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jamesluctor
134 abonnés
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4,0
Publiée le 11 novembre 2009
Très bon premier film d'une longue série. L'association plaisir-douleur est pertinent et très barkerien, d'ailleurs aux commandes de ce film modeste (aux acteurs un peu trop froids parfois) qui est plus intelligent qu'il ne semble l'être. Les cénobites marquent les esprits profondément dans ce premier film.
Les films d'horreurs sont nombreux, les bons films d'horreurs le sont moins ! Le premier Hellraiser en fait partie. C. Barker a réussit - et c'est assez rare - à retranscrire dans son film l'atmosphère, l'univers qu'il avait imaginé. Cela se voit, se ressent tout au long du film. La réalisation sert parfaitement l'histoire. Les effets spéciaux sont excellents (le numérique a tué le cinéma d'horreur) et même les acteurs s'en sortent très bien - on est encore loin des pitoyables acteurs des films du genre actuels. Fut une époque où de vrais acteurs jouaient dans les films d'horreurs ! Les suites seront catastrophiques, n'arrivant pas à la cheville de celui-ci...
Voici l'un des "monuments" du cinéma d'horreur fantastique... En dehors d'un visuel totalement original qui méritait effectivement de faire date, et d'effets spéciaux plutôt soignés pour l'époque (à l'exception des effets lumineux à deux balles de la fin), il n'y a pas grand chose à retenir de ce film. Son scénario, pourtant écrit par un maître de la littérature horrifique, n'est franchement pas folichon. Scènes répétitives, totalement prévisible, fin niaise, l'histoire n'est en rien supérieure à celle d'une médiocre série Z. La qualité de la réalisation et de l'image ne font que conforter cette conclusion. Culte ? pas pour moi.
A la fois grotesque, kitsch, hardcore, fantasmatique et ennivrant, Hellraiser est un film à part, un "classique" trop méconnu de l'horreur, qui marque par son atmosphère étrange et très hybride. A troublante série B, troublante expérience !
Ah ah ah ah ah ! Je me suis bien marré. Que c'est mal joué ce truc. Et puis les "cénobites", qui n'ont de monastique que la tonsure, sont d'un ridicule. Je trouve qu'ils ressemblent assez aux "Five hand gods" du manga Berserk, sauf qu'ils ne font pas peur une seule seconde. Les effets spéciaux ? Dignes de l'époque on va dire, donc nuls.
Une historie fascinante (qui n'a jamais voulut savoir ce qui se cachait derrière la boîte de pandore ?), une mise en scène élégante et soignée, des effets particulièrement réussit pour l'époque, Hellraiser est un film d'épouvante-horreur agréable à regarder sans pour autant être une révolution en soi. Ce qui me chagrine énormément est le côté avant-gardiste qu'on lui confère alors qu'il n'a (pour ma part) rien d'intéressant au final. L'histoire a du mal à se mettre en place, on attend à chaque seconde quelque chose et rien ne se passe. Les êtres horrifiques dont fait partis Pinhead (personnage fascinant mais extrêmement mal exploité dans le film) sont les grands absents du film alors que le scénario tourne perpétuellement autour d'eux, et quand on a enfin le plaisir de les voir, on est déçut car il ne se passe rien. Alors, un bon film du genre oui, mais une révolution certainement pas.
Souffrant d'un mauvais doublage français et d'un casting de seconde catégorie, "Hellraiser" possède néanmoins une atmosphère malsaine plutôt réussie qui nous fait rentrer dans le film. Le scénario, peut-être mal exploité, est plutôt bon à la base et les effets spéciaux de l'époque, pas toujours convaincants, ne sont pas ridicules (mises à part les éclairs bleues et jaunes...). On regrettera également que les vrais méchants de l'histoire soient sous exploités, dont le fameux Pinhead. Finalement, ce film reste un classique à voir...
Un film d'horreur qui malgré les coiffures démodées de ses acteurs traverse le temps sans vieillir. Ce film a tout pour plaire : une histoire glauque et malsaine, des bons moments de stress du fantastique avec les cénobites (être surnaturels assez spéciaux), du gore, du délire aussi. Bien mieux que la plupart des films de séries B auxquelles on a affaire aujourd'hui. Film d'horreur culte à voir.
Un des bons films d'horreurs estampillés 8O's . l'histoire est bien mené mais le film et les effets ( 1987 ) ont pris un petit coup de vieux. A redécouvrir.
Des demons sado-masos lol, je sais pas qui à eu cette idée, mais ce jour la il aurait du resté couché, et dire qu'il y'a eu des suites, et qu'un reboot et en préparation, ça fait peur!
À la fin des années 80, l'écrivain-scénariste Clive Barker décide, après quelques intercalations avec le système hollywoodien, de réaliser lui-même l'adaptation de son œuvre-phare "The Hellbound Heart", sortie en 1986. Mettant en scène un univers unique basé sur le mélange entre le gothique, le sadomasochisme et le fantastique, le film nous entraîne dans une histoire d'amour fantasmagorique des plus terrifiantes, alternant efficacement entre frissons véritables et horreur visuellement viscérale. Nous suivons donc l'énigmatique pouvoir de ce cube ancestral ouvrant les portes d'un univers parallèle où les plaisirs de la chair sont ici exploités à leur maximum, entremêlant sexe et douleur pour la plus grande satisfaction de Frank, un marginal masochiste des plus exécrables. Lorsqu'il parvient cependant à s'échapper des enfers, il va mettre en danger son innocente belle-famille... Jouant sur un suspense des plus palpables autour d'une réalisation soignée et efficace malgré son faible budget, Hellraiser ne fait pas la part belle aux fameux Cénobites, les créatures tout de latex vêtus ne faisant que quelques apparitions au final. L'intrigue tourne plutôt ici sur l'infidélité de Julia, femme froide préférant la bestialité de son beau-frère à la routine de son propre mari. Cette histoire d'amour lugubre entre ce dernier, décomposé et à la recherche de sang pour se reconstituer, et la dégénérée Julia est donc au centre du long-métrage. Cette lubie morbide avance progressivement vers un déchainement horrifique parfait lors de la venue desdits Cénobites dont seul Clive Barker arrive à mettre en images avec une efficacité déroutante. Original, glauque, parfois dérangeant, suffisamment gore pour tourner de l'œil mais aussi diablement poétique, Hellraiser est un petit bijou du fantastique, l'un des piliers du genre apparus dans les années 80.