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Un visiteur
2,0
Publiée le 28 juillet 2012
Je n'ai pas du tout aimé ce film. En fait, j'ai trouvé que c'était juste un film voyeur sur la déchéance de ce personnage. J'ai vraiment eus cette impression que le réalisateur se délectait de cela.
Excellent film aussi sombre qu'optimiste où l'on suit les pérégrinations d'un flic pourri (Harvey Keitel, remarquable) qui aime tout ce que sa religion lui interdit et s'adonne à tout ce que sa profession opprime. Abel Ferrara nous livre encore une fois un film très abouti à la croisée du pollar et de la théologie.
Un film coup de poing qui choque. On reste K.O. après une telle dose de noirceur et de malsaineté. Bad Lieutenant fait partie des films ni bon ni mauvais qui arrache un sentiment indescriptible. Un film rare.
Harvey Keitel est saisissant dans son role de flic drogué et corrompu. Abel Ferrara signe un thriller malsain et dérangeant dont quelques scènes sont très explicites. Il parait qu'Harvey Keitel était réellement défoncé pendant le tournage ce qui renforce l'aspect réaliste du film. Quelques facilités dans le scénario et des longueus en milieu de film mais il mérite largement d'etre vu.
Ridicule. Abel Ferrara est à Martin Scorsese ce que les BB Brunes sont aux Rolling Stones : une caricature vaine et risible. En l'espace de 20 minutes son «Bad Lieutenant» tourne au grand n'importe quoi, surtout à partir de la scène kitchissime du viol de la religieuse, grand moment de fou rire. Rien que l'idée tordue et son traitement ringard donnent un bon apperçu de l'esprit du « film », si l'on peut qualifier ainsi ces plans-séquences mis bout à bout au petit bonheur la chance, au gré de la performance pour le coup impressionnante d'un Harvey Keitel en fin de course. A vouloir en faire trop, à donner dans la surenchère à tout prix, à vouloir dépasser «Taxi Driver» dans le glauque et le choquant, Abel Ferrara s'est vautré à plat-ventre dans la vacuité de son projet et sa médiocrité de cinéaste au rabais. Car malgré ses défauts et divers tics, Martin Scorsese avait du talent à revendre et un minimum de sincérité. Chez Ferrara c'est le vide abyssal. Rien à se raccrocher, tout sonne faux, de la photographie digne d'un mauvais téléfilm américain des années 70, aux scènes de visions faisant passer «La Dernière Tentation du Christ» de Scorsese (encore lui) pour du Tarkovski en comparaison. Mais heureusement que Keitel est là, et que grâce à son talent il parvient à porter quelque peu le long métrage, à bout de bras. Il « est » véritablement son personnage, sa présence physique donne vraiment des frissons. Seulement même son rôle est caricatural, et le voir sniffer tout et n'importe quoi, boire à droite à gauche etc. 1h30 durant lasse bien vite. Ferrara fait donc dans le grossier et le vulgaire, et sombre sans retenue dans la facilité même, ce qui n'empêchera pas son «Bad Lieutenant» d'obtenir une réputation enviable... comme c'est bien souvent le cas de ce genre de films. Pourtant qu'est-ce qu'il est mauvais! Une étoile donc pour l'excellent acteur qu'est Harvey Keitel, ce qui au final est bien généreux pour un navet de la sorte, ayant qui plus est très mal vieilli. Pitoyable. [1/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
Harvey Keitel est magistral dans ce rôle de policier ripoux qui plonge au fur et à mesure du film dans ses problèmes de jeux, d'argent, de drogues et d'alcool. Un film saisissant.
Une œuvre d'un réalisme poignant où Harvey Keitel est magistral! Abel Ferrara est l'un des cinéastes américains ayant un style des plus singuliers! Mouvementé, tourmenté, une merveille!
Ce film est un crachat rageur envoyé à la face d'une société moralisatrice et bien-pensante. Outrancier à l'extrême "Bad Lieutenant" est une descente aux enfers sublime et troublante avec un Harvey Keitel immense dans ce rôle autodestructeur. Unique
Harvey Keitel est investit corps et âme dans le rôle de ce flic qui connait une descente aux enfers mêlant drogue, sexe et religion. Il n'y a pas vraiment d'histoire si ce n'est une enquête sur le viol d'une bonne sœur. L'ambiance est assez malsaine ce qui nous donne un film déroutant. Un Training Day avant l'heure. (Bien)
Abel Ferrara nous plonge aux cotés d'Harvey Keitel dans sa longue et triste descente aux enfers. Ce dernier offre d'ailleurs une performance d'acteur sans précédent! Ce film est tout aussi choquant et provoquant, qu'il est interessant.
Bientôt daté de 20 ans, le film a perdu de son impact visuel, sans doute principal attrait à sa sortie. Malgré l'interprétation d'Harvey Keitel, son personnage m'a laissé indifférent, non pas qu'il soit fade, mais sa condition et son destin ne fait naître aucune empathie. Partant de là on aura guère d'intérêt à suivre une histoire qui préfère un développement lent au privilège d'une ambiance réussie. A voir pour sa culture cinématographique principalement.
Chef d’œuvre. La descente aux enfers pour l’inoubliable Harvey keitel - et pendant toute cette traversée du purgatoire sur le fil du rasoir, toujours la quête de la rédemption. A voir
Ce film vaut surtout pour la prestation étonnante de Harvey Keitel, qui porte le film sur ses deux épaules, bien campé sur ses deux jambes. Il incarne un lieutenant aux antipodes de Columbo, plus un dirty Harry sur la pente descendante, complètement accro aux drogues dures, esclave de ses vices et des bas fonds, amoureux du pouvoir que lui donne son enseigne. Peut-être à la recherche de la rédemption ou du salut, on ne sait pas. Rôle risqué qui a du être refusé par beaucoup, soit par peur du ridicule (ne pas être à la hauteur), soit par calcul, (éviter l’échec artistique toujours possible avec ce genre de film). Ferrara filme le glauque et le « côté obscur » avec une assurance de cardinal, derrière une caméra tamisée par le manque de soleil, soleil remplacé par la réflexion du poste de télé bloqué sur le match de base ball. Il est obsédé par les ruelles sombres, et les caves où on se fait un fix vite fait. Les constantes redondances à dominance christiques me sont passées par-dessus la tête, et le final même si il est assez surprenant. Ce final qui fera dire par certains que c’est un chef-d’œuvre absolu, et par d’autres que c’est un peu n’importe quoi. Il est clair que ce rapport un peu maladif qui va de la foi à la chair, et vice versa, ça fait prosélytisme religieux déguisé. Intéressant, mais pas indispensable, pas culte pour moi.