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    Bad Lieutenant
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    272 critiques spectateurs

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    Aaaarrrrrgh
    Aaaarrrrrgh

    22 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 août 2019
    Bad Lieutenant brasse de l'air et existe essentiellement grâce à l'interprétation hallucinante de Keitel.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    754 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 juin 2018
    Excellent film policier réalisé par Abel Ferrara, "Bad Lieutenant" se distingue par une histoire bien glauque et une réalisation qui nous propose quelques scènes bien marquantes. Celle qui m'aura le plus marquer aura été d'ailleurs celle où le personnage de Harvey Keitel (par ailleurs excellent dans son rôle de flic véreux) spoiler: croît voir apparaître Jésus Christ dans l'église
    . A voir donc pour ceux qui apprécient les polars bien poisseux.
    Julien L.1976
    Julien L.1976

    1 abonné 22 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 octobre 2022
    Si vous attendez une belle histoire avec un flic intègre, passez votre chemin, ce film (peu commun) n'est pas fait pour vous. Avec "Bad Lieutenant", Abel Ferrara sort plus que jamais des sentiers battus et nous propose une terrible descente aux enfers. Harvey Keitel incarne un lieutenant de police new-yorkais pourri jusqu'au trognon. Ce dernier cumule les délits en tous genres : la consommation de drogue, l'alcool en service, ainsi que les propositions indécentes et totalement illégales. Comme si cela ne suffisait pas, il accumule des dettes de jeu contractées auprès des bookmakers de l'agglomération new-yorkaise. Le lieutenant, doté de tous les vices, est une sorte d'électron libre qui mène sa vie comme bon lui semble (ou presque). Il n'hésite pas, sur certaines scènes de crimes, à voler des produits stupéfiants (qui seront destinés à sa consommation personnelle) sur les corps des victimes. Entre deux affaires, il lui arrive de se rendre chez une femme toxicomane (une de ses connaissances), afin de se shooter en sa compagnie. L'histoire se déroule essentiellement en milieu urbain, ce qui donne à ce film un certain côté étouffant. La question n'est pas de savoir si le personnage principal va sombrer définitivement, mais de déterminer à quel moment cela va se produire. Il faut bien le dire, Harvey Keitel est magistral, en effet, se transformer en loque humaine n'est pas chose aisée. Pour l'anecdote, il se murmure que les prises de drogue et d'alcool furent réalisées sans trucages, ce qui donne une dimension supplémentaire à ce film s'il en était besoin. La thématique réside avant tout dans la rédemption, Harvey Keitel, conscient de sa médiocrité et de ses antécédents sulfureux, tente de se racheter à sa manière. Ainsi, il va enquêter sur le viol d'une religieuse commis dans une église de la ville. À ce sujet, la scène où Harvey Keitel s'agenouille à côté de la nonne (incarnée par Frankie Thorn) résume à elle seule cette œuvre d'Abel Ferrara. Elle souligne, telle une fatalité, que le flic véreux ne parviendra jamais à atteindre la force mentale de la religieuse (cette interprétation n'engage que moi), il s'agit probablement de la séquence la plus importante du film, car si certains ont la force de pardonner, d'autres échouent dans leurs initiatives liées aux rachats de leurs péchés. L'excellent Harvey Keitel (dont la filmographie en tant qu'acteur est impressionnante) porte à lui tout seul ce long-métrage sur ses épaules. Il existe tout de même une certaine moralité dans cet océan de décadence, consistant à dénoncer les faiblesses des hommes. Abel Ferrara démontre que malgré un scénario à première vue basique, l'audace d'un réalisateur peut avoir la faculté de transformer la laideur en beauté, c'est aussi pour cela que "Bad Lieutenant" est unique en son genre.
    P.  de Melun
    P. de Melun

    55 abonnés 1 128 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 novembre 2017
    Adulé par certains, détesté par d'autres : je dois reconnaître que je ne savais pas trop à quoi m'attendre en regardant ce « Bad Lieutenant » du si controversé Abel Ferrara. Toutefois, c'est rapidement du côté positif que la balance penche tant on ne peut être qu'impressionné par la personnalité que met Ferrara dans sa mise en scène, nous offrant, qui plus est, l'un des personnages les plus troublants et les plus fiévreux des années 90, magistralement interprété par un Harvey Keitel dans une de ses prestations dont il a le secret. Provocateur, violent et même assez malsain, « Bad Lieutenant » nous réserve quelques scènes particulièrement marquantes, à l'image de cette hallucinante apparition du Christ lui-même. Mais alors pourquoi Ferrara se perd-il de la sorte dans la dernière demi-heure ? Le scénario est déjà presque prétexte à une incroyable (et perpétuelle) descente aux Enfers d'un homme ne faisant alors même plus semblant de raconter quelque chose, nous laissant ainsi totalement seuls pour essayer de comprendre les raisonnements (bien tordus, inutile de le préciser) du lieutenant, si bien que la claque promise par la première heure vient (presque) à tomber à l'eau par la faute de ce dernier tiers fort décevant... Reste qu'il n'est pas si courant d'assister à des expériences aussi redoutables que celles proposées par ce « Bad Lieutenant » et c'est pourquoi il n'en demeure pas moins résolument fréquentable, ne serait-ce que pour se faire sa propre opinion.
    Benjamin A
    Benjamin A

    713 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mai 2017
    Après le réussi The King of New York, Abel Ferrara récidive avec Bad Lieutenant où il nous entraîne dans un enfer urbain pour y suivre un flic se chargeant du rôle du diable qui va se voir la possibilité d'emprunter le chemin vers la rédemption.

    C'est dans un univers totalement malsain, violent et amoral que nous plonge Ferrara avec Bad Lieutenant, mettant en scène un flic aussi camé que ripoux, joueur, dépravé ou encore buveur, escroquant ses collègues et profitant de son job pour s'en mettre plein les poches et satisfaire ses désirs les plus obscurs. C'est d'abord sur lui et son mode de vie que Ferrara braque sa caméra, nous emmenant dans les bas-fonds new-yorkais pour y suivre ses journées où vont s’enchaîner paris, alcool, racket ou encore masturbation. Peu à peu, suite au viol d'une religieuse, c'est le rapport qu'aura cette affaire avec le flic qui va intéresser le cinéaste américain.

    Film choc n'hésitant pas à laisser sur les carreaux, Bad Lieutenant tend à montrer la banalisation du mal et Ferrara ne fait pas dans la demi-mesure, filmant son récit de manière aussi crue que réaliste, sans pour autant tomber dans un excès qui en deviendrait lourd. Opposant, à l'image du flic face à la religieuse, le bien et le mal, et mettant en avant une certaine rédemption chez le protagoniste, il montre une certaine obsession pour la religion, tout le long au coeur du récit que ce soit dans les actes ou apparitions. Une religion, faisant office du "bien", qui va être tout le long mis à mal par l'horreur du monde moderne et de la nature humaine, aussi bestial que cupide et égoïste.

    La force de Bad Lieutenant se trouve surtout dans la mise en scène de Ferrara qui met en place une ambiance totalement malsaine et prenante, sachant nous immerger au cœur de cette jungle violente et cruelle. Il donne une dimension brute, urgente et sombre à son oeuvre qui nous emmène dans les abysses de la noirceur humaine. Dans le même temps, il arrive aussi à donner à son film quelque chose d'assez beau dans la façon dont le flic va être pris d'une rédemption semblant impossible. La réussite de l'oeuvre tient notamment dans son personnage principal qui bénéficie de la grandiose interprétation d'un Harvey Keitel habité qui nous emmène dans son quotidien sordide, sale et désespéré.

    Tourné en 18 jours, Bad Lieutenant permet à Abel Ferrara de capter avec urgence et puissance l'obscurité de la nature humaine à travers ce chemin vers la rédemption aussi malsain que violent et désespéré.
    Anonyma A.
    Anonyma A.

    2 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 mai 2017
    Il m'a été difficile d'entrer dans le film tant le personnage principal est antipathique et les second rôles superficiels... Pourtant j'aime les anti-heros et les œuvres qui sortent des codes habituels...
    Peut-être aurait-il fallu lui donner plus de consistance et Harvey Keitel n'aide guère, il surjoue comme toujours.
    A l'instar de Meg Ryan, Adam Sandler, Hartnett et tant d'autres, son nom au casting est gage de médiocrité pour le film :/
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 21 octobre 2016
    Du temps de perdu, avec une impression de : "sans queue ni tête" bien que le film soit structuré.Le film est là pour choquer plus qu'autre chose.
    darkkar
    darkkar

    3 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 septembre 2016
    Peut-on parler d'une performance d'acteur dès lors que les prises de drogue ne sont pas simulées mais bien réelles?? Quand bien même! Harvey Keitel donne de sa personne et on prend plaisir à suivre ce bad lieutenant, amoral et torturé, dans ses pérégrinations. Tourné en quelques semaines de défonce, ce film nous livre le portrait réussi d'un homme (une épave) en quête de rédomption. Bien joué Ferrara!
    Roub E.
    Roub E.

    958 abonnés 4 997 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 août 2016
    Abel Ferrara est visiblement dégoûté par le monde qui l'entoure, impossible de regarder Bad Lieutnant sans se dire que le personnage du flic n'est pas une catharsis pour son auteur tellement accablé par son environnement qu'il plonge dans l'auto destruction. La prestation d'Harvey Keitel est impressionnante, littéralement possédé par son rôle. Dommage cependant que le scénario n'est pas été plus travaillé car si l'ambiance est prenante, l'histoire elle paraît simpliste.
    Matis H.
    Matis H.

    21 abonnés 162 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juillet 2016
    J'ai longtemps été impatient de voir Bad Lieutenant, puis j'ai vu le métrage précédant de Ferrara : King of New York. Le film fût une énorme douche froide, bien que la mise en scène du cinéaste m'avait beaucoup plu dans sa mesure et son élégance. Ce n'est que récemment, avec l'acquisition de la version d'Herzog, que j'ai eu un regain d'intérêt pour le film de Ferrara, et là, c'est une claque.

    Déjà le film conserve toute les qualités formelles propre à Ferrara et rien que ça c'est génial, la mise en scène est vraiment d'une élégance folle et la photographie est à tomber. Mais surtout Ferrara corrige le problème narratif de King of New York et offre avec Bad Lieutenant un film dense et complexe. Il y aurait beaucoup à dire sur le métrage, comme sa manière de faire vivre la ville qui est hallucinante ou sa moquerie de la bien-pensance avec cette scène entre policiers dans un parking. Mais, ce que je trouve réellement fascinant c'est la représentation de christ corrompu du personnage de Keitel, cette caractérisation est déjà présente dans l'imagerie du film comme ce plan où Keitel s'écroule dans à côté d'une statue de Marie ou encore lorsqu'il prend la "place" de Jésus dans un plan sur un canapé. Mais ce parallèle est surtout narratif, le personnage suit clairement un parcours christique.

    L'autre élément fascinant du film c'est sa mise en image de l'impuissance (surtout sexuelle) du personnage, dont l'exemple le plus parlant sont ces quelques secondes d'un érotisme fou où une femme prend la place de Keitel dans l'acte, pendant que ce dernier boit à côté. Il faut aussi parler de la scène, où le Lieutenant force une femme à imiter une fellation, qui nous fait prendre pleinement conscience de la démence du personnage.

    Si il fallait citer des défauts, le plus important serait sûrement une seconde partie moins bien rythmée ainsi qu'une répétition des scènes de shoot de Keitel pas toujours pertinentes.

    Ferrara montre tout son talent de metteur en scène au travers d'un personnage complexe et dérangeant au service d'un film fascinant dont les images hanteront le spectateur.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 25 mai 2016
    Une oeuvre brute, sale violence, et psychologiquement perturbante. Harvey Keitel tient ici son meilleur role, Le synopsis nous fait penser à un film de Rape and Revenge mais ce n'est pas du tout le cas, c'est un film sur la descente aux enfer viscéral d'un flic qui n'a plus d'amour propre, qui vie dépendant de drogues et jeux d'argent, sexe et argent sale...
    La scène du Christ est une des plus belles scène réalisé.
    Ce film manque malgrès tout d'un peu plus de rythme, meme si cette ambiance lente et pesante est faite pour nous ancrer dans cette descente vers l'enfer...
    Kloden
    Kloden

    125 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 janvier 2016
    J'aime beaucoup la narration hachée de ce Bad Lieutenant. On y découvre des personnages et des situations de façon complètement décousue, hasardeuse. Dans son univers où tous les junkies et les criminels à la petite semaine font figure de vulgaires chiens errants, le seul fil conducteur est la lutte avec lui-même d'un Harvey Keitel (réellement) défoncé et en proie à ses vices. La caméra lui est fidèle, jamais contemplative, et son ardeur à suivre le personnage lui pèse comme un boulet. Le montage jamais explicatif (certains personnages dans le champ ne seront jamais présentés, le background des scènes n'est jamais développé et on ne porte presque aucun intérêt aux personnages auxiliaires, comme la junkie avec laquelle Keitel se pique) renchérit sur cette impression que dans ce New-York délavé, on est complètement livré à soi-même, complètement écarté de toute idée ou de toute vision qui pourrait rendre un sens à l'existence. C'est ce que dit d'ailleurs en substance la camée que je viens de citer, qui se dit condamnée à se bouffer elle-même, tiraillée par une faim qu'elle ne sait sur quoi diriger. Le seul recours proposé est la Foi, qui sonne comme une alternative délirante et absurde ; quasi-inhumaine, elle se découvre au personnage spoiler: par le biais d'une sœur violée qui pardonne à ses agresseurs,
    comme l'abandon de son propre ego et sa dilution dans la croyance. Une philosophie qui sonne comme un écho renversé de toute la société, où l'individu parait plus auto-centré que jamais. Tentant une rédemption à laquelle il ne comprendra rien (il n'y a qu'à le voir continuer à gémir lamentablement sur ce quai de gare), le personnage de Keitel est la victime d'un monde où le spirituel s'est évaporé, et où lorsqu'on fait appel à lui, on a depuis longtemps oublié la langue dans laquelle il faudrait lui parler. Désenchanté et radical, le film d'Abel Ferrara s'écrit d'après un programme parfois un peu redondant, mais reste une oeuvre âpre à la force vive intacte.
    kingbee49
    kingbee49

    38 abonnés 608 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 novembre 2015
    La catharsis douloureuse d'un flic corrompu sous forme d'addiction à la drogue dans les rues de New York... Abel Ferrara filme cette chute libre sans l'ombre d'une concession, avec pourtant une curieuse parenthèse christique, ou le religieux le dispute au sordide... Pour le metteur en scène de "Nos funérailles" , il n' y a de vérité que dans la crudité et la violence et de ce fait, la nature humaine est désespérement noire même si la rédemption n'est jamais loin.... En phase avec son sujet, ou plutôt sa thématique, Ferrara filme sans esbrouffe ce qui restera comme l'une des plus grandes performances de Keitel... Néanmoins, on aurait aimer un enjeu dramatique un peu plus étoffé pour faire de ce "Bad Lieutenant" un film réellement incontournable..
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 14 novembre 2015
    Pour Harvey Keitel qui chiale en couinant et le viol d'une nonne, plutôt original mais dont le crime n'intéresse personne sauf le Bad Lieutenant, qui cherchera à obtenir "pardon" en retrouvant les malfaiteurs.
    Un film complètement barré mais sans grande histoire, qui suit son héros, se détruisant de l'intérieur.
    Ti Nou
    Ti Nou

    497 abonnés 3 499 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 mai 2015
    Abel Ferrara est réputé pour son jusqu'au-boutisme. En effet, il ne recule devant rien pour illustrer la descente aux enfers de son personnage, flic ripou sans le moindre scrupule. Inutile d'y chercher une quelconque nuance ou subtilité : le parcours du personnage est extrêmement prévisible et grossier, voire caricatural. D'autant plus que Harvey Keitel en fait des caisses (la scène de rédemption grotesque...).
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