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Ykarpathakis157
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3,5
Publiée le 3 octobre 2020
Neuf voyageurs attendent dans le hall de départ de l'aéroport d'Orly, un grand espace inondé de lumière et bien adapté à sa destination. Un endroit où les gens peuvent attendre comme des gens au lieu d'objets inconscients. Un homme et une femme, tous deux expatriés français se rencontrent par hasard et parlent de leur vie. Une mère et son fils adolescent se rendant aux obsèques de son ex-mari et de son père divulguent leurs histoires sexuelles récentes. Un jeune couple allemand lors de leur premier voyage ensemble. Une femme laissant un amant plus âgé. C'est incroyable, mais l'aéroport a une attitude rationnelle et progressive envers le tournage en ce 21e siècle. Les gens tournent constamment des films à Orly a déclaré la réalisatrice Angela Schanelec dans une interview. Dans un miracle de vision et de son concentrés les histoires scénarisées se déroulent dans le contexte d'une vue étendue d'une matinée à Orly. Orly n'est pas un chef d'œuvre mais c'est un bon film...
Un film mou, lent, ennuyeux. Je ne voit pas ce qu'il y a de captivant à voir des gens manger une pomme pendant cinq longues minutes, discuter de choses banales, il n'y a rien de vraiment intéressant pour tenir pendant 90 minutes que dure ce long métrage. Cependant, j'admet que le point de départ est plutôt bon et intéressant, le naturel des acteurs et leurs interprétations assez bonnes.. mais l'ensemble se rapproche plus d'un téléfilm sans grand intérêt.
Un film particulièrement mou, lent, ennuyeux, je ne voit pas ce qu'il y a de captivant à voir des gens manger une pomme pendant cinq longue minutes, discuter de chose pas spécialement intéressant... Sa ne tient pas les 90 minutes que dure ce produit. Cependant, il faut reconnaitre que le point de départ est plutôt bon et intéressant, le naturel des acteurs et leur interprétation assez bonne.... bon, on se rapproche plus d'un téléfilm à voir chez soi, plutôt que dépenser 7 euro pour le voir au cinéma sur grand écran, sa ne vaut absolument pas le coup, car aucun grand spectacle à voir...
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2,5
Publiée le 28 février 2012
Idèal pour ceux et celles qui prennent souvent l'avion et qui arpentent les longs couloirs de l'aèroport en attendant leur vol! Filmer plutôt qu'expliquer, filmer plutôt que raconter, nous voici dans un film où beaucoup se reconnaîtront parmi les anonymes, les acteurs et les situations telle la longue attente! Que fait-on pendant ce temps d'arrêt ? "Orly" nous le fait savoir en à peine 90 minutes! Rien d'exceptionnel puisqu'on y voit des gens discuter, faire connaissance ou se regarder! Avec au casting Bruno Todeschini et Natacha Règnier dont le rècit est certainement le plus rèussi de tous! il est juste dommage que la fin soit inapproprièe à l'histoire, qui en misant un peu trop sur l'ambiguïtè, gâche du coup le mètrage qui s'ètait gentiment construit...
La cinéaste Allemande Angela Schanelec a posé ses caméras au coeur de l'aéroport parisien d'Orly et y a capté des discussions, toutes sortes de discussions, toutes plus anodines les unes que les autres. Le problème, c'est que l'on s'ennuie ferme durant les 85 minutes que compte le film. Longs plans fixes inter(minables), entrecoupés de zooms et de dézooms histoire de maintenir éveillés les spectateurs pendant les longues discussions inintéressantes et soporifiques qui nous achèvent en un rien de temps. Une lassitude qui se ressent rapidement et qui ne se dissipera pas avant le générique de fin.
On l'a vu récemment avec Droit de passage, le film chorale est un exercice périlleux. Orly semblait assez intriguant sur le papier et distribué dans un très petit nombre de salles (4 en France dont 3 à Paris). Il fallait en profiter, cela pouvait sentir la bonne surprise. Ça commence comme un film de Haneke ou de Noé, juste les noms sans les prénoms en gros des acteurs et de la réalisatrice et le titre du film. Quelques bonnes choses mais le tout est assez bancal. Le scénario reste parfois à la surface des choses et les parties sont inégales. Il n'y a pas de lien entre les différentes histoires à part le fait qu'ils attendent tous dans le même hall d'aérogare. Le plus réussi est le moment entre la mère et son fils ado. Un plaisir de retrouver l'excellente Mireille Perrier face au jeune Emile Berling, le fils de son père. Un coming out bien amené. Le passage avec le jeune couple allemand est aussi intéressant mais pas assez fouillé. Le reste est inintéressant, surtout la rencontre entre Natacha Régnier et Bruno Todeschini. Ennuyeux et joué d'une façon très théâtrale, totalement raté. Alors certes les personnages sont des gens simples et sans grande fantaisie et leurs petits tracas semblent bien fadasses, quelques minutes dans une vie. Mais on aurait aimé un peu plus d'épaisseur. Malgré tout on ne s'ennuie pas, le film est plutôt court. On regarde tout ce petit monde comme on le ferait en attendant un avion dans un hall d'aéroport...
Beaucoup de charme et de mélancolie dans ce film. C’est simple et presque insipide. Le décor impersonnel d’un grand aéroport, paraît être le principal « personnage ». Des voyageurs au milieu de nulle part, sans rien de particulier pour attirer le regard. Et pourtant, tout en dialogues sur des instants de vie, l’attention reste vive grâce à la belle interprétation des comédiens.
Superbe mise en scène qui nous entraîne au milieu de la foule pour nous faire découvrir presqu'au hasard des personnages, tous très attachants. Très belle découverte au coeur de l'été, ne manquez pas ce film magnifique.
L'idée d'utiliser un aéroport comme personnage principal d'un film est à mes yeux très séduisante. Quand on aime ces endroits hors du temps et de l'espace que sont les avions et les aéroports on apprécie de retrouver cette sensation de flottement dans "Orly". Les histoires sans lien entre elles sont sans doute assez exemplaire de ce qui peut se passer dans ces endroits. La caméra est suffisamment discrète pour permettre de croire que ces acteurs sont de vrais passagers. Le seul bémol serait que, dans la mesure où ces histoires concernent des binomes, on échappe au sentiment de solitude parfois si prégnant quand on attend un vol. Mais évidemment il aurait été beaucoup plus difficile de faire vivre ces personnages seuls qui par définition ne parlent qu'à eux-mêmes ou à leur téléphone.