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Grouchy
128 abonnés
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1,0
Publiée le 25 novembre 2012
Un moins bon western auquel je m'attendais. La performance de Wayne ne mérite pas vraiment un Oscar, il n'est pas touchant mais il rentre juste dans le même moule que les autres rôles qu'il a joué. Des autres acteurs on obtient des jeux satisfaisants, sauf Darby qui ne parvient à rendre un personnage attachant parce qu'elle est arrogante et insupportable. De plus, Hathaway a réalisé un western complètement à la ramasse par rapport aux avancés que le genre a obtenu à cette époque. On croirait qu'il a été fait dans les années 50 en raison de la teinte de la pellicule et de la réalisation.
Henry Hathaway nous sert un film qui a mal vieilli (il date de 1969) : longuet et ennuyant. Les seuls attraits sont John Wayne -sur qui l'aura repose : Alamo, Rio Bravo... et en tant que vieux bougon- ; les paysages magnifiques qui l'emportent ; et le scénario qui peut être tentant. Quant à la musique, n'en parlons pas : Elmer ne peut qu'avoir honte. A noter les furtives apparitions qui font toujours plaisir, Robert Duvall et Denis Hopper en méchants ! Avis aux fans de John Wayne, seulement.
Un film dans la plus pure tradition des westerns des années 1960, c'est à dire un scénar très classique (les "gentils" se lancent à la poursuite des "méchants"), un casting réussi (John Wayne, Kim Darby, le personnage le plus attachant, et Robert Duval excellent...), des paysages magnifiques et de nombreux "gunfight". Pas de surprise donc, mais on en a pour son compte du moment que l'on apprécie le genre...
Un westren qui a mal vieilli. Aujourd'hui le film vaut pour la prestation de John Wayne, qui lui a valu le seul oscar de sa carrière, ses personnages bien campés et ses paysages. Le reste n'a pas résisté au temps: les costumes colorés, les décors bien propres, la réalisation, et surtout la chanson d'introduction. Parfois le côté vieillot peut faire le charme d'un vieux film mais cette fois.
Petit western qui, s'il ne révolutionne pas le genre, loin de là, se laisse regarder sans déplaisir. Le caractère irascible du personnage incarné par John Wayne donne lieu à quelques répliques assez drôles. Le film, tout en restant dans le consensuel, parvient à surprendre par quelques digressions et entorses à la tradition. La jeune femme a par contre un caractère stéréotypé, quoique sympathique. A voir sans à priori.
Un western sans originalité et qui manque de punch, qui a tout de même valu un oscar à John Wayne, bien qu'il ne joue pas l'un de ses meilleurs rôles (peut-être même l'un des pires).
Relativement déçu par ce film, chose relativement rare lorsqu'on y trouve John Wayne qui plus est, oscarisé pour son rôle de Rooster Cogburn. Mon premier ressenti est assez virulent car je trouve que Wayne manque considérablement d'ambition et de punch pour son rôle assez inhabituel des standards qu'on lui a proposé auparavant avec ce terrible sentiment qu'il a l'air de s'ennuyer à se trimbaler durant tout le récit Mattie Ross (Kim Darby) qui peut sembler tête à claque au début du film mais qui peu à peu s'épanouit, grandit, évolue pour devenir un personnage relativement intéressant (montée crescendo du personnage qui est tout à fait satisfaisant). Le second élément qui pêche dans le film réside dans le scénario qui a dut mal à débuter avec un prologue extrêmement longuet et finalement peu nécessaire (bailler dans un western au bout de 20 mn peut devenir délicat surtout dans ce genre qui se doit d'être divertissant et sans prise de tête) et enfin on peut noter la présence d'une quantité de personnages qui ne sont véritablement pas attachants pour le spectateur. Seul point vraiment positif, une fin plutôt agréable après un début laborieux et des décors grandioses mais est ce vraiment suffisant?
Un western vraiment sympa. La recherche d'un meurtrier qui va donner lieu à divers affrontements entre bandes rivales. Humour et action dans de grands paysages.
Un western atypique et divertissant qui vaut avant tout pour la relation tendre et attachante entre une ado effrontée engageant le vieux grognard et briscard John Wayne (qui remporta le seul Oscar de sa carrière) afin de retrouver l’assassin de son daron !
Sorti en 1969, "True Grit" est l'un des derniers westerns de Henry Hathaway... et l'un de ses derniers grands films ! Adapté du roman de Charles Portis, il s'agit du film pour lequel John Wayne obtint son unique oscar, et ce pour un rôle a mille lieux de ses habituels personnages. L'acteur campe en effet le marshal Rooster Cogburn, vulgaire, alcoolique et sans aucune élégance. Il est d'ailleurs fascinant d'observer l'acteur mener cette réflexion sur l'évolution de son personnage. Véritable réussite, le film présente une escapade passionnante teintée d'humour. Mélangeant avec tact les générations, "True Grit" constitue également comme une fermentation de ce que sera le Nouvel Hollywood avec les présences importantes de Dennis Hopper et Robert Duvall. Magistral.
Pour moi ce film symbolise une forme de croisé des chemins entre le western à la papa style dernière séance et le western plus moderne (qui a ma préférence). Pour son aspect moderne le film montre des héros qui n’en sont pas entre le vieux shérif alcoolique et le chasseur de prime grande gueule qui l’accompagne. On a aussi un personnage féminin très fort qui vole la vedette à tous les acteurs du film notamment grâce à sa répartie, des méchants qui ne sont au final pas plus pourris que ceux qui les pourchassent. Seulement le film est très plan plan. Le pire étant l’interprétation de John Wayne qui en fait des caisses tout en roulant des mécaniques et qui devient très vite assez risible (et pourtant il a eu un oscar pour ce rôle !!!!). A l’inverse il y a face à lui Robert Duvall et Dennis Hoper dans des seconds rôles qui sont beaucoup moins expansifs et pourtant plus efficaces. A l’image de son acteur principal la mise en scène aussi fait datée et n’apporte pas grand chose au film. S’il reste un bon divertissement à choisir mieux vaut regarder le bon remake qu’en on fait les frères Coen.
A la fois très traditionnel dans son schéma narratif (on ne compte plus les westerns calibrés sur ce genre de synopsis) et empruntant quelques chemins de traverse (notamment dans la composition de John Wayne à l'opposé de ses standards habituels), ce film assure le spectacle avec une dynamique constante et une galerie de personnages dont les caractères sont bien exploités. Sans faire de la surenchère mais avec une écriture solide, le divertissement est assuré.
Un excellent western datant de 1969 signé d'un coup de maitre par Henry Hathaway !!!! J'avais hate de découvrir ce film car c'est le seul Oscar qu'on a décerné à John Wayne durant toute sa carrière, personnellment, c'est amplement mérité pour le roi des cowboys. Il incarne un shérif borgne et alcoolique qui accepte d'aider une jeune fillette contre de l'argent pour trouver l'assassin de son père en compagnie d'un Texas Rangers qui accepte la mission. Le film dure deux heures et l'on ne s'ennuit pas une seconde. On s'attache aux trois personnages principaux qui rendent sympathiques au regard du spectateur. La foret et les montagnes sont une nouvelle fois mis en valeurs de façon sublime comme dans chaque western. La musique d' Elmer Bernstein est assez vibrante. John Wayne, Glen Campbell et Kim Darby sont excellents face aux méchants Robert Duvall et Dennis Hopper pour citer ceux que je connais. Un film qui a un certain charme comme on en faisait autrefois à Hollywood qui manque un peu aujourd'hui.
A propos du « True Grit » des frères Cohen, il est hallucinant que des personnes assez grassement payées pour faire des critiques aient pu faire preuve d’une telle paresse et d’une telle sottise. La sottise est d’avoir acclamé à tout rompre un film somme toute plutôt mièvre. La paresse est d’avoir pris soin d’éviter de porter la moindre analyse approfondie sur la version précédente, celle de Henry Hathaway, traduite inexactement par « 100 dollars pour un Sheriff » . Certains de ces critiqueurs, à la fois glandeurs et sots, ont cru devoir se défausser de leur devoir de recherche et d’objectivité en se contentant de dire que le seul intérêt de cette version de 1970 était la brillante prestation de Wayne qui lui avait valu son seul oscar. Quel prodige de réflexion ! En fait, Wayne y est très bon, mais il n’était pas meilleur que dans la plupart de ses autres westerns. La vérité est que tout dans le rôle, le personnage même du roman, semblait cadrer avec la personnalité, la voix, la vie, les tics de l’homme, John Wayne. S’il fallait trouver un visage pour définir l’expression « true grit(=vrai courage, mec à tripes), c’est John Wayne qui vient à l’esprit. Ce qui n’est pas du tout le cas de Jeff Bridges, même avec tous les efforts qu’il déploie. Il en va de même pour Matt Damon, qui en dépit de l’accent texan à couper au couteau, qu’on lui affuble, ni les manières qu’il emprunte, ne le fait arriver aux chevilles de Glen Campbell, qui n’était pas seulement acteur, mais aussi chanteur de country, et semblait né pour jouer La Bœuf. La jeune recrue des frères Cohen est à la hauteur de la jeune Kim Darby de l’époque. Mais son talent ne suffit pas pour faire du film un produit d’excellence. Les frères Cohen ont une part de responsabilité. Vouloir coller au maximum à la narration de la jeune fille, narratrice dans le roman de Charles Portis était une intention louable mais a eu comme résultat une histoire peu crédible avec des personnages qui semblent se traiter de manière trop distanciée. Hathaway, certes en modifiant le déroulement de certains faits de l’intrigue, rendait la psychologie des protagonistes, certes plus conventionnelle, mais plus compréhensible et donc bien plus crédible que le « True Grit » Cohénien.
L'histoire et le ton comique sont originaux tout comme les 3 principaux personnages à caractère assez atypique: Wayne fidèle à lui-même mais la jeune actrice fatigue à la longue. Malheureusement la reprise faite par les Cohen surplombe largement celui-ci et en fait un film sympathique mais loin d'être mémorable.