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    La Randonnée
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    3,8
    177 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
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    23 critiques spectateurs

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    cylon86
    cylon86

    2 515 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 juin 2015
    Abandonnés par leur père en plein bush australien, une adolescente et son petit frère errent alors dans les étendues désertiques, entourés par la faune sauvage. Proches de la déshydratation et totalement perdus, ils croisent alors le chemin d'un jeune aborigène en plein walkabout qui va les aider à survivre dans ce milieu hostile. Déroutant dans ses premières minutes, le film ne ménage pas son spectateur et le plonge en même temps que ses personnages dans le désert. Évitant de s'encombrer de trop de psychologie, Nicolas Roeg ne prend pas la peine de nommer ses personnages et préfère miser sur l'ambiance de l'ensemble, optant pour une mise en scène beaucoup plus sensorielle que narrative. Troublant mais néanmoins superbe, "La Randonnée" se vit en même temps que ses protagonistes, véritable expérience dont il est impossible de sortir indemne, magnifique mais parfois cruelle, il faudra accepter de ne pas tout comprendre pour se laisser porter par l'ensemble. Et si l'ennui peut parfois venir pointer le bout de son nez, il reste toujours la beauté de Jenny Agutter pour faire passer le temps.
    Freaks101
    Freaks101

    148 abonnés 619 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 mai 2015
    En plus d’être le meilleur film de son auteur, ainsi qu’un de mes dix films préférés de tout les temps, « Walkabout » est un magnifique récit sur la confrontation entre la nature sauvage et le monde moderne, sûrement le plus beau avec « La forêt d’émeraude ». Hors le film de Roeg, s’il partage les même thématiques que celui de Boorman, reste plus pessimiste. En effet, la frontière qui sépare la nature et le monde dit civilisé est symbolisé par deux suicides, celui du père à l’entrée du bush, spoiler:
    et celui de l’aborigène à la fin du voyage, spoiler:
    illustrant l’incompatibilité des deux mondes. Pourtant entre les deux, lors de cette randonnée, s’épanouit une sorte d’Eden retrouvé, une harmonie presque parfaite entre la jeune fille, son petit frère et cet aborigène qui les entraîne dans son périple initiatique. Pour autant la vision de Roeg n’est pas idyllique, la vie dans le bush est belle parce qu’elle est sauvage et cruelle, la grande différence avec la ville, c’est son absence d’hypocrisie, cette hypocrisie camouflé par la technologie et le confort, ces chasseurs bien à l’abri derrière leurs fusils à lunette, ces arbres classés et étiquetés dans les parcs, ces piscines chloré en bord de mer… La jeune héroïne, transformé après son périple, se retrouve confronté à ces deux choix de vie. La mise en scène et le montage de Roeg, splendide et d’une richesse rare, font de « Walkabout » un film dont les thématiques sont plus que jamais d’actualité, une œuvre qui se bonifie avec le temps.
    coperhead
    coperhead

    23 abonnés 474 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 mai 2014
    Film original qui met souvent en concurrence le monde sauvage avec le monde civilisé avec finalement un avantage lyrique pour le monde non civilisé qui est ici filmé dans une nature grandiose par un virtuose de la photographie ...
    L'homme le plus classe du monde
    L'homme le plus classe du monde

    326 abonnés 450 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 janvier 2014
    Très bonne surprise que ce "Walkabout". C'est l'histoire d'une fille de 16 ans environs, et de son jeune frère, un insupportable gamin blondinet à la peau écarlate qui ne peux pas s’empêcher de blablater du matin au soir. Ça aurait été moi, je lui aurait filé une bonne grosse tarte dans sa gueule histoire de lui passer l'envie d'être bavard. Surtout que la situation ne se prête pas vraiment à parler de banalité avec un chiard de 6 ans qui ne connait rien à la vie, car nos deux compères sont perdus au milieu du Bush australien, suite au suicide inexpliqué de leur père, en plein milieu d'un pique-nique ! Pendant que les deux quidams errent désespérément en cherchant un moyen de ne pas mourir des déshydratation, c'est pour nous l'occas' de découvrir les magnifiques paysages australiens. Des déserts arides aux marais verdoyant, en passant par des dunes de sables peuplés de dromadaires, et d'autres bestioles dégueulasse tout droit venu du jurassique. Très vite, le frère et la sœur vont faire la rencontre d'un jeune aborigène qui va les aider à survivre sur cette terre hostile.

    "Walkabout" foisonne d'idée visuelle assez intéressante. La mise en scène est pleine de sous-entendu, en particulier des allusions sexuelles discrètes qui montrent le désir latent du jeune aborigène sur la jeune anglaise. Le montage ciselé met constamment en opposition le mode de vie primitif des aborigènes face à celui des "occidentaux". C'est d'ailleurs assez déconcertant de voir que lors du tant attendu retour à la civilisation, la sœur se fait négligemment chasser d'une propreté par un australien bourru invoquant le principe de "propriété privé". Après des jours d'errance dans des milliers d'hectares de terrain vierge, après avoir vécu une vie simple en harmonie avec la nature, ou les besoins se résumait à la nourriture, la boisson et le partage, il est surprenant de voir la notion de propriété privé devenir soudainement assez ridicule. Tout comme le mode de vie dit "civilisé" qui mis à coté du mode de vie aborigène se révèle être barbare, violent et égoïste...

    Bref, "Walkabout" est un film bien foutu et intelligent, à mille lieux du film carte postale remplit de clichton tendance "Australia" / "Crocodile Dundee".
    Plume231
    Plume231

    3 893 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 octobre 2012
    Nicolas Roeg oppose et rapproche le mode de vie aborigène et celui "civilisé" des occidentaux à travers ce film quelque fois hypnotique, parfois beaucoup trop tape-à-l’œil mais qui utilise avec une efficacité certaine la beauté du bush australien ainsi que sa cruauté (ceux qui sont amateurs de charognes bouffés par les mouches seront comblés et mon côté SPA s'en est pris un sacré coup dans les burnes !!!), et le filme avec un œil documentaire qui n'est pas sans rappeler celui futur d'un Terrence Malick. Le talent prodigieux du directeur de la photographie qui n'est autre que le réalisateur lui-même qui offre un visuel superbe, la musique de John Barry et la beauté de la jeune comédienne Jenny Agutter finissent de rendre cette œuvre symbolique intéressante.
    il_Ricordo
    il_Ricordo

    103 abonnés 407 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 mars 2012
    Nicolas Roeg est tout d'abord un directeur de la photographie très réputé : il a travaillé sur Le Masque de la Mort rouge de Roger Corman et sur Fahrenheit 451 de Truffaut. Cela se révèle par une mise en scène méticuleuse, prêtant attention aux moindres détails du décor : le moindre insecte, la moindre roche est observée par l'œil d'un spécialiste, comme si l'on était dans un documentaire mais avec une sublimation des éléments étudiés. On est dans une totale contemplation, propre à des errances dans le désert brulant, la même année chez Antonioni ou une décennie plus tard avec l'inoubliable Paris, Texas de Wenders. Mais Nicolas Roeg annonce surtout le Cinéma de Malick : la Ballade sauvage est comme une continuation de La Randonnée, avec la même naïveté dans le récit, et un recueillement dans une nature sauvage et pourtant étonnamment tranquille. Les personnages n'ont pas l'air de prendre conscience des évènements (le garçon est trop jeune pour comprendre le suicide de sont père, et la fille fait face aux terrifiantes aventures avec un calme quasi-invraisemblable). La radio paraît le seul lien qu'ils puissent avoir avec le reste du monde, mais ils n'ont pas l'air de se soucier de la réalité, car pour eux, ce périple n'est qu'une "randonnée". Cependant, le terme est employé pour l'initiation du jeune Aborigène. Les décors naturels du bush australien sont splendides, et la caméra de Roeg ne cesse de les mettre en valeur tout au long du film. Pour le cinéaste, il est le cadre idéal pour décrire par une belle métaphore ce que peut signifier la vie.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 mars 2011
    "Walkabout" titre anglais, c'est mieux que "La randonnée". Sauvetage de deux adolescents de la ville, perdus dans le désert, par un jeune aborigène de ce désert (australien) qui fait son rite de passage à l'age adulte "the Walkabout". Regard admiratif sur ce jeune totalement en accord avec son monde. Pas condescendant. Poétique, pas mièvre, voire dur. Ce film de 1971 me parait très frais, sans ride. Philosophique pas moralisateur. Extra.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 juin 2015
    Il y a quelque chose de magique dans ce "Walkabout" de N.Roeg, quelque chose à part, que l'on retrouve dans très peu de films (hormis peut être dans certains films de P.Weir ou de T.Malick..), une douce poésie, un parfum enivrant qui vous bascule dans un rêve...Le film parle de l'errance de 2 petits anglais (un garçon et sa grande soeur) dans le bush australien ,qui recevront l'aide d'un aborigène . C'est le choc des cultures : l'éducation stricte anglo-saxonne contre le lien charnel à la nature représenté par l'aborigène .Et N.Roeg n'est pas tendre sur le bilan : l'homme civilisé n'a rien gagné (le père se suicide) , pour perdre toute innocence et toute capacité de survie .L'homme pseudo "civilisé" serait condamné , à mourir et à disparaitre s'il ne venait pas à + respecter l'Autre : l'autre culture (en aucun cas inférieure...) ,l'autre croyance , l'autre homme .
    La randonnée de N.Roeg est une belle ballade sensuelle dans le jardin d'Eden ,berçée par la superbe musique de J.Barry mais aussi donc, un formidable message sur la tolérance et le respect de toutes cultures .
    C'est une expérience à part entière que je recommande à tous ceux qui cherche d'autres cinémas....
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