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    L'Insoumise
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    Nelly M.
    Nelly M.

    95 abonnés 525 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 septembre 2012
    Ce film peut avantageusement remplacer "Autant en emporte le vent" pour les allergiques à ses longueurs et à son expression féminine gnangnan. D'autant que la beauté juvénile de Bette Davis montre déjà des yeux à fleur de tête, vulnérables par rapport à sa bouche serrée de psycho-rigide. Ni sympathique, ni antipathique la demoiselle masquant ses sentiments. Justement on sent que sa rude familiarité avec ses serviteurs (pleins de bonhomie et comme par hasard noirs !) vit ses dernières heures. Place au monde adulte blanc dont les codes rassurent. A l'entrée de l'écuyère en retard parmi les corsetés qui l'attendent, malaise. Attention, Sudistes et Nordistes s'étripent, il n'est de place que pour les contacts rugueux, tout est duel, l'humour aussi. Alors, haro sur cette robe couleur sang parmi les corolles blanches (ne manque que le technicolor pour intensifier le froid du bal) ! Les paroles jurent avec les attitudes. Au lieu de dire non, le partenaire fait semblant d'obtempérer, incapable qu'il est de trouver une parade riante (Henry Fonda, la beauté coincée du stéréotype affairiste). Une future femme de banquier ne peut s'amuser à éconduire pour le piment d'un retour... Belle étude de société conventionnelle, là où le naturel chez l'adulte est d'office ligoté. Si les populations se placent au plus offrant au stade de la radicalisation politique, les épidémies, elles, forcent à parquer les malades et à préserver les autres, l'occasion de choisir son camp ! Etude de moeurs finement traitée, avec cette allégresse à l'image et au son pour surprendre le spectateur sans jamais tout dire.
    Shawn777
    Shawn777

    586 abonnés 3 469 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 août 2023
    Malgré son succès et sa très bonne critique, je dois dire que je n'ai pas vraiment été emballé par ce film, réalisé par William Wyler et sorti en 1938, comme je ne l'avais pas non plus été par "Autant en emporte le vent". Et la comparaison a du sens car nous avons ici affaire à peu près aux mêmes personnages et au même contexte, mais la page Wikipédia du film explique bien mieux que moi les similitudes entre les deux films. Bref, nous retrouvons ici Julie Marsden qui veut se rendre à un bal important dans un robe rouge, pour provoquer son fiancé ainsi que ses amis et famille. Mais suite à la soirée, son fiancé la quitte et elle ne sort plus de chez elle jusqu'à son retour, un an plus tard. Bon, je pourrai encore aller plus loin dans le résumé mais il ne s'agit pas non plus de spoiler même si vous vous doutez bien de ce qui arrive un an plus tard. Bref, nous sommes ici dans un film qui n'est pas intéressant, à la première demi-heure très bien écrite et qui n'est pas passionnante mais qui tient au moins son spectateur en haleine. Pour rester dans la comparaison avec "Autant en emporte le vent", il est vrai que nous avons affaire aux mêmes personnages mais l'héroïne est tout de même moins capricieuse, enfantine et agaçante. Elle a juste du caractère et est un peu manipulatrice sur les bords. Avec une construction pareille, j'étais d'ailleurs très confiant dans la suite des évènements et notamment concernant la rivalité entre les deux femmes qui survient dans la seconde partie du film. Mais malheureusement, tout est trop sage, tout est un peu ennuyeux et tout retombe comme un soufflé. En effet, l'histoire devient de moins en moins passionnante et elle est surtout soumise au classicisme hollywoodien qui ne laisse jamais son scénario prendre de libertés. Ainsi, nous avons quelque-chose de prévisible et qui ne brille pas par une mise en scène originale, même si elle reste formellement très correcte. Concernant les acteurs, nous retiendrons surtout Bette Davis dans le rôle principal mais également, entre autres, Henry Fonda qui jouent tous deux très bien. "L'Insoumise" est donc un film historiquement et cinématographiquement important mais qui n'est aujourd'hui plus bien marquant.
    Benjamin A
    Benjamin A

    712 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mars 2014
    William Wyler nous offre un fascinant portrait sudiste avec « L’Insoumise ». C’est le genre de film que malheureusement on ne fait plus, ceux d’une époque emporté par le vent… On y suit Julie, une jeune sudiste oppressé par les conventions de cette société, ce qui ne va pas forcément plaire à son fiancé… Le scénario est très bien écrits et ficelé, les rebondissements sont bien faits et pas forcément attendus. Mais c’est surtout les personnages qui sont bien écrit, c’est une très belle étude de caractère qu’il nous livre à l’image de celui de Julie merveilleusement interprété par une grande Bette Davis. La mise en scène est impeccable, élégante et nous plonge parfaitement bien dans ce monde. La reconstitution de cette fascinante et parfois étrange époque est parfaite et méticuleuse. Il évite aussi les clichés et les caricatures que ce genre de sujet peut offrir, notamment sur les noirs en Nouvelle-Orléans. Et à l’image de la première scène de bal, il nous montre la stupidité de certaines conventions et ordre établis. La photographie en noir et blanc est propre et belle. En plus de l’excellente Bette Davis, qui remporta justement l’oscar pour ce rôle, le jeune Henry Fonda est impeccable tout comme George Brent. Une belle œuvre, triste et intrigante et on se dit surtout qu’elle ne dure pas assez longtemps.
    Charlotte28
    Charlotte28

    123 abonnés 2 002 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 octobre 2022
    Hormis la représentation discutable de l'esclavagisme dans le Sud des Etats-Unis, ce drame portrait subtilement et avec pertinence les aspirations passionnées et capricieuses d'une jeune propriétaire terrienne dont l'évolution crédible se tisse en parallèle de son histoire d'amour gâchée. Sans fioriture ni didactisme l'intrigue met en scène le destin d'une femme trop libre et inconséquente pour son époque et son milieu à laquelle Bette Davis prête tout son charisme enflammé. Face à elle les mâles s'imposent, chacun dans son style, exemples types des comédiens du Hollywood classique dans lequel le scénario, les personnages et le sel des dialogues prévalaient. Brillant.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 182 abonnés 4 175 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juin 2020
    C'est un euphémisme de rappeler que Bette Davis n'était pas une actrice à la botte des studios ni des des réalisateurs. Quand elle entame sa première collaboration avec William Wyler, elle revient d'Angleterre où elle a tourné deux films suite à son procès perdu face à Jack Warner à qui elle reprochait de lui confier des scénarios sans intérêt. Le producteur madré sait qu'il ne peut se passer de sa star qui a gagné l'Oscar deux ans plus tôt pour son rôle dans "L'intruse" d'Edmond Goulding. Il règle donc magnanimement ses frais de justice et la propulse vers un projet qui lui fera peut-être oublier de ne pas avoir été choisie pour le rôle de Scarlett O'Hara dans "Autant en emporte le vent" (Victor Fleming en 1939). A dessein, l'intrigue de "L'insoumise" se rapproche quelque peu de celle du film qui fait l'évènement depuis sa mise en chantier. L'accouchement du scénario est douloureux, Jack Warner entendant être aspiré par l'engouement pour l'adaptation du roman de Margaret Mitchell sans pour autant s'attirer un procès pour plagiat. C'est "Jezebel", une pièce d'Owen Davis interprétée sur scène par Miriam Hopkins qui sert de base à une adaptation qui s'étire en longueur faute de satisfaire le studio. Au bout de huit mois, Jack Warner emprunte à la MGM William Wyler qui en sus de sa réputation flatteuse de réalisateur faiseur de stars avait aussi la particularité de savoir remanier les scénarios "mal embarqués". Avec l'aide de John Huston, Wyler parvient à ses fins et le tournage peut commencer pour terminer dans le délai imparti par son prêt. Dans un Sud paresseusement lové dans ses traditions économiques, culturelles et sociales compassées mais surtout iniques car fondées sur l'esclavage, Julie Mardsen (Bette Davis) est une jeune femme frondeuse qui prend plaisir à choquer ceux de sa caste pour qui les écarts aux mœurs locales relèvent quasiment du blasphème. Nous sommes quelques années avant l'éclatement de la Guerre de Sécession qui va rebattre douloureusement les cartes. Fiancée à un jeune banquier de la Nouvelle Orléans (Henry Fonda), spoiler: Julie ne cesse par ses caprices de jeter le chaud et le froid sur leur relation . La préparation du Bal de l'Olympe et sa conclusion va déterminer l'avenir de Julie
    . Wyler profite de l'abattage de son actrice pour en faire le révélateur paroxystique des maux qui ne vont pas tarder à précipiter la faillite d'un mode de vie en réalité déjà en bute à son déclin économique comme le montrent les scènes très édifiantes où spoiler: le jeune banquier très sobrement interprété par Henry Fonda a toutes les peines du monde à convaincre les vieux propriétaires de prendre le train du progrès. La fièvre jaune qui ravage alors la Nouvelle Orléans va ajouter au pathétique de la situation
    . Mais par delà l'histoire assez classique, c'est la prestation de Miss Davis qui retient toute l'attention. Sa beauté si particulière et sa capacité à faire passer toutes les émotions y compris les plus inavouables opèrent à merveille pour fasciner un spectateur qui ne peut se détacher du regard si intense de la fabuleuse actrice qui récoltera pour le coup un deuxième oscar. William Wyler devenu sur le tournage l'amant de son actrice, l'a bien compris qui aidé du grand chef opérateur Ernest Haller, bientôt oscarisé pour son travail sur "Autant en emporte le vent" multiplie les gros plans dont pourtant il ne raffolait pas. Mais, on ne refusait rien à une Bette Davis au sommet de son art.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 151 abonnés 5 135 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 mars 2015
    On ne peut pas s'empêcher de penser à "Autant en emporte le vent" qui sera tourné en couleur un an après mais ce film est tout aussi flamboyant dans son style (si ce n'est dans le Technicolor). Très belle histoire de cette femme qui cherche à échapper aux conventions et qui va faire son malheur à cause de ça. Bette Davis est superbe et le moment ou Press revient avec...sa femme est très fort.
    Pascal
    Pascal

    159 abonnés 1 651 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 octobre 2022
    William Wyler est un cinéaste très apprécié aux usa. Woody Allen en fait son réalisateur nord américain favori et c'est le cinéaste le plus titré, par son nombre de nominations, de la cérémonie des oscars. Ajoutons qu'il obtint même une palme d'or à Cannes avec " la loi du seigneur ".

    Cet engouement à l'égard de Wyler n'est pas comparable dans l'hexagone, même si le metteur en scène y trouva des défenseurs de renom ( Roger Leenhart par exemple).

    Ce qui me parait incontestable, c'est la qualité de " l'insoumise" très maladroitement exploitée sous ce titre en France.

    Si l'on se réfère au titre original " jezebel" autrement dit le nom de l'épouse du roi Achab dans l'ancien testament qui tentait de détourner son mari et son peuple de Dieu.

    Personne maléfique s'il en est, il.rend compte de la psychologie du personnage principal incarné par Bette Davis qui obtiendra l'oscar de l'interprétation pour le rôle de Julie qu'elle tient ici.

    Souvent comparé à juste titre avec " autant en emporte le vent", l'action se situe dans le sud des futurs usa, peu avant le début de la guerre de sécession et décrit le tempérament destructeur, dans la toute-puissance d'une jeune fille de riches propriétaires qui se croie tout permis . Sa névrose manipulatrice la conduira à semer la désolation et la mort autour d'elle.

    Le casting est de haute volée et me parait même superieur à celui de " gone with the wind", tandis que " jezebel" est dotée d'une fluidité narrative exceptionnelle.

    Wyler, dont la marque de fabrique portait sur la mise en image de longues scènes qui permettent de dessiner un portrait psychologique fouillé des personnages est, selon moi, injustement déprécié dans l'hexagone.

    Sa filmographie mérite d'être vue dans son ensemble, mais si l'on veut juger de son immense talent, on peut visionner " jezebel" pour en convaincre le spectateur le plus exigeant.

    Soulignons que bien que ne en Alsace de parents suisse, Wyler n'a rien de Français. Rappelons qu'au moment de sa naissance cette province appartenait simplement à l'Allemagne.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 726 abonnés 12 426 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 juin 2011
    Tournè en huit petites semaines, "Jezebel" èvoque, sur fond de guerre de Sècession, le destin d'une jeune femme qui ressemble à peu de choses près à Scarlett O'Hara! Et les similitudes ètaient telles que Selznick envoya une lettre vengeresse à Jack Warner dans laquelle il insinuait perfidement qu'il serait vraiment dommage qu'un film aussi remarquable et coûteux que "Jezebel" puisse être èreintè et considèrè comme une imitation par les millions de lecteurs et de fanatiques de "Gone with the Wind". Bien entendu, rien n'y fit, le film de William Wyler sortit et connut un certain succès! Et ce n'est que justice car Bette Davis y est formidable comme à l'habitude, recevant par la même occasion l'Oscar de la meilleure actrice! Un mèlodrame historique de très grande qualitè qui doit beaucoup à son actrice principale et à quelques scènes mèmorables comme la magnifique scène du bal (avec la fameuse robe rouge et non blanche comme le veulent les convenances) ou les sèquences fort rèussies de l'èpidèmie...
    il_Ricordo
    il_Ricordo

    103 abonnés 407 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 avril 2012
    Sorti un an avant Autant en emporte le vent, L'Insoumise est un film bien plus intéressant, car il s'agit plus de dépeindre la société sudiste à travers l'analyse des caractères des personnages.
    Par ailleurs, le film possède lui aussi ses envolées dramatiques : Julie s'ostracise d'elle-même en portant une robe rouge - quel affront ! dans un bal où il est impensable pour une jeune fille de mettre autre chose que du blanc ; le docteur qui cherche désespérément de l'aide pour transporter Henry Fonda, atteint de l'épidémie, et personne ne veut les approcher. Tout dans le film repose sur un jeu incessant d'oppositions : Julie s'oppose à des conventions étouffantes, le Nordiste s'oppose au sudiste, la fiancée d'hier à l'épouse d'aujourd'hui etc. La mise en scène de Wyler est non seulement élégante (il commence les séquences par un plan large pour se rapprocher de plus en plus des personnages, ou alors par de charmants plans-séquences), mais elle retranscrit magnifiquement les mouvements d'âme des
    Caine78
    Caine78

    6 712 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 octobre 2007
    L'exemple type du beau film des années 30. La mise en scène très soignée de William Wyler et les éléments assez dramatiques du scénario arrivent à donner un vrai relief à l'ensemble, renforcé par un très beau noir et blanc. Mais l'autre force de cette Insoumise est le personnage de Bette Davis, loin des convenances habituelles et qui apporte un réel vent de modernité au film. Bette Davis est d'ailleurs formidable de bout en bout, et permet d'offrir au spectateur de très beaux moments. Ainsi, même si cette "Insoumise" n'est pas aussi passionnante qu'on aurait pu l'espérer, cela n'en reste pas moins un beau film, dans un contexte historique très intéressant. Une réussite.
    JohanJett
    JohanJett

    38 abonnés 209 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 novembre 2012
    Ce drame se déroule pendant la periode du Sud bien avant la guerre de Sécession est magnifiquement bien filmé par William Wyller ,un des plus grands cinéastes talentueux lequel donna ses lettres de noblesse au 7ème Art.La photo est splendide,et la réalisation très soigneuse,le scenario à l'époque était assez original.Comme d'habitude je n'aime pas les titres français qu'il ont aucun rapport avec le film,mais cette fois ci celui là est bien trouvé. L'insoumise est une personne qui veut changer le Sud,alors elle décidera de porter une robe rouge alors que toute les demoiselles portaient des blanches.Ce film est magistralement portée et interprétée par la talentueuse sublime Bette Davis,parmi laquelle ,celle ci sera toujours considéré comme un des plus grands mythes de l'histoire du 7ème Art .Henry Fonda est excellent,ainsi que George Brent et les second rôles comme, le grand Donald Crisp.Ce film repose également sur l'intrigue, en période de l’épidémie qui aura lieu en 1852 dans le vieux Sud ,l'action se déroule 9 ans avant la guerre civile.Jezebel,titre original ,ici elle s'appelle Julie Marsden, c' est l'histoire d'une jeune sudiste par qui le scandale va arriver autour de son entourage,à cause d'une robe rouge que la jeune fille portait pour le bal de l'année.
    Plume231
    Plume231

    3 891 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juin 2009
    «L'Insoumise» est un film majeur de William Wyler où il montre une fois de plus son indéniable talent de cinéaste à travers une mise en scène vive et élégante, la scène du bal remarquable peut être d'ailleurs considérée comme un sommet de son oeuvre. Les décors et la photographie en noir et blanc sont eux très soignées. Mais l'intêret de ce film réside surtout dans l'interprétation monumentale d'une Bette Davis incroyable et qui n'a pas volé son Oscar. Sans parler que Henry Fonda (bien qu'un peu trop en retrait) et George Brent tous deux excellents ajoutent leur pierres à l'édifice. Une belle réussite.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    52 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 mai 2024
    Bette Davis avait refusé le rôle de Scarlett O’Hara dans « Autant en emporte le vent », ne voulant pas jouer avec Errol Flynn, pressenti pour jouer Rhett Butler. Ayant perdu un procès contre le studio, son patron, Jack Warner tenta une réconciliation en lui proposant ce rôle, issu de la pièce éponyme (1933) d’Owen DAVIS (1874-1956), interprété par Miriam Hopkins (1902-1972) et qui, elle aussi, avait postulé, en vain, au rôle de Scarlett. Le film est positionné comme concurrent de « Autant en emporte le vent » (1939) de Victor Flemming et le studio fit en sorte qu’il sorte avant lui. Le film, qui se déroule à La Nouvelle-Orléans (Louisiane), en 1852 (9 ans avant le début de la guerre de Sécession), met un peu de temps à démarrer, Julie Marsden (Bette Davis, 30 ans) étant insupportable à faire tourner en bourrique son futur fiancé, Preston Dillard (Henry FONDA, 33 ans), banquier. Le titre original, plus juste que le titre français, fait référence au personnage de l’Ancient testament, Jézabel, épouse du roi d’Israël, Achab et qui tente de détourner son mari de Dieu. Contrairement à Jézabel, Bette Davis prend le chemin de la rédemption pendant une épidémie de fièvre jaune. Malgré des similitudes avec « Autant en emporte le vent », mais aussi des différences (Henry Fonda croit au progrès, au chemin de fer et au machinisme, plus efficace que l’esclavage), le film, moins flamboyant, avec moins d’enjeu dramatique, n’est pas en couleurs et dure moins longtemps (1h44 au lieu de 3h41). Le 1er a obtenu 2 Oscars (meilleure actrice pour Bette Davis et meilleure actrice de second rôle pour Fay BAINTER qui joue la tante de Julie) tandis que le 2nd en rapporta 8 !
    ygor parizel
    ygor parizel

    241 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 décembre 2012
    Ce classique est vraiment de bonne tenue. Film rival de Autant en emporte le vent, les deux oeuvres possèdent énormément de points communs. Le gros atout pour moi est l'interprétation générale, Bette Davis et Henry Fonda fabuleux et le reste est du même acabit. Mélodrame qui a plutôt bien vieillit je trouve.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 novembre 2009
    Superbe film peu marqué par son age, acteurs au top, belle réalisation, scénario intelligent qui s'appui parfaitement sur le contexte historique.
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