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Yannickcinéphile
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1,5
Publiée le 7 juin 2016
Les Surdoués de la 1ère compagnie est une comédie franchouillarde de bidasses sans grande surprise, avec le casting du genre, un réalisateur du genre, et les farces très lourdes du genre ! Au casting on s’amusera de voir Florent Pagny à ses débuts, Xavier Deluc qui fit aussi carrière chez Pécas tout comme son copain Ticky Holgado, tandis qu’au milieu d’une pléiade d’anonyme qui ne firent pas carrière, on retrouve le second rôle Bernard Lavalette, et surtout Darry Cowl. Le nom de ce dernier est synonyme de comédie populaire, voire franchouillarde, et il livre ici une prestation plutôt terne, se contentant de déambuler dans son uniforme et de sortir quelques répliques normalement amusantes ! Rien de bien fameux, surtout que le grand nombre d’acteurs ne permet pas mathématiquement d’avoir plus de talent ! Le scénario se contente comme beaucoup de films de bidasses d’accumuler les frasques habituelles du genre, dans une tonalité Police Academy du pauvre. Parfois assez amusant, le film est néanmoins souvent lourd, et peine à surprendre dans un sous-genre éculé où tout, ou presque, a déjà été vu. Surtout que le film s’avère finalement plus sage que prévu. Ça reste un spectacle assez vain, qui ne parlera guère au spectateur d’aujourd’hui. Formellement le cinéma de Michel Gérard n’est pas réputé pour sa réussite. Plutôt moche, dépourvu de moyens, avec des décors limités, quelques uniformes de Prisunic, Les Surdoués de la 1ère compagnie fait vraiment misérable dans certains intérieurs, pas aidé par une photographie grisâtre. La bande son un peu joyeuse essaye de mettre du pimpant dans ce film, mais ce n’est pas facile ! Franchement si ce film n’est pas la pire bidasserie du réalisateur, ce n’est pas un film marquant. Pas franchement drôle, pas franchement rythmé, plutôt prévisible, le film est moins balourd que certains concurrents, mais ça reste très rétro, et plutôt ringard aujourd’hui. 1.5
On touche le fond, aucun gag ne fonctionne, c'est d'une idiotie assez lamentable qui fait qu'on ne peut même pas le regarder comme un nanar, la direction d'acteur est inexistante, même Darry Cowl déçoit, c'est dire l'ampleur du désastre, et puis supporter la suffisance de Philippe Klébert est un véritable supplice. On pourra (éventuellement) sauver la présence d'Isabelle de Botton en nymphomane, et la prestation de Xavier Deluc en travesti
Excellent film des années 80 certes ca ne vole pas très haut mais au moins ca nous fait passer un très bon moment. Premier ou second roles tous sont excellents, on voit comment des ptits merdeux font leur services en foutant un peu le bordel dans tout ce qu'ils font, bref un petit régal.