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Pascal I
753 abonnés
4 120 critiques
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0,5
Publiée le 26 novembre 2010
Décevant, très lent et long, on n'y croit pas un seul instant. La démarche est individuelle, certes, mais tellement égoïste en laissant des messages pour 10 ou 15 ans s'en penser que les gens voudrait pouvoir "oublier" un peu et se reconstruire sans le rappeler tous les ans notamment ! Très décevant. Seul Philadelphia ma fais vibrer !
Indigeste !! On est vraiment sensé être ému par ce qu'on voit, ce qu'on aperçoit, ce qu'on apprend ? Franchement ça ne m'a pas atteint 1 seule seconde. C'est complètement surjoué, et surtout MAL joué. Une mère de famille qui sait qu'elle va mourir ne trouve rien de mieux à faire que de tromper son mari avant que sa vie ne se termine (ouahh ! C'est vrai que c'est une priorité absolue ça, surtout quand on a 2 gosses), 2 têtes à claques en guise de fillettes, une grand-mère ennuyeuse à mourir, un grand-père en taule, un branleur de mari et un amant (Ruffalo ayant la class' quand même) bien tristounet. Voilà en quelque sorte le résumé de ce film ô combien déprimant et "cul-cul-la-pra" du début à la fin. C'est vraiment trop mauvais pour être crédible. J'ai trouvé le temps bien long et je suis pas mécontent d 'en être sorti indemne.
Le synopsis de Ma vie sans moi est à la fois intriguant et mystérieux, c'est pour cela que l'on a envie de voir le film. Ainsi, le film commence,s'annonce d'emblée poétique et réfléchi.Cepandant, après les 10 premières minutes,on a plus l'impression qu'on a à faire à une sorte de mini-criquite de la société sans développement.L'actrice n'a pas l'air surprise de savoir qu'elle va mourir.Ainsi le projet de mort arrive avec lenteur,un projet pas très attractif à mon goût.Dans les dizaines d'obligations que l'héroïne se donne,1 seule est vraiment appronfondie,celle de la relation avec son nouveau mec, les autres sont traités à l'arrache. On peut ajouter à ça,des scènes dramatiques assez artificielles. Le situation dramatique dont est victime l'héorïne est beaucoup moin bien interprêté que dans 21 grammes d'innaritù,à moins que ce ne soit pas l'intrigue du film,si telle est le cas je ne vois pas l'intérêt. On pourra toujours lui attribuer un certain réalisme,et une actrice assez motivé.
A la question, quelle est l'histoire la plus triste du cinéma américain? Je réponds "Ma vie sans moi", à déconseiller aux dépressifs sous peine de suicide immédiat. Impossible de sortir des remarques positives sur ce film : rythme lent, personnage à la limite du supportable et dialogues qui méritent des baffes.
Anne a 23 ans, deux petites filles, un mari au chômage, un boulot minable, un père en prison, une mère dépressive et un mobile home dans le jardin de celle-ci. Un bilan de santé va changer radicalement sa vie : cancer et le compte à rebours est lancé : 8 semaines. Elle dresse la liste de ses priorités.
Anne est une actrice (Sarah Poley), sans fard, ni chichi, elle est vraie. Son choix est généreux : ne rien dire et organiser son départ. La caravane est remplie de tendresse. Dan (Scott Speedma) est fou de sa femme et les petites sont bercées d'amour. Anne va prendre un amant Lee (Mark Ruffalo) pour essayer la passion interdite. Ruffalo est un bon amoureux transi. Un passage de Maria de Meideros en coiffeuse foldingue et Amanda Plummer est excellente en copine boulimique
Isabel Coixet nous offre un chouette film chargé d'émotions et d'une grande finesse.
J'ai été sensible à ce film , il a réussi à me toucher. Quand il finit ça nous fait un quelque chose. Et aprés on se détache de la fiction pour penser à notre réalité ,on pense à la vie et à la meilleure manière de l'apprécier. Isabel Coixet nous raconte une histoire belle et dramatique et nous fais passer un message... a chacun de l'interpreter comme il l'entend et pourquoi pas le prendre en consideration.
Une jeune femme de 23 ans,mariée et mère de 2 petites filles est atteinte d'un cancer incurable. Sans se laisser abattre,elle décide de faire toutes les choses qu'elle souhaitait faire avant de mourir. Attention,contrairement à ce que pourrait laisser penser la lecture de ce pitch,"Ma vie sans moi"(2003)n'est pas un mélo conventionnel,avec progression régulière vers le pathos et l'apitoiement. Au contraire,Isabel Coixet y célèbre la sensibilité désarmante,la subtilité émouvante et la volonté de vivre jusqu'aù dernier souffle. Elle y parvient à une interprète canadienne géniale,qui ne triche jamais avec ses sentiments. Sarah Polley,diaphane,opiniâtre,rêveuse joue sur un fil entre vulnérabilité et force intérieure,et nous entraîne dans son univers poétique. Ce que s'autorise le film,par exemple avec un souffleur de verre ou de la pluie sur des carreaux de voiture. Petit bémol quand même sur la limpidité de cette mort annonçée,aucun obstacle sur le chemin de la condamnée et aucune image de dégenerescence physique. C'est un beau film.
Curieux film, à la fois passionnant et irritant. Passionnant par son sujet, cette femme qui sait qu'elle n'a plus que quelques semaines à vivre et qui tient à organiser, pour son mari, qui ne sait rien, et pour ses 2 petites filles, cette fin de vie et leur vie future, sans elle. Irritant par certaines facilités dans la réalisation et un montage qui manque parfois de nervosité. En tout cas, Sarah Polley est superbe de vérité. Le reste de la distribution est excellent.
J'ai envie de parler de Ma vie sans moi parce qu'il m'a donné des émotions fortes dans les deux sens. Rien à dire sur le drame poétique qui respire le Canada à plein nez : c'est un petit monde qui sort juste assez des sentiers hollywoodiens pour rafraîchir sans dépayser et Sarah Polley y navigue la tête haute.
Par contre d'autres aspects m'ont presque choqué·e, peut-être du fait que beaucoup d'efforts d'écriture étaient concentrés sur la justification du fait que le personnage de Polley ne veut pas révéler son cancer à ses proches. C'est un choix dur auquel elle se tient jusqu'au bout et l'essentiel est que le spectateur soit sur la même longueur d'onde qu'elle à ce sujet. Mais quid des messages qu'elle laisse à sa famille ? "Ne sois pas triste", "ne laisse pas les enfants être tristes que je sois partie"… Interdire à ses enfants de ressentir leurs émotions est un vrai red flag de parenting pour moi. On pourrait le comprendre car c'est une jeune mère, sauf que rien ne cherche à la justifier et que les scènes d'enregistrements sont censées être parmi les plus émouvantes – autant dire que ça n'a pas très bien marché pour moi.
La deuxième chose sur laquelle le film ne s'arrête pas, c'est qu'elle trompe son mari. Leur relation est présentée comme idyllico-réaliste, le genre de mariage de cinéma qu'on ne veut surtout pas voir brisé par une mort brutale. Je suspends volontiers mon incrédulité pour ce genre de romance, mais ça devient beaucoup, beaucoup plus difficile de m'y faire croire en normalisant le fait de trahir la confiance de son compagnon. Lequel, admirable bonhomme qui assume sans ciller son rôle de jeune parent, de jeune mari, et sa position socioprofessionnelle précaire, n'aurait pu qu'accéder aux désirs de bucket list de son épouse, même dans la catégorie romantico-sexuelle (ce qui démontre aussi, hélas, que le personnage manque pas mal de profondeur). Mais même si le choix de Polly/Anne de ne rien révéler de la maladie est respectable et qu'il n'y a aucune chance qu'une situation réelle soit menée avec autant de flegme et d'abnégation que dans ce film, elle trompe son mari et ça ne soulève aucun sourcil.
Si on ferme les yeux, Ma vie sans moi est un drame très beau, presqu'exceptionnel en fait. Je me concentre sur des tares qui m'ont parues grandes mais qui pourraient sembler anecdotiques à d'autres. Cependant je maintiendrais qu'il a un cran de retard en matière relationnelle.
J’avais déjà beaucoup apprécié « The secret life of words », c’est une nouvelle fois que j’applaudis sans problème le travail remarquable d’Isabel Coixet qui dirige là encore, Sarah Polley, dans un rôle épatant. C’est loin d’être le 1er film sur le cancer mais plutôt que de nous proposer le mélo classique pour nous tirer les larmes, le scénario se montre original exploitant uniquement les dernières volontés de notre condamnée d’apparence encore bien vivante. Le ton est triste mais les dernières rencontres ne sont pas dénuées d’humour avec un Mark Ruffalo touchant et une Amanda Plummer méconnaissable. Très bon casting et très bonne mise en scène d’Isabel Coixet : bien rythmée, bien cadrée, de très jolis ralentis qui tombent toujours justes et un choix musical toujours en symbiose…