C'est un film musical: Michel Legrand l'a composé. Les thèmes emportent les héros sur un rythme effréné dont l'émotion et le dépit amoureux ne sont jamais absents. L’innommable Carrier est joué par Julien Guiomar qui n'a jamais été si ridiculement abject. Il y a Sim, Charles Denner, Michel Auclair, Pierre Brasseur et même Patrick Dewaere... La photo est du mythique Claude Renoir, les décors de Willy Holt qui a fait Julia et les costumes d'Escoffier (comme ceux de Senso). On y rit tout le long d'une cavalcade interrompue seulement par Valmy. La belle Laura Antonelli y est très bien, ce qui n'est pas toujours le cas et Samy Frey y est plein d'énergie, ce qui n'est presque jamais le cas. Marlène Jobert et Belmondo y sont jeunes et survoltés. Mais ce que vous ne savez pas sur Les Mariés de l'An II (Rappeneau 71), devenu paradoxalement un film culte, et ce que les spécialistes savent mais que Rappeneau nous raconte dans les très bons suppléments du dvd Gaumont, c'est que le tournage en Roumanie fut une catastrophe totale, la durée de travail presque doublée, les rapports humains très tendus. On voit aussi dans ce dvd le travail d'horlogerie de Michel Legrand qui donne au film tout son sel, qu'il ne perd pas aujourd'hui, même après de multiple projections. PS : (scénario et dialogues : Claude Sautet, Maurice Clavel, Daniel Boulanger -un des plus grands nouvellistes français- .....) PPS : montrant par là qu'Hollywood n'a même pas l'exclusivité de la comédie romantique lubitschienne.
Une comédie bondissante avec un casting 4 etoiles ! Belmondo et Marlène Jobert sont savoureux dans le role de grands enfants qui se courent après , la reconstitution et la mise en scène de Jean-Paul Rappeneau sont très soignées. Un spectacle fait pour le public !