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soniadidierkmurgia
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4 182 critiques
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3,0
Publiée le 31 juillet 2016
"Top Hat" est le troisième des neuf films d'affilée que livrera en six ans (de 1933 à 1939) pour la RKO le duo magique formé par Fred Astaire et Ginger Rogers avant de remettre une dernière fois le couvert en 1949 sous la direction de Charles Walters avec "Entrons dans la danse". Réputé pour être l'acmé de la collaboration entre les deux merveilleux danseurs, "Top hat" mis en scène par l'impersonnel Mark Sandrich vaut surtout pour les cinq numéros de danse aériens de ce duo inimitable qui il faut le souligner doit beaucoup à l'explosivité de Ginger Rogers sans aucun doute celle des nombreuses partenaires de Fred Astaire (Eleanor Powell, Judy Garland, Rita Hayworth, Cyd Charisse, Ava Gardner, Leslie Caron) la plus capable de lui emboîter aussi bien le pas. On ne peut malgré tout que constater même si notre attachement est grand pour cette période dorée de la comédie musicale que le scénario concocté par Dwight Taylor et Allan Scott qui tente de marier marivaudage et romantisme est d'une faiblesse que l'indigente direction d'acteurs de Sandrich ne vient en rien rehausser. Fred Astaire en particulier avec son physique si particulier et ses expressions qui le font plus ressembler à Stan Laurel qu'à Tyrone Power frise parfois le ridicule. Le tout étant livré dans des décors Art-Déco au kitsch parfois malvenu notamment dans le dernier tiers du film où l'action se déroule dans un Venise de pacotille qui n'offre pas l'écrin qu'aurait mérité les numéros de voltige du couple qui quoiqu'on en dise sauvent le film d'une totale platitude et ce malgré la présence de la tonitruante Helen Broderick. Il faut toutefois tempérer ce jugement un peu sévère en se rappelant que le genre initié par la Warner et la RKO n'en n'est qu'à ses balbutiements pour parvenir à son âge d'or dans les années 40 avec l'arrivée de metteurs en scène talentueux comme Charles Walters, Vincente Minnelli ou Stanley Donen qui sauront beaucoup mieux que Sandrich meubler les moments d'attente entre les numéros de danse.
Ce film ne vaut que pour les numéros musicaux, très bons par ailleurs. Mais la mise en scène de Mark Sandrich est sans relief et le scénario d'une grande banalité. Reste un certain charme, et quelques bons acteurs, notamment Edward Everett Horton et Fred Astaire, qui était bien plus qu'un bon danseur. L'ensemble est sinon plutot agréable.
Encore un film qui jouit d'une réputation largement surestimée, il faut attendre 45 minutes (pendant lesquelles l'ennui n'est pas loin) avant que ça devienne (un peu) intéressant. L'intrique est un vaudeville traité de façon poussive avec un final grotesque. Les numéros musicaux sont rares et non rien d'exceptionnels sauf le ballet final, grandiose. Reste la musique d'Irving Berlin, Venise reconstituée en studio, la grâce de Ginger Rogers et la présence amusante d'Helen Broderick. Swing Time réalisé l'année suivante avec le même couple Astaire/Rogers sera infiniment supérieur.
"Le Danseur du Dessus" est un savoureux vaudeville où Fred Astaire ne cesse de jouer, avec un bonheur communicatif, l'électron libre. Il comprend aussi le plus anthologique des numéros du duo Astaire/Rogers : "Cheek to Cheek".
Le film est surtout prétexte au scènes de danses entre Fred Astaire et Ginger Rogers. Le scénario utilise un quiproquo à de 2 balles sur toute la longueur du film. Mais les scènes de danses sont sublimes et les pas de danses bluffantes de technicité et d'allégresse !!
Portée par un Fred Astaire irrésistible, cette comédie musicale réjouissante rassemble tout les ingrédients du genre pour offrir un vrai moment de cinéma.
Un vaudeville mis en musique! Reposant sur le principe théâtral comique par excellence du quiproquo, l'intrigue se plaît à jouer des malentendus et des ressorts humoristiques dramaturgiques en y instillant des morceaux chorégraphiés enlevés, mettant en valeur ce couple mythique - bien que l'émotion soit absente du récit. On sourit, on se divertit et on garde en mémoire quelques airs de romance. Un bien agréable visionnage.
On a beau le savoir et s'y attendre la débilité du scénario est tellement affligeante qu'on se dit ''Quand même, c'était si facile d'en créer un autre plus intelligent sans rien changer de l'essentiel : les danses, les chansons , la musique et évidemment ce couple magique sur lequel tout repose''. Mais tant de perfection d'un coté et tant de niaiseries d'un autre empêche de crier au chef d'oeuvre. Cela étant dit, si on arrive à faire abstraction du superflu pour se concentrer sur les images et les sons, voir sur la mise en scène fort élégante et la reconstitution paradisiaque de Venise, c'est un enchantement. J'ai eu plaisir d'y revoir la maman d'un acteur que j'aime beaucoup : Broderik Crawford en la personne de l'épouse de Horace Hardwick qui y tient le seul rôle digne du mot comédie, l'ensemble du musical étant parfaitement assumé.
Charme fou de « cheek to cheek » avec Ginger et sa robe de cygne. On est dans le must des comédies musicales avec ce duo magique. Les décors d’une élégance sans nom et ce quiproquo qui emmène les gifles. Cet opus est vraiment bon et les danses sont somptueuses avec comme point d’orgue la scène finale dans les décors de Venise.
Comédie à deux balles dans laquelle s’épuise un banal quiproquo tout au long du film. MAIS le quiproquo concerne Fred Astaire et Ginger Rogers et tout change. On oublie instantanément le scénario bancal et la mise en scène fadasse pour se laisser emporter par les fantastiques pas de danse de deux génies. Et le film devient une merveille !
J’ai enfin vu « Top Hat » ! Une chansons iconique « Cheek to cheek » donne de l’intérêt à ce scénario vaudevillesque où les portent claquent aux étages si je puis dire. Au-delà des chansons, du couple Fred Astaire - Ginger Rogers, ce sont ces décors extravagants pour restituer un Venise fantasmé voire paradisiaque, irréel. Indéniablement, ce Mark Sandrich avait quelque chose dans sa manière d’amener les chansons dans sa mise en scène dotée d’un scénario quelque peu ténu, il faut en convenir. Ah, nostalgie quand tu nous tiens ! Peu importe le scénario, peu importe ce Venise fantasmé, il reste l’essentiel : le couple Fred Astaire - Ginger Rogers sur « Cheek to cheek » et « Swing time » mes deux moments préférés. A voir en V.O si possible pour la voix de Fred Astaire...
Quatrième film réunissant les artistes Astaire-Rogers ! Encore une fois, une histoire fort peu subtile qui ne puise sa force que dans le talent du duo mythique qui aura définitivement eu un impact considérable sur les comédies musicales hollywoodiennes ! Comparé à son prédécesseur « Roberta », le niveau remonte ! L'humour et la romance fonctionnent et raviront les romantiques puis feront rire les autres ! On se souviendra de cette scène d'introduction dans ce cercle où le silence est exigé exagérément, le bruit des pages dérangeant les voisins Oui comme à l'habitude du genre, le film est théâtralisé savoureusement quand on adhère à l'univers ! Par ailleurs les amateurs de spectacle (danses et chants) seront également servis, on se souviendra de cette danse sous le kiosque (la première du couple mythique en ce film) et également du moment culte « Cheek to Cheek » chanté par Astaire et la danse majestueuse qui accompagne délicieusement la scène ! Cependant, « La joyeuse divorcée » était bien plus impressionnant au niveau des danses.
Ce film réalisé par Mark Sandrich et sorti en 1935 n'est pas mal mais sans plus. C'est l'histoire d'un homme qui empêche une femme de dormir car il danse au-dessus de sa chambre, s'en suit une série de quiproquos. Le scénario n'est pas vraiment original mais on se rendra vite compte qu'il est surtout là pour servir de prétexte à la danse, aux numéros, à la musique mais surtout à la nouvelle réunion entre Fred Astaire et Ginger Rogers. Le film marque en effet leur quatrième collaboration mais non des moindres puisque c'est la plus célèbre ! C'est effectivement grâce à ce film que le duo se fait enfin reconnaître à juste titre aux yeux du public et qu'il va tout simplement devenir un mythe dans l'histoire de la comédie musicale ! Bien évidemment, si l'on veut être objectif, si l'on enlève les numéros et les deux acteurs, le film est assez pauvre. Le film reprend exactement les mêmes codes que celui de "La Joyeuse Divorcée" mais en y ajoutant cette fois encore plus de quiproquos ! Cela donne certes lieu à des situations plutôt rigolotes comme notamment toute la scène avec la gondole mais cela donne également lieu à des scènes un peu longues et pas vraiment intéressantes, ce qui casse malheureusement le rythme du film. C'est pour cette raison que, pour réellement apprécier le film, il ne faut pas le voir comme un chef-d’œuvre du septième art mais comme un simple divertissement, d'ailleurs le film ne s'est jamais revendiqué d'être autre chose, il a juste continué de surfer sur le succès des deux acteurs. C'est aussi grâce à ce film que se créer la fameuse image d'Astaire qui restera à jamais gravé dans l'esprit collectif, celle d'un homme en costume, haut de forme et canne. En ce qui concerne les acteurs, nous avons toujours la même équipe, les seconds rôles sont drôles mais ne marquent pas tellement, on l'aura bien compris, ce que l'on retient surtout ici, c'est Fred Astaire et Ginger Rogers dont la complicité n'en est ici que plus renforcée et visible à l'écran. "Le Danseur du dessus" est donc une comédie plutôt sympa mais sans plus.
Si le film possède quelques défauts (principalement, le manque total d'originalité du scénario, qui reprend tous les poncifs de la comédie pleine de quiproquos), on ne peut oublier des personnages trucculents comme Bates le valet, Beddini le couturier ou Horace Hardwick, la magie de scènes comme celle du marchand de sable, un air tel que "cheek to cheek", et la grâce de Fred Astaire et Ginger Rogers.
On ne présente plus les vieilles comédies musicales américaines réunissant Fred Astaire et Ginger Rogers...elles allient toujours un scénario très alambiqué à la danse et au chant pour un mélange des plus satisfaisants. Dans le cas de celle-ci toutefois, on a moins misé sur l'art et beaucoup plus sur les textes, qui sont d'une richesse rare en plus d'être chargés en jeux de mots pour peu qu'on ait l'oreille et la VO. Du coup, le petit passage artistique à la fin tombe un peu comme un cheveu sur la soupe, et le tout donne l'impression d'être un peu bâclé...