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ManoCornuta
276 abonnés
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3,5
Publiée le 5 janvier 2022
A la fois très traditionnel dans son schéma narratif (on ne compte plus les westerns calibrés sur ce genre de synopsis) et empruntant quelques chemins de traverse (notamment dans la composition de John Wayne à l'opposé de ses standards habituels), ce film assure le spectacle avec une dynamique constante et une galerie de personnages dont les caractères sont bien exploités. Sans faire de la surenchère mais avec une écriture solide, le divertissement est assuré.
Vieux, bougon, grossier, borgne, alcoolique, bedonnant, John Wayne ne lutte plus contre son âge, même s’il garde une part d’héroïsme, pour ce rôle aux antipodes des justiciers qu’il a eu interprété. Oscarisé pour l’occasion plus pour l’ensemble de sa carrière, Il n’est pas pour autant le "boss" du film d’Henry Hathaway. Agaçante au possible, Kim Darby est bel et bien le vrai moteur de « 100 Dollars pour un Shérif » (en fait un Marshall). Un très bon western, auquel participe notamment Robert Duvall et Dennis Hooper, et dont la relecture par les frères Coen lui est quand même légèrement supérieur.
Un super Western avec de beaux paysages, une belle histoire et pas trop de violence. John Wayne joue à merveille dans son rôle de protecteur d'une gamine qui recherche le meurtrier de son père. L'aventure est bien là car ils partent à sa recherche dans les étendues des états unis. La gamine jour très bien son rôle qui est cruciale aussi dans ce film. A voir ou à revoir car c'est un des films mythique des années 70.
Sorti en 1969, "True Grit" est l'un des derniers westerns de Henry Hathaway... et l'un de ses derniers grands films ! Adapté du roman de Charles Portis, il s'agit du film pour lequel John Wayne obtint son unique oscar, et ce pour un rôle a mille lieux de ses habituels personnages. L'acteur campe en effet le marshal Rooster Cogburn, vulgaire, alcoolique et sans aucune élégance. Il est d'ailleurs fascinant d'observer l'acteur mener cette réflexion sur l'évolution de son personnage. Véritable réussite, le film présente une escapade passionnante teintée d'humour. Mélangeant avec tact les générations, "True Grit" constitue également comme une fermentation de ce que sera le Nouvel Hollywood avec les présences importantes de Dennis Hopper et Robert Duvall. Magistral.
Il a donc fallu attendre cet énième western pour que John Wayne décroche enfin une statuette. Au regard du film, fort honnête au demeurant, et de sa prestation quelque peu éloignée des personnages qu’il jouait régulièrement les années précédentes, on ne peut s’empêcher que la récompense est généreuse. Elle a cependant été tellement méritée pour d’autres œuvres qu’on n’a franchement pas envie de crier au scandale. Après tout, John Wayne joue avec conviction un vieux shérif bougon alcoolique au grand cœur, et on ne peut s’empêcher de le trouver aussi drôle qu’on a pu le voir dans d’autres films. Les personnages qui l’entourent sont plutôt pittoresques et on a presque envie de croire qu’il s’agit plus d’un film de personnages qu’autre chose. L’intrigue en elle-même ne casse en effet pas trois pattes à un canard, le film souffre d’un drôle de rythme (c’est très long à se mettre en place) mais aussi d’un drôle de ton (l’aspect comique du personnage se marie parfois mal avec la violence de certaines scènes, voire avec la dramaturgie de certains rebondissements). On pourra également émettre quelques réserves sur l’affrontement final qui manque totalement de crédibilité. On trouve donc dans ce western agréable matière à passer un bon moment mais le manque d’unité de l’ensemble empêche d’emporter totalement l’adhésion. Pour le coup, on a connu Henry Hathaway plus inspiré car il avait entre les mains de nombreux ingrédients lui permettant de mieux faire. Reste le « Duke », quelques personnages hauts en couleurs et de jolis paysages automnaux.
Réalisé en 1970 par le grand Henry Hathaway (cinéaste prolifique s'il en est), « 100 dollars pour un shérif » est un très beau western, un peu à part dans l'immense filmographie de John Wayne. On y découvre l'acteur (vieillissant) en shérif bourru et grincheux mais protecteur d'une jeune fille qui a décidé de traquer l'assassin de son père envers et contre tous. Ce rôle sympathique de vieux loup éborgné lui vaudra d'ailleurs le seul Oscar de sa carrière, ce qui lui fera dire lors de la cérémonie qu'il aurait dû se crever un œil bien plus tôt. A noter également que ce film a définitivement gagné ses galons de « grand classique » avec le remake orchestré en 2010 par les frères Coen, sous le titre « True Grit ». Les deux versions (fort différentes) sont à découvrir dans l'ordre pour que le plaisir soit total.
Bon scénario, manque de dynamisme dans la réalisation mais le déroulé reste potable. Un western qui vieillie bien mais mériterait un rythme plus soutenu et de meilleures fusillades. Les méchants ont peu de charisme, les dialogues sont moyens. On appréciera la présence de Robert Duvall dans ce John Wayne.
Pour moi ce film symbolise une forme de croisé des chemins entre le western à la papa style dernière séance et le western plus moderne (qui a ma préférence). Pour son aspect moderne le film montre des héros qui n’en sont pas entre le vieux shérif alcoolique et le chasseur de prime grande gueule qui l’accompagne. On a aussi un personnage féminin très fort qui vole la vedette à tous les acteurs du film notamment grâce à sa répartie, des méchants qui ne sont au final pas plus pourris que ceux qui les pourchassent. Seulement le film est très plan plan. Le pire étant l’interprétation de John Wayne qui en fait des caisses tout en roulant des mécaniques et qui devient très vite assez risible (et pourtant il a eu un oscar pour ce rôle !!!!). A l’inverse il y a face à lui Robert Duvall et Dennis Hoper dans des seconds rôles qui sont beaucoup moins expansifs et pourtant plus efficaces. A l’image de son acteur principal la mise en scène aussi fait datée et n’apporte pas grand chose au film. S’il reste un bon divertissement à choisir mieux vaut regarder le bon remake qu’en on fait les frères Coen.
Un classique qui mérite de l'être. Un Des nombreux succès de John Wayne. Un Western qui sort un peu de l'ordinaire tous en restant bien sûr, sur des bases solides. Un bon moment, Bon film à tous !
Ne vous enfuyez pas, voilà un western avec John Wayne (pléonasme) à peu près visible et presque regardable, c'est-à-dire qu'on peut le visionner sans s'endormir ! l'histoire est plutôt intéressante voire carrément "originale" et le vieux Johnny s'amuse bien dans son rôle de vieille ganache alcoolique.
Même que c'est presque "violent"... en témoigne le ketchup sur les acteurs lorsqu'ils sont "touchés" comme au paintball, mec. En termes d'acteurs, en dehors de la chieuse, quelle surprise de tomber sur Robert Duvall et... Dennis Hooper dans leurs rôles habituels de mauvais garçons pour la gamelle. Je ne suis pas sûr qu'ils aient mentionné ce western dans leur CV cela dit, ça ferait désordre.
Car ça reste un western de papys comme ils en ont fait des tétratonnes dans les années 50 et 60... et pourtant il date de 1970, autant dire le crépuscule d'un genre usé jusqu'à la corde. Eclairage avec des projos de 3000 watts, mise en scène de grand'père, dialogues bêtes à bouffer du foin et nombreuses lenteurs au programme. J'ai fait quelques accélérés de temps en temps pour pas piquer du nez.
Non, n'insistez pas, même pour 100 dollars, je suis pas près de le revoir. J'ai fait ma bonne action.
Lorsque j’avais vu ce film à sa sortie, j’étais assez fâché d’avoir assisté à ce simulacre de western avec un guitariste mauvais comédien, une jeune actrice de 20 ans maitrisant par moments mal son jeu et un John Wayne cabotinant comme notre Gabin en fin de carrière. A le revoir, c’est de toute évidence un mauvais western mais si on essaye de le voir autrement sans le positionner dans un genre ( La pièce de théâtre : du vent dans les branches de sassafras ayant eut du succès) en acceptant le ridicule du scénario, le coté irréaliste de l’héroïne, impertinente ‘’emmerderesse’’, les morts tout à fait réels dans un contexte inadapté, le coté ‘’vieux de la vieille’’ de Wayne et l’humour de Hathaway, on peut y trouver un plaisir cinématographique. Au crédit de’’True grit’’, on peut porter une mise en scène soignée malgré quelques laisser aller comme la fusillade dans le vallon, de beaux extérieurs, spécialités du réalisateur, et une fin romantique pleine de tendresse.
Un western efficace, rythmé, souvent drôle malgré l'histoire qui est celle de la vengeance d'une fille après l'assassinat de son père, qui se laisse regarder avec un vrai plaisir. John Wayne, dans un rôle touchant d'autodérision qui lui valut l'unique Oscar de sa carrière, et la jeune Kim Darby, dans un rôle particulièrement énergique, sont géniaux.
100 Dollars Pour Un Shérif est un bon film. Egalement intitulé True Grit puisque repris par les frères Coen dans une nouvelle adaptation. Il s’agit là d’un bon western qui prend son temps, plaisant à suivre mais jamais époustouflant. Pour retrouver l'assassin de son père, une jeune femme engage un alcoolique au cœur d'or. Le film est devenu presque culte et très connoté de par son remake d’une part mais parce qu’il a également obtenu un Oscar en 1970 et pas des moindres puisque c’est l’Oscar du meilleur acteur pour John Wayne assurément mérité mais dont ce sera malheureusement son seul et unique ce qui est bien dommage au vu de sa fastueuse et épatante carrière dans laquelle il en aurait mérité bien d’autres. Son personnage d’ailleurs dans ce film est aux antipodes de ceux qu’il interpréta dans les westerns ou les films de cavalerie des années 40 et 50. Il y campe un personnage extrêmement touchant et généreux. Incarnation de l’intégrité et de la pudeur, Wayne se délecte ici d’un rôle de composition avec Rooster Cogburn, shérif borgne, alcoolique, brailleur et à la moralité douteuse. Cette vieille baderne de Cogburn permet à Wayne de s’adonner enfin aux plaisirs d’un cabotinage décomplexé, lui qui fut si souvent bridé par un Ford ou un Hawks réfractaires à ce genre de pitreries. Le scénario, classique, est exploité à son meilleur grâce au savoir-faire du cinéaste hollywoodien qui donna au western ses lettres de noblesse. La musique de Elmer Bernstein dessert admirablement le film et ajoute un plus aux passages contemplatifs. Le réalisateur Henry Hathaway signe ici son 60ème long métrage ainsi que son avant-dernier western avec talent. Le casting est extra avec John Wayne, Kim Darby, Glen Campbell, Robert Duvall, Jeff Corey, Dennis Hopper, tous bons. Bien que peut-être un brin longuet même si ça reste minime, pas un grand mais un bon western à voir afin de récolter cent dollars pour un shérif. Ma note : 7/10 !
Un western rondement mené par un spécialiste du genre, Henry Hathaway. Reprenant les bonnes vieilles recettes de ses succès précédents, le réalisateur peint ici une fresque épique.
"Cent dollars pour un Sheriff" est un excellent western tourné dans des décors naturels à couper le souffle. Bien sûr la récente réadaptation du roman "Tru Grit" dont est tiré ce film est loin d'être mauvaise mais celle-ci est dotée d'une photographie splendide due à la technique cinémascope 35 mm utilisée pour la réaliser, meilleure que le numérique plus récent. La distribution, John Wayne et Robert Duvall en particulier donne un force impressionnante aux personnages de l’œuvre.