" La Boum " relate les premiers émois amoureux de Vic, jeune collégienne de 13 ans, à Paris, au temps des premières boums et des premiers baisers. Parallèlement, on suit l’histoire de ses parents, joués par Brigitte Fossey, charmeuse, et Claude Brasseur en parfait bougon.L’histoire se passe à Paris, en un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître, un temps où le portable n’existait pas (mais comment faisaient-ils ?), et où les boosters s’appelaient des mobylettes...
Et pourtant, malgré ces détails qui démodent le film, l’histoire garde tout de même une certaine actualité, parce qu’elle est intemporelle : Toi aussi, jeune loveuse, tu rêves que le plus beau garçon de ta classe va t’inviter à son anniversaire, qu’il se désintéressera des autres et n’aura d’yeux que pour toi. Quant aux lovers plus âgés, ils suivront avec sympathie les tribulations des parents, avec leurs petites lâchetés et leur façon de pardonner, parce que, finalement, tout finit bien !
Plus de trente ans après, ce film reste plein de fraîcheur : il règne une ambiance sympathique, les dialogues sont modernes, l’opposition parents-enfants ne semble pas avoir évolué au fil des ans, des scènes comiques donnent au film un ton de comédie très agréable et le tout parvient à provoquer une certaine émotion et un attendrissement quasi constant. C'est d'un romantisme naïf et enfantin, mais ça marche toujours. On s’attache aux personnages, et on passe un bon moment.
Bien sûr, tout le monde se rappelle de Vic car ce rôle a révélé Sophie Marceau, qui le joue effectivement avec justesse. Mais les rôles secondaires sont parfaitement tenus, et on ne peut passer sous silence la performance de Denise Grey qui joue Poupette, l’arrière grand-mère libérée que tout le monde aurait aimé avoir. Et qui ne connait pas cette musique "Dreams are my reality", le slow parfait pour un baiser.
"La Boum", c’est le film idéal pour une soirée d’ados, pour se moquer de leurs émois tout en les comparant aux siens mais c’est aussi un film pour les lovers plus mûrs qui le regarderont avec une certaine nostalgie : Parce qu’on se souvient tous de notre premier baiser, de notre première boum. Parce qu’on a tous eu 13 ans. Parce que "La Boum", c’est notre histoire.